lectures de septembre...

Tiens une petite remarque au passage en attendant que Gutboy ouvre le thread creatifs vs verbeux: dans les auteurs qui viennent d'être cités comme représentatifs de la SF française des 70's, il y en a au moins deux qui ont écrit plus de traductions que de romans originaux: Alain Dorémieux et Michel Demuth. A noter que leurs trads rendent en général bien hommage aux VOs, sans les rendre verbeuses...
D'ailleurs pour en rajouter une couche sur Demuth, ses rares bouquins (au nombre de 3 sijenemabuse) n'étaient pas verbeux: La clé des étoiles - Les galaxiales - les années metalliques. Et je concluerai en applaudissant l'excellent boulot de trad' effectué sur ce monument qu'était-est-sera Dune (le vrai, l'original, méfiez vous des imitations!).

		Citation : Par contre il serait interessant de savoir si les Français des années 70 qu'on retrouve dans le recueil sont véritablement représentatifs de la SF française de l'époque. Si oui, alors le SF française s'est considérablement améliorée selon mes critères. Y-at'il des historiens de la SF francophone dans la salle? Olivier? El Justiciero?

Tout d'abord, il est assez difficile de juger un auteur sur UNE nouvelle (quoi que celle de Wyndham dans ce recueil soit vraiment très bonne).
Je suis assez d'accord sur la distinction FNA/auteurs ambitieux, même si les deux ne sont pas incompatibles (Andrevon ou Walther ont fait du FNA, et du bon d'ailleurs).
Je suis surpris que personne ne cite Pelot, l'un des auteurs phares de 70's (et après), ni Ruellan, qui a écrit d'excellents romans sur la période.
Les qualifier de verbeux me parait un peu généralisateur, surtout que la sf des années 70 pourrait se diviser en plusieurs parties (je généralise à outrance pour donner un apperçu) : la New wave made in France (avec son antho-manifeste, Les soleils noirs d'Arcadie), la sf politique avec Kesselring, etc.

Lancer le débat me parait intéressant : cela permettrait de parler d'une grande méconnue : la sf francophone !


Sinon, je suis en plein dans l'enfer cambodgien. Le génocide khmer rouge, 1975-1979 : idéologie, race, pouvoir de Ben Kiernan.

Terminé Inversion de Evenson. Je vais en faire une petite fiche de lecture. C'est génialissime. Une troisième partie inoubliable. Je haletais en lisant tellement s'en était déstabilisant, perturbant, sidérant.

Commencé Darwinia, de Robert Charles Wilson

En cours : La mère des tempètes; de John Barnes. C'est un pavé, j'espère que tous ces arbres ne sont pas morts pour rien...

		Citation : La mère des tempètes; de John Barnes

J'attends ton avis avec impatience, depuis le temps qu'il traine dans ma PAL çuilà. J'avais bien apprecié Passerelles pour l'infini du même auteur (traduit en VF par Demuth d'ailleurs).

		Citation : La mère des tempètes; de John Barnes.

à mon avis, pas au niveau des livres de la série Thousand cultures, c'est de l'anticipation proche lorgant parfois vers le cyberpunk avec une fin un peu trop grosse pour être crédible.



(Millenium, 1995, couverture photographique)

Je fais dans le classique, j'ai relu Blade runner, le Dieu venu du Centaure et Ubik.
J'avoue prendre un certain plaisir à ces relectures d'un grand maître.

Pas de prise de risque

		Franz : D'ailleurs pour en rajouter une couche sur Demuth, ses rares bouquins (au nombre de 3 sijenemabuse) n'étaient pas verbeux: La clé des étoiles - Les galaxiales - les années metalliques.

C'est-à-dire que les nouvelles – c'est-à-dire pour les 2 derniers puisque je n'ai pas lu le La Clé... – ne se prêtent pas vraiment au verbiage, format court oblige

		Franz : J'attends ton avis avec impatience, depuis le temps qu'il traine dans ma PAL çuilà. J'avais bien apprecié Passerelles pour l'infini du même auteur (traduit en VF par Demuth d'ailleurs).

Je peux déjà te donner le mien : j'ai trouvé ce bouquin vraiment pas mal. Tout à fait crédible.

Et moi j'ai Passerelles pour l'infini à acheter et lire.