Vivre juin, un livre à la main

Mais l'inverse, aussi est intéressant,.
Lire Dick sans à-prioris c'est pénétrer dans son univers intriguant et obsessionnel.
"Le Maitre.." n'y échappe pas. La patte Dick est présente. C'est peut-être ce qui fait tout son charme au roman.

		Citation : on apprécie d'autant plus Dick et son oeuvre quand on a lu une bio détaillée du bonhomme

Sans aucun doute, si j'entends bien "apprécier". Car sinon, j'ai apprécié Dick avant de lire la(es) bio(s), et alors, en dehors de cette équivoque possible sur le terme apprécier, une seule chose est sûre : on apprécie moins ses bios quand on a lu Dick... ^^

C'est un livre étape chez Dick, qui tentait quelque chose d'autre. Pour Robinson, c'est un "bond en avant" dans l'oeuvre de l'auteur, autant dans la structure que dans le style. Il relève que pour Pagetti, la première manière d'interpréter le livre est que la situation "les allemands ont gagné la guerre" est à prendre au pied de la lettre, et que "l'esprit de fascisme est toujours fort", que "les sociétés internationales qui soutenaient hitler sont toujours puissante" tout comme le racisme, les génocides, le nationalisme etc. Je ne vais pas plus loin.

Pour moi, il faudrait que je le relise, mais c'est un bon souvenir, plus fin, en un sens que d'autres Dick, avec une note mélancolique. Ca fait longtemps que je ne l'ai lu.
Si l'on ajoute que c'est - je suppose - une uchronie notable dans l'histoire du sous-genre, que le livre a - selon l'auteur, donc à caution - écrit en partie grâce au Yi-king, livre acteur dans le livre même - et qu'il fut récompenser d'un Hugo, je pense que nous pouvons penser qu'il va remonter dans la PAL de certaines personnes influençables ^^

(là, je crois pas que j'ai marqué un point... hihihi !!!)

		Citation : nous pouvons penser qu'il va remonter dans la PAL de certaines personnes influençables ^^

:-P
Suffit de choisir de bonnes influences et "influençable" devient une qualité :-)

		Citation : . Ca fait longtemps que je ne l'ai lu. Si l'on ajoute que c'est - je suppose - une uchronie notable dans l'histoire du sous-genre, que le livre a - selon l'auteur, donc à caution - écrit en partie grâce au Yi-king, livre acteur dans le livre même

Et écrit dans une cabane miteuse à l'écart de chez lui !

Sans compter la dédicace à sa femme, qui doit faire convulser les féministes de toutes poiles :p

		Citation : Sans compter la dédicace à sa femme, qui doit faire convulser les féministes de toutes poiles :p

Mouais, ça dépend
C'est vrai que les hommes sont casse-pied et ne peuvent pas nous laisser un peu tranquille :-P

Ah, non, Gracie tu te trompes, je ne peux pas laisser passer !
C'est : "les femmes sont casse-pied et ne peuvent pas nous laisser tranquille" (jouer aux cartes, lire le journal, écrire un chef-d'oeuvre dans une cabane miteuse)

Sinon, c'est : "les hommes sont bordéliques, désorganisés, et ne savent pas prendre de décisions".



C'est bien ça, non ? Parce que sinon, je fais l'inverse depuis le début ^^ !

Lu d'une traite la très bonne nouvelle de Roland C. Wagner, H. P. L. (1890-1991).



Je lis maintenant l'Œcumène d'or de John C. Wright, excellent.

Quoi, morca, tu contredis P.K. Dick ?!

		Citation : C'est : "les femmes sont casse-pied et ne peuvent pas nous laisser tranquille" (jouer aux cartes, lire le journal, écrire un chef-d'oeuvre dans une cabane miteuse)

Je joue aussi aux cartes et je lis aussi le journal :-) Mais les chefs-d'œuvre, ça je ne sais pas faire
Mais les hommes ne savent rien faire seuls et sont toujours en train de nous harceler "et comment je fais ça ? Et est-ce-que tu crois que.... Et est-ce-que tu peux m'aider ?" etc. etc.

		Citation : "les hommes sont bordéliques, désorganisés,

Non, ça on sait très bien faire aussi (Ah les idées reçues ! Cette vilaine image de la bonne maitresse de maison)

		Citation : et ne savent pas prendre de décisions".

ça oui, ça rejoint ce que je disais tout à l'heure

Sinon, toujours pas acheté HPL, mais j'ai déjà pleins de RCW sur ma PAL... (5 exactement ! pfffouuu, ce retard dans mes lectures)

L'arbre à bouteille de Joe R. Lansdale, premier tome des aventures de Hap Collins (blanc, hétéro et démocrate) et Leonard Pine (noir, gay et républicain).

Lansdale est immense, tout simplement !

		Citation : Je joue aussi aux cartes et je lis aussi le journal :-) Mais les chefs-d'œuvre, ça je ne sais pas faire

Et bien, tu dois avoir raison, car je joue pas aux cartes et je lis pas le journal ^^