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Sujet proposé le 01/10/2006 à 16h13 par oman |
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16/04/2006
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RE : Que lisez vous en Sf et fantasy en octobre ?
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26/10/2006 à 18h54
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/Un peu HS/
Olivier : quand je regarde les data contenus dans ce passage de la préface de Klein (notamment celles que j'ai surlignées)...
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Jusqu'à quatre-vingt pour cent des gènes sont réputés silencieux ou “inutiles” en ce qu'ils ne codent pour aucune protéine. Les gènes composés d'ADN “utiles”, lorsqu'ils s'expriment, produisent des séquences d'ARN messager qui amènent l'usine cellulaire à fabriquer des protéines. Mais les gènes “inutiles” (en dehors de ceux qui contrôlent la syntaxe génétique encore incomplètement élucidée) demeurent apparemment silencieux. L'hypothèse aujourd'hui généralement admise veut que ces séquences d'ADN correspondent soit à des gènes archaïques désactivés soit même à des virus anciens et neutralisés qui se seraient insérés autrefois dans la double hélice. La question se pose donc de savoir ce qui se passerait si on en débarrassait le génome : peut-être rien, peut-être une catastrophe.
Greg Bear spécule que l'évolution ne laisse rien subsister d'inutile, en tout cas pas à cette échelle. Ces gènes inutiles ont pour lui une fonction : ils accumulent des mutations favorables qui ne se manifestent pas aussitôt mais demeurent en quelque sorte en réserve. Lorsque l'espèce, en l'occurrence humaine, est soumise à un stress excessif, ces mutations latentes se combinent et donnent naissance à une nouvelle espèce mieux adaptée aux conditions stressantes. C'est la fin des glaciations qui entraîne de la sorte le passage du Néandertalien à l'homme moderne [24] . Et ce sont dans le présent du roman de Bear les stress sociaux, surpopulation et agressivité corrélative, qui déclenchent le passage à l'échelon suivant de l'échelle de Darwin.
Bear n'est pas très disert sur la façon dont les mutations positives se produisent, se sélectionnent et s'accumulent avant même d'être directement soumises à la pression du milieu à travers des phénotypes. Une telle évolution non-phylétique évoque les mutations systémiques de Goldschmidt (1930-1940), les “gènes-sauteurs” (ou transposons) de Barbara McClintock (prix Nobel 1983) qui réorganisent le patrimoine génétique en réponse à un stress
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...je retrouve les principales raisons j'ai quasiment délaissé la "pratique clinique" pour passer du côté obscur de "la recherche en laboratoire".
D'ailleurs :
1) Ma thématique de recherche principale se trouve être les "Intégrons", une structure moléculaire découverte initialement au sein des transposons et mis à jour relativement récemment (une quinzaine d'année)
2) Que 25% de notre génome soit d'origine virale ne cesse de m'émerveiller et j'ai travaillé 6 moins dans un labo où un des principaux chercheurs travaillait justement sur cela.
/Fin du un peu HS/
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 Je ne dis pas que ce n'est pas injuste, mais je dis que cela soulage.
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