Vivre juin, un livre à la main

		Citation : ...De toute façon, tout est de la faute de Lacroute !

Même pas vrai..!
A aucun moment de ce threadt je n'ai parlé ni du Général de Gaulle ni de Supertramp en mode monophonique.
Peut être quelqu'un d'autre mais pas moi.
Oh, hein, parce que bon alors non mais..!
Et puis qui a dit que "Qui veut gagner des millions" était un remake moderne du préhistorique "Qui veut gratter mes morpions" (CromagnonTV, canal 102)...? Peut-être quelqu'un d'autre, je me repète, mais pas moi, hein, faut pas pousser.

		Citation : Picasso était le premier à dire qu'il faisait de la merde que les gens s'arrachaient des millions ;

Hum, référence ?

		Citation : ses oeuvres préférées, il les offrait à ses amis et on en a retrouvé une quantité pas croyable chez lui après sa mort

Hum. Imaginons que ce ne soit pas caricatural, je ne vois même pas le problème.

		Citation : Quant à l'attrait de l'oeuvre de Dick sur les imaginations d'autres écrivains (Priest ou d'autres...), je ne souhaitait en aucun cas vouloir dire que ces gens sont des crétins mais juste que leur imagination est (peut-être) un peu trop prolifique

Sur la question de l'interprétation, c'est ce qui est dit - à propos des lecteurs. Je ne fais qu'étendre le public aux auteurs - qui sont lecteurs, mais sans doute spécialistes, donc habituellement peu comptés. Spécialistes, donc moins facilement dupes, on peut imaginer.
Quant à crétin, je conclus moi-même sur la fin de ton intervention. En effet, tout simplement, si je crois que :
1. un type fait des interprétations par trop imaginative sur une oeuvre alors que :
2. "elle n'a rien à dire" et qu'il s'agit
3. "d'une vaste arnaque" je trouve que cela suffit à dire qu'il s'agit de crétins étant donné la vacuité totale et le fait que (arnaque) ils se fait couillonner - et facilement en plus...
C'est une déduction que je fais moi-même, un peu comme si, voyons...
J'ai pas d'exemple car, en fait, je ne trouve pas vraiment d'objet qui n'aient pas de sens... Bon, comme si qqun trouvait la raison d'être de l'univers dans une crotte de chien (mais méfiance, ça pourrait se tenir ^^)

		Citation : à trop aimer, on perd le compte parfois

A trop détester manifestement aussi... ^^

		Citation : "Dick, c'est de l'arnaque - Gui ^^" que tu dois ajouter à ta collection, mais "Les bouquins de [Dick] sont juste une vaste arnaque"

Je ne sais pas si "vaste" est si important, mais DIck suffit à vouloir dire "Bouquin de Dick". Comme "Picasso, ma fille fait pareil", il ne s'agit évidemment pas de le copier dans ses faits et gestes du matin au soir. ceci allège la tournure, je trouve ça préférable... Sinon tant pis : je signerais "un amateur de sf d'un forum sur la culture sf qui a un avatar en forme de robot parkynsonien"... ^^

		Citation : Sans rancune : tu sais que je t'aime

Pour la première partie aucun problème. Pour la deuxième, je ne sais pas : d'habitude, quand on me dit ça la première fois, ça finit au lit... Et là, je...
Non, rien... ^^


Jim, reviens vite !!!!!!!!

Jim

		Citation : Je vous propose un cessez-le-feu (tout provisoire, soyez rassurés ;-), le temps de trier et d'ouvrir de nouveaux threads...Je m'y attelerai cette nuit parce, là, toute suite, j'ai un train à prendre !

Oui, mais si c'est un train de nuit, on sera dans l'attente, sans savoir, bavant d'impatience. Tu t'es renseigné ? C'est pas un train de nuit, hein ? Rassures nous..!

JIM, t'as pas pris l'avion, les A Machins..?
JIM

La référence de la déclaration de Picasso ? Un de mes profs d'Histoire de l'Art, à l'époque où le monde était jeune : j'ai oublié le nom ; ça invalide totalement ma déclaration ?

Quand à "ses oeuvres préférées", elles n'ont pas grand-chose à voir avec ce qu'il a vendu le plus cher : le portrait qu'il a fait d'un de ses petits-fils déguisé en clown, en particulier, est d'une vibrance rare. Ses conquêtes aussi ont souvent été représentées d'une manière tout à fait sensible et avec la maîtrise exceptionnelle qui était la sienne (savais-tu qu'il lui arrivait de peindre jusqu'à 40 – oui, 40 – tableaux par jour ?) jusqu'au moment où elles le faisaient chier (ce qui arrivait assez vite, soit dit en passant...) d'où toutes "les merdes que des gens lui achetaient des millions" : tu n'auras aucun mal à en voir, les musées en sont plein

Pour ce qui est de l'interprétation, l'imagination et les crétins, je voulais dire que l'hypersensibilité des uns a un peu tendance à exagérer les qualités des oeuvres des autres : les esprits littéraires – qui sont légions dans le microcosme, comme tu le sais – ont souvent tendance à se laisser emporter par leurs émotions, d'où des jugements pour le moins discutables en ce qui concerne Dick, entre autres. C'est d'autant plus paradoxal que la SF est souvent présentée comme une littérature d'idées, c'est-à-dire un domaine où les émotions ne devraient avoir qu'une place restreinte – même s'il s'agit de littérature, domaine hautement sensible comme on le sait : un autre des paradoxes du genre... Bref, il y a là comme une forme plus que manifeste d'exagération. Sinon, pour préciser une bonne fois pour toutes, je ne déteste pas Dick, je l'ignore, c'est plus simple

Finalement, mon robot n'est pas parkynsonien : il tourne au diesel =P

		Citation : Pour la première partie aucun problème. Pour la deuxième, je ne sais pas : d'habitude, quand on me dit ça la première fois, ça finit au lit... Et là, je... Non, rien... ^^

Fais pas ta timide : ma femme est très arrangeante, tu verras... ^^

Nostromo -> je crois que tu es le seul à trouver quelque logique que ce soit dans ta phrase : les comparaisons entre art et littérature aboutissent rarement sur du concret

		Citation : La référence de la déclaration de Picasso ? Un de mes profs d'Histoire de l'Art, à l'époque où le monde était jeune : j'ai oublié le nom ; ça invalide totalement ma déclaration ?

Peut être avait il une dent contre Picasso.
Les profs d'histoire de l'art n'ont pas la science infuse. Un de mes profs de théorie des arts, qui écrit sous le nom de Paul Ardenne pour ne pas le citer, n'avait même pas remarqué que le chiotte de Duchamp était à l'envers.

		Citation : Nostromo -> je crois que tu es le seul à trouver quelque logique que ce soit dans ta phrase : les comparaisons entre art et littérature aboutissent rarement sur du concret

Je ne pensais pas à une comparaison entre les deux mais plutôt à une espèce d'ouverture d'esprit et un sens de l'auto-dérision.
Jim ?

Si l'on dévie sur une discussion sur l'histoire de l'art, Jim (bon sang, t'as raté ton train, Jim ?? ^^) va s'arracher les cheveux...

Pour Picasso, je ne connais pas vraiment. J'ignore si on le voit tant que ça, mais il est clair qu'il n'est plus à l'ordre du jour. Sans doute parce que - malgré l'effet de son vivant - il ne s'agissait pas d'un renouveau de la peinture, mais bien de sa fin en feu d'artifice, et que l'art contemporain est plutôt sur les rails des logiques Duchamp-warholiennes, malgré un flou depuis quelques temps.
Ainsi, je n'ai pas de références et de connaissances sur le personnage. S'il a vendu très cher des choses qu'il trouvait mauvaises, pourquoi pas. Qu'il ait pu peindre 40 tableaux par jour ne me fait ni chaud ni froid - la qualité (bonne ou mauvaise) ne se mesurant pas à la rapidité d'exécution.
Ceci n'amoindrit pas pour moi la qualité de nombre d'oeuvres, mais il s'avère que ce travail est un des points nodaux d'une époque finissante, disons du temps de l'école de Paris et de la prédominance française et, sur un temps plus long, européenne, qui se transvasera au "centre de gravité civilisationnel" si je peux dire ça comme ça : les USA.
Dans tous les cas, poser en premier - voire seulement - sur Picasso de tels éléments me semblent plus proche d'un effet d'agacement plutôt que du résultat d'une réflexion sur les motifs et les raisons de sa place dans l'histoire de l'art.

		Citation : les esprits littéraires – qui sont légions dans le microcosme, comme tu le sais – ont souvent tendance à se laisser emporter par leurs émotions, d'où des jugements pour le moins discutables en ce qui concerne Dick, entre autres.

Je n'en suis pas sûr. Si j'ai souligné Priest d'une manière un peu provocatrice, c'est qu'à première vue, j'ai du mal à croire que cette personne, pour qui - pour l'instant du peu que j'ai lu - j'ai un certain respect pour les écrits soit aussi apte à être dupe. Je pourrais - plus proche de nous en un sens - parler de Wagner ou de Ligny, des personnes qui m'ont l'air de connaître - à leur manière - leur sujet - tant l'histoire de la sf que - et en premier - les problèmes de l'écriture et de la construction de récit. J'ai du mal à croire qu'ils soient si faciles à duper non plus. La liste pourrait être longue, des auteurs qui ont trouvé Dick intéressant, non seulement longue, mais pas d'aujourd'hui, donc pas forcément du "microcosme" actuel. On en trouvera sûrement qui ne l'apprécie pas - et je ne suis pas sûr que ce soit les plus "cérébraux".
Que Dick soit si représenté, qu'on en fasse des films - pas terribles des fois, hélas - qu'on le voit apparaître dans de nombreux livres, qu'il soit réputé, n'est pas pour moi une question importante. Que cela énerve certains, je ne m'en inquiète donc pas plus que ça. Mais que cela amène à dire - tu n'es pas le seul, bien sûr - qu'il s'agit d'arnaque sans fond - me paraît - comme pour Picasso - des jugements peu "objectifs".
Cette représentation, s'il est est excessive (hypothèse - et en regard de quoi) ne durera sûrement pas, mais je gage que sa place est assuré dans l'histoire littéraire - de la sf en particulier. Je suis peut-être naïf, mais je ne connais pas de figures que l'histoire ait retenu sans raison. Cela ne veut pas dire que ceux qui ne sont pas retenu n'aient pas eu d'intérêt, voire n'était pas plus intéressants par certains abords.

La liste des auteurs sf qu'on tente régulièrement de passer à la trappe serait à dresser. Dick, Van Vogt, Asimov en premier. Verne dans une moindre mesure. Souvent parce qu'ils ne sont pas replacés dans le contexte. Mais des fois j'aime à penser que dans le "microcosme" hautement spécialisé du lectorat sf, il ne fait pas bon acquérir une certaine notoriété - surtout de se faire connaitre au delà du champ des aficionados.

		Citation : une littérature d'idées, c'est-à-dire un domaine où les émotions ne devraient avoir qu'une place restreinte

Je ne suis pas sûr, et je ne suis pas sûr que je sois le seul à ne pas être sûr.

		Citation : Sinon, pour préciser une bonne fois pour toutes, je ne déteste pas Dick, je l'ignore, c'est plus simple

Et bien, pourtant, ton clavier a augmenté son usure ^^ !

		Citation : Et là, je... Non, rien... ^^

		Citation : Fais pas ta timide : ma femme est très arrangeante, tu verras... ^^

Non je voulais dire : j'éventre, je coupe en morceaux, je mets dans une baignoire de la cave, je verse de l'acide, j'évacue, ce qui reste je brûle au four, je verse dans le béton, je jette dans la loire...
Mais si ta compagne est partante, ma foi, on peut s'arranger ^^ !

En tout cas, pas d'inquiétude. Il n'y a rien de personnel là-dedans, et de toute façon : j'ai découvert Dick avant tout ce battage - ou je n'étais pas au courant - avant sa mort, en fait. Tout le monde pourrait détester, cela ne changerait rien pour moi.
Ton intervention, et notre opposition, sur ce thème permet de tailler le bout de gras. Ca fait du bien de temps en temps... ^^ Surtout si on déborde. Maintenant, si de temps en temps, on pouvait trouver une cible originale, ça changerait (mais je ne pourrais sûrement pas participer).

Voyons... Brunner, c'est nul non ?
Ah, non, j'arrive pas à y croire, ça marche pas ^^

Waouh! ça, c'est un message clair et fort, lacroute. On se croirait dans Limbo. N'EST-CE PAS ?

Vous ne pouvez donc pas vous empêcher de jouer à la guerre, bande de chenapans... ;-)


Voilà, voilà, je lance de nouveaux threads
(et bon courage à kgb s’il souhaite ajuster celui-ci, de manière à éviter trop de doublons.. !)

		Olivier : 188 contes à régler de Sternberg, illustré par Topor : le bonheur en deux noms. Avec une préface passionnante, où l'auteur revient sur sa carrière chaotique (que je conseille aux pourfendeurs et amateurs de Moi, Asimov).

Me rappelle pô de la préface :-/
J'ai dû passer directement aux contes; il faut que je relise ça fissa.


>> Gui
Je suis désolé mais je vois nettement deux catégories d'écrivains : les vivants et les morts...------------>[ ]

Le Monde enfin de Jean-Pierre Andrevon.
Pas ce qu'il a fait de mieux, mais tout de même bon.

Pas encore lu Limbo, Jim. Mais je connais le principe, présent dans le roman, de cette typographie d'appel via des caractères énormes.

J'ai dégotté cet après-midi en neuf dans un dépot-vente 6 receuils de 3 magazines BD sous le titre de "Ere Comprimée" (2 Euros la bête). Le tout est énorme et pèse son poids.
Je ne connaissais pas du tout, celà semble dater d'une vingtaine d'années.
Outre les BDs N&B qui me semblent pour l'instant esthétiquement correctes, on y dégotte des nouvelles apparamment dans leur intégralité. Les auteurs sont connus:Kate Wilhelm, L. Moore. On y trouve aussi des trucs de fond: Silverberg, Kate Wilhelm, L. Moore; des critiques de films et de livres... Et je n'ai pas le temps de tout fouiller.

Quelqu'un connaissait ?