Vos lectures en janvier

J'ai atteint la p450 sur 560 et quelques de Cosmos incorporated, et vais le finir demain.

C'est tjs aussi complexe. Mais pas surpris car dans la lignée de Villa vortex.
Où l'on apprend que Plotkine a été programmé pour tuer le maire de je ne sais plus quelle ville, qu'on lui a ôté son identité et par conséquent qu'il veut la découvrir. Puis on découvre el senor métatron, un ange qui le guide.
Après on apprend que Plotkine n'existe pas (cf Nitzos dans villa vortex) et qu'il n'est qu'une "construction mentale" d'une femme dont j'ai oublié le nom. Celle-ci va le libérer de la narration enfin bref incompréhensible même avec de la volonté. Sans oublier un long passage lumino-verbal dont il a le secret.
Accroche-toi Jeannot ! :D

Je viens de finir un savoureux ragout de calmars aux champignons.
La cité des saints et des fous de Jeff Vandermeer est vraiment une oeuvre a part dans le paysage science fictif, mais c'est une oeuvre on ne peut plus recommandable.

J'attaque Rama (l'intégrale Tome 1) de Arthur C. Clarke

J'ai pris une bonne résolution pour cette nouvelle année : j'arrête la SF.
Ma santé commence à en souffrir, je ne peux plus me coucher sans avoir ma dose.

Non, les amis, la SF c'est de la merde!
Ca coupe de la réalité et provoque des hallucinations.
J'en viens à soupçonner les gens d'être des agents de la matrice : dans le métro ils me regardent bizarrement avec leurs oreillettes bluetooth.
Aussi, mon ordinateur m'envoit des spams étranges genre "ENLARGE YOUR PENIS" ou "VIAGRA 50%".
Et puis mes amis insistent avec des Power Point curieux dont je ne comprend pas l'intérêt.
Y 'a même des gens qui me harcèlent au téléphone pour savoir quelle énergie j'utilise et si je suis propriétaire ou pour me dire que je peux payer moins d'impôts...

Wouaaah, au secour! J'ai l'impression d'être dans un roman de K.Dick ou dans un truc genre "Planète à gogo".

Ouais, il faut remettre les pieds sur terre.
De la réalité de la vraie.

J'ai donc commencé un ouvrage sérieux :
"L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau" de Olivier Sacks.
I l s'agit d'un neurologue qui décrit les cas les plus étranges qu'il ai rencontré.

Ainsi ce musicien, qui avait perdu la capacité de juger, était dans l'impossibilité de reconnaitre les objets, les visages. La tête de sa femme devenant un chapeau, son pied une chaussure...

Plus surréaliste, cet homme dont la vie s'est arrêté en 1945 et qui, à 49 ans croyait en avoir 19.
Rien de ce qu'il voit n'a de sens, comme un héros de la série "La quatrième dimension" qui, sorti des années quarante est projeté dans l'avenir. Et puis tout s'efface dans les minutes qui suivent.

Passionnant!

Quoi?
Mais non, c'est pas de la SF.
Puisque je vous dis que j'ai arrêté!

MOOUUAAAH !! stzf tu es un grand malade ! Félicitations... ;D

Pour ma part, je reste dans la SF et je me régale avec L'année du soleil calme de Wilson Tucker.

Merci Ione, j'ai cru un moment que j'étais devenu normal.

Fini Le Prestige de Christopher Priest. Très, très fort. De Priest, je n'avais lu que Les Extrèmes, ca m'avait paru un peu sec, mais là on est en présence d'un grand roman. Sans aucun doute possible ma meilleure lecture depuis le début de l'année (haha!).
Commence Génocides de Thomas M. Disch

Génocide

Ouch !!! bon courage. Ca flanque le bourdon

Génocide...
Ma plus grosse "claque" toutes littératures confondues.

Edit : mais lu il y a plus de 10 ans et jamais relu. Donc je sais pas si maintenant cela me "toucherait" autant

Très contente que tu aies aimé le VanderMeer, Tank Girl ! Personnellement, c'est l'un de mes meilleurs souvenirs de 2006.

Fini L'ombre du Père, et un peu déçue : l'auteur semble ne pas trop savoir où il veut aller et ce qu'il veut faire faire à son Christ, et le tout se résume finalement à une interrogation sur les rapports qu'entretiennent Jésus, son Père, et Satan, avec les archanges qui pleurnichent que Jésus ne leur demande pas de livrer bataille pour lui... Bizarre, vous dis-je ! Une belle plume, cela dit.

Génocide

Lu dans les années 70, suivi de Camp de concentration (CLA)

Jamais eu le courage de le relire, ce qui est trés rare pour moi.