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Sujet proposé le 01/06/2009 à 19h59 par Algernon |
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RE : Vivre juin, un livre à la main
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10/06/2009 à 11h51
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| | | | | | Citation :
Ce qui m'intrigue dans l'intervention de Goimard |
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Ce qui m'intrigue, c'est le titre. Car comme le souligne Olivier, c'est plus psychiatrique.
Bien sûr, la psychiatrie n'a pas le monopole des psychoses, mais la référence au trouble Bipolaire renvoie directement au DSM.
Pour note, la maniaco-depression est, psychanalytiquement parlant, une psychose, soit une structure. Malgré le pont qui est fait, cela reste, avec le DSM un syndrome (un trouble) dont la nomenclature vient, de mémoire, à la base, non avant tout d'une observation clinique mais de la création d'une molécule. En effet, les conflits d'intérêt entre industrie pharmaceutique et DSM sont de plus en plus clair, et un certain nombre de maladie ou symptôme apparaissent après qu'on ait trouvé le médicament... hinhinhin ! Ne dites pas : c'est n'importe quoi ! Dîtes : c'est américain.
L'abord est moins de structure que symptomatologique, semble-t-il.
Sur le conflit et le bipolaire, d'ailleurs, le DSM V devrait ouvrir la voie au syndrome bipolaire infantile. Le Dr Biedermann qui s'en occupe particulièrement avait d'ailleurs omis de déclarer 1.6 millions de $ que les industries pharmaceutiques lui avaient refourgué à cet effet.
Titrer "et la psychanalyse" puis se référer au DSM me parait étrange, au point que, n'étant pas de la partie, je peux dire en toute impunité que Mr Goimard n'en étant pas non plus, il ferait mieux de passer à autre chose.
Maintenant, j'ai pas lu le texte non plus... ^^ Je gage cependant qu'il s'agit d'un petit texte qu'il voulait faire, qu'il y a mis ce qu'il a pu, et que l'ajoût "reflexion pour un débat" est de la pure fiente de baleine. Il n'y en aura pas, et il le savait bien en écrivant. Ca justifie simplement que ce soit si superficiel.
Ne le lui répétez pas mais je crois que Franz a trouvé une autre nomenclature : "dunophile irrécupérable"...
Si on trouve un remède on pourrait vendre ça au DSM...
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 C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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dernière édition : 10/06/2009 à 12h02
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RE : Vivre juin, un livre à la main
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10/06/2009 à 12h18
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| | | | | | Citation :
Cette désignation était un rajout de ma part. |
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ah, bon, alors je retire ce que j'ai dit... !
Du coup, je n'ai rien ni contre le titre, ni contre Goimard.
Tant mieux, parce que pour l'instant, de ce que j'ai lu, j'aimais bien Goimard. ^^
Pour la note finale, croyant qu'il mêlait référence au DSM et psychanalyse, j'ai déduit - rapidement certes, mais justement je crois (yais) - la superficialité de l'abord Goimardesque. Je retire ceci également.
Néanmoins, l'ajoût laissant supposer ce qu'il laisse supposer, je ne suis pas étonné que tu ne t'oppose pas sur ce point...^^
Ah, oui, la prochaine fois, Jim, dis-le par mp, je pourrais éditer, j'aurais l'air moins con devant les générations futures :D !!!
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 C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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dernière édition : 10/06/2009 à 12h22
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RE : Vivre juin, un livre à la main
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10/06/2009 à 18h54
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| | | | | | Nostromo :
Lorsqu'on lit un livre de Priest on sent l'auteur démiurge derrière son oeuvre,lorque je lis un roman de Dick l'émotion vient autant de l'histoire en elle même que de la façon qu'a l'auteur de se débattre avec lui même,ses obessions et ses faiblesses,son ironie et ses doutes sur son propre travail transparaissent dans l'effilochement de ses intrigues,les défauts et les qualités des personnages sont les siens,pas d'écran ou de jeu avec le lecteur dans Dick |
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Et après ça on va pisser sur la litgén et ses autofictions... Mouarf !
| | | | | | Nostromo :
Dans un de ses essais Philip Roth disait que l'on pouvait classer les ecrivains en deux catégories :
Les Peaux rouges et les visages pâles, |
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Alors ça, ces distinctions binaires noir/blanc, c'est l'exemple type des traumatismes qu'a asséné la religion catholique à toute notre civilisation : si c'est pas bien, c'est mal, si c'est pas l'un, c'est l'autre, si c'est pas noir, c'est blanc, et surtout pas de niveaux de gris intermédiaires ; on raisonne à base de 0 ou de 1 et on s'étonne que notre société devienne toujours plus inhumaine
Tiens, ça me rappelle ce que me disait un copain étudiant en socio il y a 15 ans : selon les grosses têtes qui ont tenté d'agrandir la sienne, il n'y a que 2 catégories de personnes, les dominants et les dominés ; pas le droit d'être entre les deux ou un peu des deux à la fois selon l'humeur, c'est interdit !
Franchement, ça me fait marrer, ces conneries : comme si l'âme humaine pouvait être réduite à deux états =P
Bref...
Lacroute, je suis assez d'accord avec Jekub : c'est un peu simple tout ça, même si en partie vrai (un peu comme le coup du binaire présenté à la va-vite ci-dessus...) ; un auteur, un vrai, racontera quelque chose avant tout : Priest est un conteur d'histoires où le truquage de la réalité joue souvent un rôle mais au moins il y a un scénar', des persos, une lutte, des intérêts divergents résultant en une forme de conflit qui trouve une forme d'issue, bref une histoire ; Dick, de son côté, raconte n'importe quoi et tout le monde trouve ça génial parce que c'est tellement tarabiscoté que chacun peut y trouver ce qu'il cherche (et dieu sait que les lecteurs de SF ont de l'imagination, ce qui n'arrange rien dans ce cas précis...) : quand une oeuvre propose une telle profusion d'interprétations c'est bien qu'elle n'a rien à dire pour commencer pour la simple et bonne raison qu'elle n'a aucun fil directeur. "Peut-on être un génie en ne disant rien ?" : à la limite, c'est le seul intérêt de l'oeuvre de Dick, la seule question qui s'en dégage – et même pas forcément pertinente d'ailleurs, puisqu'elle contient sa propre réponse
Les bouquins de ce type sont juste une vaste arnaque
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 « Fouiller son âme, quoi de plus mortellement ennuyeux. Mais échanger pour de bon des signaux avec Mars, voilà une tâche digne d'un poète lyrique. » - Ossip Mandelstam
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RE : Vivre juin, un livre à la main
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10/06/2009 à 20h09
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Sérieux..!
Je ne sais plus ou j'en suis..! "Maman crie t'il..!"
Comment as t'on fait tout çà, bongu de diable.
J'ai du pondre quelquepart un post polyazymuthé (J'm the Big Digressor Of CSF).
J'ai l'impression (et c'est même quelquefois une certitude) d'être fautif face à ces sujets divers qui me relancent:
via Dick/Priest pour les uns,
via Dick seul pour certains,
via Priest seul pour d'autres,
via la dualité oeuvre/auteur chez Dick pour X, chez Priest pour Y, chez Dick et Priest pour Z;
via les biographies d'auteurs (qui gitent sur un autre fil) pour certains,
via d'autres trucs qui fourmillent de ci de là, sans rime ni raison, sans ancrage raisonné.
En gros je suis largué, paumé. Cours Lacroute cours..!
On est où...? Hein, où qu'on est..? Avec Dick, avec Priest, avec Dick sans Priest, avec Priest sans Dick, avec Dick sans Priest, sans l'un ni l'autre ?
Je cherche et ne trouve pas. Il y a un tas d'échos simultanés et aucun ne me dit la même chose.
On s'est fendu d'un trip à l'origine linéaire et pépère, routinier et mensuel répétitif ("Vivre juin, un livre à la main") qui, soudain, au coeur d'un post-clé (un des miens ?) s'est offert un carrefour à multiples embranchements labyrinthiques. Ce thread à polyfils multicolores tisse anarchiquement une toile incompréhensible (du moins à mes yeux)
Il me semble discerner des multiples sujets de discussion, presque antinomiques courrant sur la même piste.
Faut trier.
Jim, tu t'es proposé il y a quelques posts sur le fil. Remettre de l'ordre dans tout çà. Tu me parais la personne de la situation. Car guère encore englué dans le mélange. Pas que je te refile la patate chaude. Plutôt parce ce que je me sens incapable de discerner les têtes de sujets dans tout çà.
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RE : Vivre juin, un livre à la main
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11/06/2009 à 01h46
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| | | | | | Citation :
Dick, de son côté, raconte n'importe quoi et tout le monde trouve ça génial parce que c'est tellement tarabiscoté que chacun peut y trouver ce qu'il cherche |
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Autre possibilité : tu n'y trouve rien là où d'autres y trouvent des motifs.
Désolé de trouver une autre interprétation.
| | | | | | Citation :
Priest est un conteur d'histoires où le truquage de la réalité joue souvent un rôle mais au moins il y a un scénar', des persos, une lutte, des intérêts divergents résultant en une forme de conflit qui trouve une forme d'issue, bref une histoire |
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Heu, chez Dick aussi on trouve ça. Bien sûr, d'un autre côté, on peut considérer que le cycle de Tschaï est le summum de la création littéraire. Chacun voit midi.
Au-delà de Dick, chez qui ont trouve des trames classiques, méfiance de ces logiques, qui me rappelle un peu, sur une certaine peinture du XXème : '"mais, ça ne représente rien, ça ne veut rien dire".
Tu oublies aussi quelque chose sur Priest. L'auteur dit lui même que Dick est une de ces influences - Pour la séparation, il signale d'ailleurs que "Le maître du Haut-chateau" a été une influence majeure. Si tu penses que Dick n'écris rien, tu as donc omis de dire que Priest, qui visiblement y voit quelque chose, est un crétin.
Je m'évite la longue recherche de tous les noms d'auteurs qu'il faudra affubler de ce sobriquet, t'évitant par la même la déconvenue.
| | | | | | Citation :
quand une oeuvre propose une telle profusion d'interprétations c'est bien qu'elle n'a rien à dire |
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J'ai plutôt tendance à penser qu'une oeuvre est justement à même de permettre beaucoup d'interprétations. L'interprétation, ce n'est qu'un sens à donner. Comme une flèche dans une pomme. Un trait par où la prendre, mais dans son ensemble, elle échappe toujours : l'oeuvre est une sphère de sens.
Après la deuxième bière, je peux me remémorer des phrases :
Freud, il met du sexe partout - domaine public
Les lacaniens, c'est une secte - deux "gens" dans une soirée
Duchamp, c'est de l'art ça ? - domaine public
Picasso, ma fille fait pareil - domaine public
Joseph Beuys, un charlatan - Art Press
Gainsbourg, il chante même pas - ma mère *
Sattouf, il ne sait pas dessiner (valable pour sfar et quelques autres)
J'ajoute à ma collection : Dick, c'est de l'arnaque - Gui ^^
A la tienne !
* J'avais répondu : "on ne critique pas un type comme ça quand on est né au milieu de ses casseroles, qu'on vit au milieu de ses casseroles et qu'on va crever au milieu de ses casseroles." Faut être vache des fois.
Sinon, perso, je sais ce que Dick et d'autres m'ont apporté. Si d'autres, ça le fait pas pour eux, bin... c'est pas grave hein ^^ !!!
Et tiens, je supporte toujours AEVV aussi... ^^
Edit : Ah, d'ailleurs, à propos de AEVV, n'oublions pas, il faut dater. Dick et Priest ne sont pas vraiment de la même génération et s'inscrivent non seulement dans des lieux différents, mais également des temps, ce qui, vous le savez bien, signifie dans un autre moment de l'histoire de la sf. Vous le savez, mais ça fait pas de mal de le rappeler...
re-note :
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Franchement, ça me fait marrer, ces conneries : comme si l'âme humaine pouvait être réduite à deux états =P |
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Ce serait bien pourtant ! Ca éviterait de se prendre la tête à y trouver des sens multiples, y'aurait un fil directeur clair, y'aurait moins d'interprétations ! ;P
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 C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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dernière édition : 11/06/2009 à 02h18
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