Lire en janvier, pour bien commencer l'année

		Citation : Cordwainer Smith est tellement magique!

Je n'ai pas ressenti de magie. Je suis triste !

Certains moments du livre sont naifs et/ou ennuyeux, mais je n'ai pas encore eu de vraies bonnes surprises au milieu de ces nouvelles, ni du sublime, ni du beau. Et pourtant, je m'attendais à de très belles nouvelles ayant lu vos avis sur les vieux threads de CSF.

Les quelques éléments de SoW naissent de la qualité des personnages, qui sont souvent des idées très originales: les sous êtres, la fille-chat, les seigneurs, les pilotes des voiliers de l'espace, les norstaliens télépathes, ou la tortue humaine nommée T'ruth dont la personnalité a été imprimée d'une femme morte...
Les personnages sont donc très particuliers, et inventifs mais leurs histoires ne me touchent pas.. Je souhaite quand même finir le SdI, preuve que je n'y suis pas totalement hermétique. Mais, effectivement, je le lis très très lentement...

		Franz, solidaire, a écrit : Désolé de voir un collègue patauger dans les SDI: Cordwainer Smith est tellement magique! Bon, cela dit, on peut s'attendre à tout de la part de quelqu'un qui a apprecié Radix, hein JC ;-)

+1 avec la première phrase, mais pardon : j'adore Cordwainer Smith et j'ai AUSSI apprécié Radix :-D !

Lu le tome 7 des Territoires de l'inquiétude, série d'anthologies fantastiques concoctée par Alain Dorémieux.

Pas le meilleur du lot.
ça commence pourtant bien avec le récit de bit-litt sans romantisme de Suzy McKee Charnas (on est plus prêt de Carrie que de Twilight) et une brève nouvelle de Ray Bradbury où se succède en un claquement de doigt euphorie et terreur.
Mais ensuite vient un long tunnel de textes décevants, à des degrés divers, dont des tentatives plus ou moins convaincantes d'auteurs estampillés SF (l'histoire de Jean-Claude Dunyach part d'un cadre original mais ne va pas bien loin et est trop prévisible; celle de Richard Canal, sur un thème tabou, est bien meilleure, seule sa construction m'a paru un peu bancale) ou d'anthologistes (les variations d'Al Sarrantonio sur le père Noël et le croquemitaine souffrent d'un faible style; la nouvelle du regretté Jacques Chambon manque quelque peu d'intensité mais est traitée avec une belle délicatesse, sur un sujet qui risquait vite de verser dans la mièvrerie).
Heureusement, l'ensemble est brusquement relevé par les deux derniers textes, oeuvres d'auteurs confirmés du genre : Dennis Etchison et Dean Koontz.

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J'entame Petite musique de nuit, recueil (multi-genres) de Lucius Shepard...

Bonne lecture, Jim ! J'entends avec impatience ton avis sur ce recueil que j'ai pour ma part beaucoup aimé.

Smith me laisse perplexe... J'ai essayé deux fois et calé les deux fois. Pourtant j'ai le sentiment de passer à coté d'un grand bouquin... Et j'hésite à faire une troisième tentative.

Je viens de passer quelques mois hors de la SF, j'ai terminé avec Millénium, c'est dire. Ce type avait de l'avenir, dommage.
Je reviens avec Millecrabes, de PJ Hérault (chez Interkeltia), et le 2eme recueil de nouvelles consacré à son héros Cal de Ter (je sais je suis dedans, mais les autres sont tellement meilleurs).

		Pitchounrunner avoue sa perplexité : Smith me laisse perplexe... J'ai essayé deux fois et calé les deux fois. Pourtant j'ai le sentiment de passer à coté d'un grand bouquin... Et j'hésite à faire une troisième tentative.

Oublie-le pendant 10 ans, et ré-essaie ensuite ;-), faut laisser mûrir un peu, pitêt.

Un début d'année relectures chez moi.
En ce moment Charles Duits, Ptah Hotep.

J'ai fini Préférences de Julien Gracq, un recueil passionnant.
A travers ses critiques (de la vie littéraire dans La littérature à l'estomac, de Sartre et du Nouveau roman dans Pourquoi la littérature respire mal) aussi bien que dans ses éloges (Chateaubriand et Lautréamont ! mais aussi Barbey d'Aurevilly, le surréalisme et le romantisme allemand ainsi que Sur les falaises de marbre de Jünger), c'est presque tout l'univers littéraire (il n'y manque finalement que Stendhal) de Julien Gracq qui se dévoile sous nos yeux, qu'il analyse avec une finesse et une acuité absolument remarquable. En particulier sur Lautréamont (il en profite pour éreinter Le grand Meaulnes, que j'ai toujours trouvé niais, puéril et mal écrit).

J'ai continué sur L'art de la guerre de Sun Tzu, édité et traduit par Jean Levi (le sinologue de l'EDN). Edition passionnante, où se sent la passion et l'érudition de Jean Levi, qui a le grand mérite d'historiciser ledit art, et montre précisément en quoi il est particulièrement daté. Les parallèles sur Clausewitz sont passionnants. Il aurait juste pu parler un peu de Machiavel, même si son Art de la guerre à lui est avant tout politique.

Un recueil de nouvelles hautement recommandable de Colin Thibert : Tirez sur l'ambulance, où l'humour noir confine au grandiose. Avis aux amateurs de rigolade et de nouvelles à chute.

Je commence ma relecture du deuxième tome de Marx en Pléïade. Comme toujours Maximilien Rubel est aussi passionnant et iconoclaste qu'érudit. Economie et philosophie (aka Manuscrits de 1844) est donc au menu des jours à venir.

Plongée avec plaisir dans Océanique. Finalement, à petite dose, je peux apprécier Egan 0-o. Ou alors il est meilleur nouvelliste que romancier... Les 2 ne s'excluant pas...

J'ai lu Jonathan Strange et Mr Norrell, de Susanna Clarke : très original, très bien écrit (il faut aimer le style des romans anglais du XIXe, mais c'est mon cas, donc pas de souci), mais bon... Je ne suis pas vraiment arrivée à y entrer. Il est vrai que je déteste catégoriquement la majeure partie des persos, ce qui n'aide pas :-s. Je sais que c'est de la Fantaiiiiiiiizzzzzzzzziiiiiiiiiieeeeeeee, mais quelqu'un l'a lu ?