En 2020, que les bons films fassent de bons nervins.

		Olivier, sur Invisible man : Je sauve toutefois l'actrice principale, qui joue plutôt bien.

Elisabeth Moss est bien, effectivement. Dommage que le film ne soit pas à la hauteur de son jeu.

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Dark waters de Todd Haynes.

Sur la base classique de l’avocat s’opposant à la grande entreprise sans scrupule, Haynes signe un très bon film, au propos édifiant, rehaussé par de solides interprétations et une remarquable réalisation (mise en scène, montage, ambiance sonore... : tout est de première qualité).

Le rappel d’un scandale sanitaire majeur, de portée internationale
(un exemple : aux Pays-Bas).

Yep , et une image assez etonnante , tres sombre la plupart du temps . de memoire pas un seul brin de soleil de tout le film!

Tu exagères ; je viens de revoir la bande-annonce et on perçoit nettement un grand soleil à plusieurs reprises ! Dans des scènes d'intérieur, au travers des vitres... ^^

Il y a en effet comme une chape de plomb (de Téflon ?) qui pèse sur le film et contribue bien à son ambiance (sans pour autant le rendre (trop) déprimant : il y a suffisamment de scènes de suspense, de thriller, pour que l'ensemble reste palpitant).

Ad Astra
Les critiques, au final, ont l'air assez élogieuses, je suis étonné. Le film est beau, certes, mais d'une beauté assez classique au final, sans surprise. L'intrique me laisse plutôt froid ou... amorphe dirais-je quand le tout donne quelque chose d'assez cotonneux. les références (2001, coeur des ténèbres..) sont un peu lourdes à porter, comme souvent.
Je plussoie avec les remarques par mes prédécesseurs sur le problème de la véracité scientifique, dans la dernière partie c'est assez douloureux.
Bref, j'ai trouvé ça pas mal mais sans plus... Ca fait vache de moyens mis en œuvre pour ce résultat...

Clairement, c'est un film qui profite d'être vu sur un écran de cinéma, là où la beauté de ses images spatiales fait le mieux oublier ses évidentes faiblesses scénaristiques.



Mais, attends... : "Le film est beau (...) L'intrigue (...) laisse plutôt froid ou... amorphe (...) le tout donne quelque chose d'assez cotonneux. (...) la véracité scientifique, dans la dernière partie c'est assez douloureux."
...
Tu parles de 2001, en fait !
--------> [ ]

[ ] ---> cependant, j'aime beaucoup 2001... ---> [ ]

RÔÔÔÔÔÔH !!

(sinon, parallèlement, je me tape les Jojo's bizarre adventures, que j'attendais depuis longtemps vu la reconnaissance dont jouit l'oeuvre et le mot bizarre... bin, je sais pas si je vais tenir cette adaptation pour écran, ça commence à me faire....)

		Citation : la véracité scientifique, dans la dernière partie c'est assez douloureux

Pas forcément d'accord.
Le fameux "trip" est un voyage dans un trou de ver.
Et concernant la fin, le roman est beaucoup plus explicite que le film, et il fait une boucle avec le début du roman : la désincarnation de la vie grâce à la science.
Et puis j'avais beaucoup aimé l'idée que les proportions du monolithe correspondent aux 3 premiers nombres au carré ; 1, 4 et 9.
L'idée d'utiliser les maths comme langage universel, que l'on trouve chez Benford, est assez séduisante.

Black Butterfly (2017)
Un homme invite chez lui un vagabond qu'il soupçonne d'être un tueur en série...

Beaucoup de rebondissements, au final un film assez sympa .

		Olivier : Pas forcément d'accord.

Oh, tu peux... Je ne m'attends pas à ce que ma blague ait force de démonstration. ^^

Pour l'invraisemblance scientifique, je songeai surtout à l'image finale du "foetus cosmique", qu'on imagine plutôt sortie d'une œuvre de Ruellan/Steiner (avec ses pointes surréalistes) que de Clarke.

PS : j'ai aimé le bouquin de Clarke (le premier roman de SF que j'aie lu...) mais quand je parle du film, j'ai l'habitude de ne me réferer... qu'au film.

Dark waters de Todd Haynes.
Vu hier soir , je confirme les propos de Jim. :)