Que lisez vous ce mois ci ? Juin

Viens de finir La Tour de Babylone de Ted Chiang.
Brillant.
La nouvelle L'Histoire de ta vie est la plus belle que j'ai lue depuis longtemps.

Je commence
Pollen de Jeff Noon,
Bifrost 42, et
La Guerre asymétrique de Jacques Baud.

>Franz : je suis sûre que tu as déjà posé la question, et que Roland a répondu, mais je n'arrive pas à retrouver le thread concerné. Grrrrrr ! Bref, si je me souviens bien, la réponse était négative, mais si qq'un avait de meilleurs souvenirs que moi...

C'est ici, Lisbeï.

Meddik marque quand même un tournant dans l'oeuvre de Di Rollo. C'est l'univers déglingué qui déglingue le personnage, qui est au bas de l'échelle sociale, et subit donc la folie de plein fouet.
Dans Meddik, on a d'emblée affaire à un psychopate, qui se situe plutôt dans les classes supérieures de cet univers déglingué. Il a totalement inversé les données, et pour la première fois, Mars plutôt que la Terre est au centre du récit.

		Citation : >Franz : je suis sûre que tu as déjà posé la question, et que Roland a répondu, mais je n'arrive pas à retrouver le thread concerné. Grrrrrr ! Bref, si je me souviens bien, la réponse était négative, mais si qq'un avait de meilleurs souvenirs que moi...

AAArrrggg, Alzheimer a encore frappé, je n'en avais point souvenance... (enfin maintenant si, ça me revient).

"Eschbach, c'est le Bernard Werber allemand : fin comme une choucroute de cantine scolaire"

Sauriez-vous deviner qui a dit ça ?

Pivot ? Quoique non, il ne doit connaitre ni l'un ni l'autre...

		Citation : Eschbach, c'est le Bernard Werber allemand : fin comme une choucroute de cantine scolaire

Gilles Dumay ?
Par ailleurs, et comme le faisait remarquer Franz dans un thread voisin, la choucroute c'est délicieux.

		Citation : Meddik marque quand même un tournant dans l'oeuvre de Di Rollo. C'est l'univers déglingué qui déglingue le personnage, qui est au bas de l'échelle sociale, et subit donc la folie de plein fouet.Dans Meddik, on a d'emblée affaire à un psychopate, qui se situe plutôt dans les classes supérieures de cet univers déglingué. Il a totalement inversé les données, et pour la première fois, Mars plutôt que la Terre est au centre du récit.

Je vois ce que tu veux dire.

Autant avant, le "héros" devenait psycho à cause de l'environnement et des circonstances.

Avec Meddik, c'est le perso qui créer aussi un surplus de folie. La preuve lors de la scène après la ballade avec son fils.
La preuve avec Mars.
Il se croit créateur, il se croit même Dieu.

Dans Number nine, Archeur ou La profondeur des tombes, le personnage principal est en général plutôt équilibré, trop sensible pour le monde dans lequel il (sur)vit, ce qui le pousse vers la folie. De plus, sa situation au bas de l'échelle sociale, ou vers le bas dans Archeur, le met au plus prêt des victimes (Number nine), ou en tout cas au coeur des désagréments (La profondeur des tombes). Ce qui ne fait qu'accélerer sa déchéance psychique.

La lumière des morts est un peu à part, car non seulement il s'agit plus d'un fix-up, et en plus les personnages sont quand même un peu timbrés.

Dans Meddik, le personnage appartient à l'aristocratie, et est dès le départ un type tordu : Nous passons d'un homme au coeur de la folie des hommes au coeur de la folie d'un homme.