Que lisez vous en Sf et fantasy en octobre ?

Ravi que tu aimes le roman !
Ce que j'aime beaucoup dans ce livre, c'est le tour de force de faire passer une réflexion finalement fort subtile sur le langage, sans que cela ne prenne le pas sur l'histoire, mais y soit en totale osmose.

L'intersection Einstein est probablement l'un de mes préférés, un livre vraiment étrange, et franchement fascinant.

La préface de Klein pour Babel 17 ?
Et hop ! Comme ça, tu as la préface sans Jackie Paternoster en couverture.

Merci pour le lien, c'est une vraie mine d'or en fait (42 est une mine d'or, mais je n'arrive pas bien à m'y retrouver, du coup je loupe des choses).

Il y a même un paquet de pré/postfaces, c'est super.
http://www.quarante-deux.org/archives/klein.html#prefaces

Zima blue and other stories, le recueil de la plupart des nouvelles de Reynolds qui ne se situent pas dans l'univers des Inhibitors.




(Night shade books, 2006, couverture de Chris Mayernik)

Relecture bisannuelle de 1984.

pour m'accompagner au pays natal, j'emmène quelques numéros de Fiction, Persistance de la vision de Varley (un rdv à l'Atelier après les Uto ?), La grande porte et Les pilotes de la grande porte de Pohl, Le chant des psychomorphes de L. Whale, Une porte sur l'été d'Heinlein.

la devinette, c'est de trouver lesquels auront été lus, lesquels retourneront piteusement attendre leur tour dans la pile à lire dans une semaine, ceci sans tenir compte de l'existence de librairies ouvertes aux horaires habituels pouvant révolutionner et supplanter la lecture des titres cités supra.

		Citation : la devinette, c'est de trouver lesquels auront été lus, lesquels retourneront piteusement attendre leur tour dans la pile à lire dans une semaine, ceci sans tenir compte de l'existence de librairies ouvertes aux horaires habituels pouvant révolutionner et supplanter la lecture des titres cités supra.

:)
Ahhh, l'exercice d'hésitation qui fait que l'on pioche plusieurs bouquins dans sa bibliothèque en se disant "je me programme ça pour la semaine prochaine", on palpe, on mate la couvrante, on tripote, on renifle le bouquin, on relit 20 fois la 4° de couv', et puis sur les 5 (ou 2 ou 10, selon votre rythme de lecture), il y en a toujours qui finissent au pied du lit (et non pas sur la table de nuit), sur le secretaire à coté du telephone ou de l'ordinateur, prennent la poussière pendant une paire de mois et finissent par retourner au cul de la PAL, supplanté par des achats affriolants, un pret miraculeux ou un pillage à la bibliothèque municipale. J'en ai quelques uns qui n'arretent pas de faire cette migration interminable assimilable au mouvement perpetuel...
A l'arrivée, je n'ai toujours pas lu Darwinia de RC Wilson, l'echelle de Darwin de Greg Bear, Congo Pantin de Curval, mais qu'est ce que je les ai palpés!

>Franz, pour Darwinia, tu ne perds pas grand-chose, ama (pour Tyranael, en revanche... Comment ça je suis lourde ? Mais nan, je plaisante !)

>vda : oui, je serais pour un rdv à l'Atelier sur Persistance de la vision, je serais ravie de recommencer à ferrailler avec le Seigneur des Grenouilles quant aux 3 dernières lignes...

>Gutboy : ton avis positif sur Babel 17 me réchauffe le coeur. Je serai curieuse de savoir ce que tu penseras de L'intersection Einstein...

En ce qui me concerne, je me suis vraiment régalée avec l'antho réalisée par Lehman, Chasseurs de Chimères, qui contient certains textes qui sont de purs joyaux, ama.

		Citation : Congo Pantin de Curval

Un très très grand livre, qui mèle les classiques de la sf (roman catastrophe, rencontre humains-ET...) avec un fond de physique quantique absolument fabuleux.
Certains (dont je suis) adorent, d'autres détestent.

A toi de te faire un avis.

-->Franz: pour L'Echelle de Darwin. Si tu t'intéresses à la cuisine, aux maisons, à la décoration d'intérieur, aux tenues vestimentaires, aux cocktails mondains et aux alcools consommés par les biologistes, et si tu aimes le découpage des scènes à la façon Dan Brown ou Reynolds, il y a 750 excellentes pages pour toi, fonce.
Si tu t'intéresses à la SF et comme le dit le 4ème de couverture au "thème de l'espèce qui viendra après l'humanité", il y a une nouvelle de 50 pages (par ailleurs absolument passionnantes, c'est le paradoxe de ce roman) habilement dissimulée parmi les cocktails. Et je signale une légère erreur sur le 4ème de couverture de l'édition du livre de poche: le sujet de la nouvelle n'est pas "l'espèce qui viendra après l'humanité" mais "les changements biologiques dans le corps humain qui permettront la naissance de l'espèce qui viendra après l'humanité.". L'espèce qui viendra après l'humanité c'est 3 pages sur les 50.

Gutboy : voyons, le ratio 50/750=recherche et 700/750=cocktails est un reflet parfaitement exact du travail des Biologistes. Tout le monde au labo te le confirmera. Et ce, que ce soit au CHU, à l'INSERM ou à Pasteur. C'est donc encore une fois une oeuvre à classer en "hard science".