Vivre juin, un livre à la main

		Franz : Tu peux développer? Pour le moment cette trilogie est dans ma PAL spéciale vacances, mais comme les places y sont chères, je veux être sur de n'y mettre que du premier choix! :)

Hum... c'est difficile à expliquer. J'ai adoré cette série et je la classe sans hésitation dans mes livres favoris. Mais c'est difficile à expliquer.

Deux éléments importants. En premier, Wright image un futur démentiel débordant de technologies, d'intelligences artificelles, de réalités virtuelles, d'humains immortels divisés selon leur choix de vie ou de système nerveux. Ce bouquin es un gros trip SF parfaitement maîtrisé par l'auteur. Il te suffit de lire les vingt premières pages pour comprendre dans quel genre d'aventure tu t'embarques. En second, la profonde sympathie que m'ont inspiré certains protagonistes. Il y a énormément de seconds rôles et revoir certains au fil des pages fut un réel plaisir.

Comme je disais, c'est difficile à expliqer. Ou plutôt j'ai difficile à expliquer. TJ en parlerait certainement mieux que moi.

On en avait déjà parlé il y a un certain temps effectivement . Un élément très important : le style . Lobo l'avait qualifié de baroque à l'époque , et à la réflexion , c'est très approprié . Peu d'action , beaucoup de discours , c'est un élément capital du charme de cette trilogie à mon goût . J'espère sincèrement que la traduction a été à la hauteur .
Ceci dit le roman ne laisse pas indifférent : on adore ou on jette l'éponge très vite ...

		Jekub : sa non-chronique sur la mort de Kennedy

???
Kekséksa?


Sur l'assassinat de J.F.K, j'aime particulièrement la courte nouvelle de J.G.Ballard, L'assassinat de John fitzgerald Kennedy considéré comme une course automobile en descente*, qui commence ainsi :
"Oswald était le starter.
Depuis sa fenêtre, située au-dessus de la piste, il lanca la course en tirant avec le pistolet de départ. Il semble que le premier coup de feu n'ait pas été correctement entendu par tous les concurrents. Dans la confusion qui s'ensuivit, Oswald tira deux nouveaux coups mais la course était déjà commencée.
Kennedy prit un mauvais départ"

*inspirée par le texte d'Alfred Jarry, La Passion considérée comme course de côte.

		Citation : En tout cas, Bukowski vient se nicher à mes yeux aux côtés de Palahniuk et de Ellis.

N'oublie pas Fante, que Hank admirait énormément.
Et puis, dans un registre un peu différent, on ne peut pas rater le grand Henry Miller.