Que lisez vous en Sf et fantasy en octobre ?

		Citation : Tu vas vite voir que la nouvelle est un exercice beaucoup plus impitoyable que le roman. Elle permet de se fixer sur une idée et d'aller au bout de cette dernière, qui n'aurait pas tenu la distance sur un roman.

Tout à fait. Or j'aime chez Egan ce foisonnement d'idées, cette richesse que l'on n'a pas dans les nouvelles.
Je n'ai lu que les trois premières nouvelles et c'est bon mais sans plus. Rien de transcendant. Trop simple. Je dirais même que c'est trop accessible (qui a dit ellististe? ). Je n'arrive pas à éprouver ce vertige d'isolation, des permutants où de l'énigme.

C'est marrant, j'adore les nouvelles d'Egan. Mais, ces romans m'ennuient profondément. Isolation a été une torture et je n'ai jamais terminé La cité des permutants. Je me tâte encore pour L'énigme de l'univers.

Je vais commencer Replay.

Sinon, j'ai fini Mysterious Skin, donc comme promis, voici mes commentaire:
Ce livre n'est pas: Un livre de SF, un livre de divertissement, un livre lourd, un livre graveleux, un livre à suspens
Ce livre est: un livre traitant de sujet grave, un livre trés bien ecrit, un livre prenant

La gravité des themes est contrebalancé par la delicatesse de l'autteur, par l'innocence des personnage, par le refus de la caricature.

En clair, ce livre est à lire, doit être lu, mais il ne faut pas se troper sur la marchandise! Si vous cherchez des histoires d'alien, passez votre chemin. Si les termes homosexualité, prostitution, pedophilie vous empeche d'aller plus loin, passer votre chemin.
Si vous aimer les livres bien ecrit, les themes intelligement traité, les personnage attachant, arretez vous, et lisez ce livre.

Arf, JC, tu es un bon vendeur, quand tu aimes un bouquin, lol ! Tu me donnes envie, là !

>LeGaidol : j'ai trouvé L'énigme de l'univers plus plaisant et accessible que Isolation. Téranésie, que j'ai lu récemment, l'était plus encore. Il semble que tu aies commencé par les pires ;-) !

En ce qui me concerne, je suis plongée dans Les ch'tits hommes libres, de Pratchett. Pour l'instant, pas son meilleur du tout, mais plaisant, bien sûr ! Sinon, j'ai lu Malhorne, de Jérôme Camut. Que dire ? C'est chez Bragelonne...

Le livre d'or d'Ursula K LeGuin

J'ai fini Stalker des Strougatski : Trrrrèèèèss bien (mais... J'ai préféré Un gars de l'enfer)

Je commence Le Prestige

		Citation : Arf, JC, tu es un bon vendeur, quand tu aimes un bouquin, lol ! Tu me donnes envie, là !

Tu peux foncer !

Gracie : ton avis est attendu avec impatience sur la fiche de Stalker (pour ceux qui ont vu le film : qu'en pensez-vous ?).

Sinon, après le Brite de bonne facture, voire de très bonne facture, je me lance dans le Kärcher avec La situation des esprits de Domecq et Naulleau (l'éditeur de Pierre Jourde) : un ouvrage absolument décapant sur l'art, la littérature et la politique de notre temps.

Lu La Balle du Néant de Roland C Wagner, La Cité du Soleil de Ugo Bellagamba. Fin temporaire de ma période SF Française, je commence Le Samouraï Virtuel de Neal Stephenson.

		Citation : La Cité du Soleil de Ugo Bellagamba

Qu'en as-tu pensé ?

Je signale à ses fans qu'il est dans l'écriture de son premier roman solo, une uchronie intitulée Tancrède.

(je reproduis mon MP sur La Cité du Soleil)
La nouvelle-titre m'a déçu. J'ai trouvé l'exercice très artificiel.
Je ne connais pas le sujet de l'utopie, ou très peu sous la forme d'une vague réminiscence de la carte entr'aperçue en Première ou Terminale. Je ne connaissais pas du tout Tommaso Campanella ni La Cité du Soleil.

L'impression que j'ai de la nouvelle de Bellagamba, c'est qu'elle n'a vraiment d'intérêt que pour ceux qui connaissent. Impossible de m'y intéresser, ça ressemble à une leçon d'histoire mixée de DaVinci Code (la quête des indices de Laura), la fin est téléphonée dès que l'héroïne rencontre le libraire (dont le voyage n'apporte pas grand chose à l'histoire), avec des accents de Nulle part à Liverion de Serge Lehman (que je n'ai pas aimée non plus). C'est très érudit, mais pas palpitant du tout. Je n'ai pas trouvé d’intérêt au récit, et pire sans doute la nouvelle n’a pas réussi à me donner envie d’en savoir plus. Je crois que Bellagamba échoue parce qu’il fait un cours déguisé en récit, au lieu d’avoir un récit qui permette de proposer le cours. Du coup le lecteur n’accroche pas à ses arguments.L’histoire ne semble être que le lien, un prétexte entre les éléments didactiques, alors que c’est l’inverse qui fonctionne dans une nouvelle ou un roman.

Au contraire, dans L’Apopis Républicain et à un moindre degré dans La Stratégie Alexandre, Bellagamba réussit très bien le mariage de l’histoire et de l’Histoire, le lien entre le prof et l’écrivain. En plus, Bellagamba semble véritablement avoir un grand talent de conteur de Space Opera, ses nouvelles sont superbes et bien plus intéressantes. Il a parfaitement réussi son coup avec Dernier Filament pour Andromède qui est une superbe histoire bien maîtrisée, avec le bon dosage d’action, de science, de poésie et d’humanité.