lectures de septembre...

J'ai fini le Gare centrale d'Andrevon et Cousin.
Il y a de l'excellent, comme ces Croisés qui partent convertir mais aussi une longue nouvelle sans intérêt.

Je me suis lu en deux traites (presque d'une, en fait) Vixen, le nouveau Roberts et Brant, signé Ken Bruen, le dieu du polar. Toujours pareil : drôle, déjanté, sensible, bref génial.

La révolution russe, un court texte (70 pages en poche) de Rosa Luxembourg, prémonitoire et terriblement lucide.
Mais aussi une belle leçon de politique, passionnée et pas ennuyeuse du tout, dans la lignée d'un Orwell, pour qui le socialisme démocratique et l'antitotalitarisme étaient indissociables, ou comme le dit si bien Rosa : "La liberté seulement pour les partisans du gouvernement, pour les membres d'un parti, aussi nombreux soient-ils, ce n'est pas la liberté. La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. Non pas par fanatisme de la justice, mais parce que tout ce qu'il y a d'instructif, de salutaire et de purifiant dans la liberté politique tient à cela et perd de son efficacité quand la liberté devient un privilège."
Un texte que je recommande chaudement, pour qui s'intéresse à la politique et/ou à la révolution russe.

J'enchaîne donc sur du polar à nouveau, avec London boulevard de Ken Bruen.

Après dans la dèche... Qui est pas mal, je commence le gouffre de l'absolution d'Alastair Reynolds... C'est gros !

Gaffe j'en connais un qui va rapliquer..! Aux abris, le souffle des mots va balayer les octets.
Vrai, la somme au poids et en nombre de pages, 4 tomes et un annexe, a de quoi rebuter. Je les ai dans la PAL et j'ai peur d'en entâmer l'exploration.
Gracie, avant d'^etre injoignable, perdue dans la masse, envoies des cartes postales, expliques, racontes et si l'immersion te parait enthousiasmente je plonge tout de go sur tes traces.
Ps: je prends mes précautions car à mon lent ryhme de lecture je ne reprenndrai l'air qu'à la décenie suivante.

Je viens de mettre un terme à la lecture de "La pièce d'à côté" par Jack Finney en Présence du futur. Sur le thème des univers // l'errance conjugale d'un trentenaire fallot en balance entre deux quotidiens //, raté dans l'un, arrivé socialement dans l'autre. Celà se lit vite. La principale qualité réside dans une forme humoristique très british, autodérision prédominante. Dispensable mais marrant..!

Fini space . Rien à dire ça tient bien la route .
Bon, je vais attaquer un de ces jours Origin , le bouquin préféré de Gutboy sur les 10 dernières années .
Actuellement , je suis dans Zoulou Kingdom , que je dévore : très sympa , bien décalé , une uchronie très sympathique .

Les faux dieux de Gav Mac Neill: tome 2 de l'hérésie d'Horus dans l'univers warhammer 40k. Ca tient bien la route, univers cohérent et fascinant. Quelques reflexions sur la déification des "sur-hommes" qui ne sont pas sans rappeler Frank Herbert . On est très loin du coté cheap de certaines séries comme StarWars dans lesquelles il y a du bon et surtout du trémoinbon.

Attaqué en parallèle l'intersection Einstein de Delany: grosse déception pour le moment, ça me rappelle Radix mais heureusement en plus court. Enfin l'en reste 50 pages, on ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher...

Je relis le forum de CSF tout beau tout neuf.

En cours: the dark world de Kuttner, source d'inspiration pour Zelazny et ses princes d'Ambre.

Suspension de la lecture de l'Oecumène d'or de John C Wright, trop déstabilisant pour le moment, je ne suis pas vraiment "in the mood".
J'attaque L'été-machine de John Crowley, il paraît que c'est très bon.

Toujours dans le dernier Pynchon (encore deux trois mois je pense)
Mais petite infidélité pour lire Gravité de Stephen Baxter,le, ou un de ses premiers romans,donc moins abouti que ses derniers quand aux personnages mais un des meilleurs quant à la création d'images incroyables et de concepts stupéfiants.
A rapprocher du cycle du Centre Galactique de Benford
C'est le premier du cycle des Xeelee donc j'attends les prochains...