Question aux auteurs

En argot polonais, Wul veut dire "abruti, pochard, ignorant". Tout un programme quoi :D

		Lo : aucun lien entre Lo et Arthuraccroc ! Je ne sais pas qui c'est.

Arthuraccroc est le héros de Le guide galactique de Douglas Adams. C'est également le pseudo d’un intervenant de ce forum dont tu as cloné l'avatar.
Un exemple ici.

Les avatars clonés ... nous per...turbent.... terr... terriblement. Moi, ça... ça... mmmme fffffait le mmmêêême effffffet que ssssssi on mmme déc...onnec...tait.

Daisy ! Daisy ! Give me your answer do...

		Citation : Je dois être fatigué car je ne comprend pas bien de quoi tu parles? De l'idée initial d'une oeuvre? D'accord mais uniquement dans le cas d'une commande, ce qui reste un cas particulier.

Je m'insurge. (un peu)

Ca y est depuis plus d'un mois j'ai démarré ma première année de DEUST en Sciences et technique de l'information et de la documentation. Il m'a été permit alors de comprendre certain aspect de l'activité éditoriale. Le livre est il un produit unique de par ses aspect économiques? Les tendances depuis les 20 dernières année nous montrent que non, le livre est considéré par les produteurs (en gros maison d'edition) comme un produit commerciale et qui il est consacré un marché comme tant d'autres. Il y a environ une vingtaine d'année Bertelsman possesseur majoritaire de France Loisir, constate que le domaine de l'édition ne représente un taux de croissance effroyablement bas (de l'ordre de 2 à 3%), Berterlsman n'acceptant pas cet état de fait impose alors à France Loisir (et surement les autres maisons qu'il possede mais se détail ne m'est pas familié étant donne que Bertelsman est Allemand et ne possede comme Grosse maison française que France Loisir) un taux de craissance de 10 %. Ce fait "anecdotique" est le premier pas du passage d'une édition de la demande à une édition de l'offre. Autrement dit depuis cette date (pas exactement mais quand même) les stratégies éditoriales des grandes maisons d'editions se tendentialisent en permanence en direction du commerciale.
Attention moulte nuances sont a faire pour que ce micro exposé soit potable et reflete un minimum la réalité. Mais cela me permet de dire les commandes se sont beaucoups généralisées surtout pour former certaines collections.
C'est alors que je rebondit la dessus pour poser ma question à auteurs s'il veulent bien la considerer:
Du regard d'un auteur, à quoi ressemble, si elles se laissent appercevoir, ces stratégies editoriales commerciales.
Merci pour vos futures reponses.
Psychohistorien.

		Lo a écrit : J'ai écris trois romans avant d'envoyer le premier, ce qui a dû me prendre (si je me souviens bien) 7 ou 8 mois environ.

Quand tu dis "7 ou 8 mois", dois-je comprendre que tu as écrit 3 livres durant cette périodes?!
Comment tu fais?Tu écris super vite!!!
Moi mon gros probleme c'est que entre le travail et la vie de famille je n'ai guère plus de 3 ou 4 heure pas semaine à consacrer à l'ecriture.
Du coup une nouvelle de 5 pages me prend facilement 3 semaines (voire 4)...
Alors de la à ecrire un livre, va falloir que je revois mon organisation...

Psychohistorien,

pour affiner ton exposé, tu dois garder des ch'tits éléments en tête, dont le fait que la politique éditoriale française a surtout été modifié par son rachat par deux grands groupe (qui a deux contrôlent 85 % du marché français) et qui sont a présent contrôlés par des grands groupes multi-fonction, dont le groupe lagardère. Donc des gens qui ont jamais lu un livre autre qu'un livre de compte.
Mais, et heureusement, comme toujours en cas de quasi-monopole, la lutte s'organise! Donc il est vrai que les grandes maisons sont de plus en plus "commerciales", mais en contrepartie une floppée de nouvelles maisons d'éditions sont apparues (regardez en SF), plus petites, pointues, spécialisées, avec une politique plus axée sur la qualité de ses auteurs, et l'originalité.

PS : bonne chance dans tes études, psychohistorien, je suis passé par là...

		Citation : Je dois être fatigué car je ne comprend pas bien de quoi tu parles?De l'idée initial d'une oeuvre?D'accord mais uniquement dans le cas d'une commande, ce qui reste un cas particulier.

Je ne t'avais pas répondu, désolé.

Comme l'explique Psychohistorien, j'imaginais que les romans (ou plutôt certains romans) étaient écrits selon la demande d'un éditeur. Car par exemple j'imagine que certains éditeurs ont bien dû flairer la vague fantasy qui déferle actuellement et ont voulu surfer dessus. De ce fait, j'imagine qu'ils ont essayé de pousser certains auteurs dans cette voie.

Bon j'imagine beaucoup de choses, mais avec les politiques commerciales de certaines maisons éditoriales, comme l'explique Psychohistorien, on peut s'attendre à ce genre de pratique qui, ne date pas d'hier (cf Jules Verne).

Enfin, on n'est pas non plus dans l'industrie, mais on y va tout doucement...

PS: je ne généralise pas, c'est juste une intuition pessimiste.

Pourquoi "pessimiste"? Il faut bien que les auteurs, les éditeurs et les distirbuteurs vivent... Faire des livres "sur commande" a ceci de positif, c'est qu'ils correspondent à une attente du public.

Bien sur, à l'encontre de ce constat, il y a le risque "d'appauvrissement" du choix laissé au lecteur, et puis la sempiternelle question de l'oeuf et de la poule: qu'est ce qui fait le gout du lecteur: l'expression de son besoin où bien l'offre de plus en plus marketée, segmentée et formatée de l'oeuvre littéraire SF?
Quand je vois les rayons des gros distributeurs genre FNAC ou extrapole, je garde la facheuse impression qu'on veut me faire avaler de toute force de la Fantasy ou les cycles à ouattemille volumes genre Star Ouarze.

		Citation : Quand je vois les rayons des gros distributeurs genre FNAC ou extrapole, je garde la facheuse impression qu'on veut me faire avaler de toute force de la Fantasy ou les cycles à ouattemille volumes genre Star Ouarze.

Très vrai. Je suis un fan de l'univers Star Wars (en particulier la première trilogie + le jeu de rôle) donc j' avais lu 3-4 romans et comme ce n'était pas franchement exceptionnel, j'ai définitivement laissé tomber.

Sinon, je voulais juste poser une, voire 2 question(s) qui doi(ven)t revenir de manière récurente, donc désolé d'avance, mais :

1- comment avez vous compris, comment vous êtes vous rendu compte que l'écriture, c'était votre truc ? Comment se met on à l'écriture ? Est ce qu'un jour on se dit: "tiens j'écrirais bien un livre !" ? Je caricature, mais voilà l'idée.

2- est ce que votre famille (parents, femme etc) a bien pris la chose? Car l'écriture est quelque chose de très ingrat. Le public peut adhérer ou non à votre univers. La critique est parfois très sévère. Et surtout on ne gagne pas forcément sa vie avec l'écriture.

Je me rends compte après relecture que c'est une variante de la question initiale, mais enfin pas trop.

		Citation : C'est également le pseudo d’un intervenant de ce forum dont tu as cloné l'avatar.

Je n'ai rien cloné, j'ai pompé l'avatar sur un autre site SF où c'était un logo de page. Si ça perturbe, je le changerai, je ne savais pas que quelqu'un ici l'utilisait déjà.

		Citation : Quand tu dis "7 ou 8 mois", dois-je comprendre que tu as écrit 3 livres durant cette périodes?!

En fait, c'était plutôt 9 mois. Il me faut en général 2 mois pour écrire un livre, si je trouve le temps. à l'époque je ne faisais rien d'autre.

		Citation : comment avez vous compris, comment vous êtes vous rendu compte que l'écriture, c'était votre truc ? Comment se met on à l'écriture ? Est ce qu'un jour on se dit: "tiens j'écrirais bien un livre !" ?

J'avais envie depuis longtemps, puis ma copine a été le déclencheur. En ce qui me concerne le premier roman devait être une nouvelle mais le format était trop petit pour ce que je voulais dire.

		Citation : est ce que votre famille (parents, femme etc) a bien pris la chose? Car l'écriture est quelque chose de très ingrat. Le public peut adhérer ou non à votre univers. La critique est parfois très sévère. Et surtout on ne gagne pas forcément sa vie avec l'écriture.

Personne n'y croit vraiment jusqu'à ce que le premier soit écrit. Donc pendant ce temps l'entourage pense que c'est une lubie ou une passion passagère. Ensuite, s'ils aiment le manuscrit, ils admettent la passion. La question du public ne s'est pas posée pour moi puisque je n'avais pas de prétentions à l'édition. Quand la critique est là (bonne ou mauvaise) c'est que le livre est paru, c'est déjà une victoire !
Cela dit, une bonne critique fait toujours plaisir... même si c'est avec les mauvaises qu'on progresse !
Lo.

lo, il y a aussi une messagerie sur ce forumon en apprend tous les jours sur culture-sf ;-)

Pour savoir si ça dérange, voit avec arthuraccroc... en mp...