Que lisez vous ce mois ci ? AVRIL

		Citation : Je crois plutôt qu'il s'agit de la revue lancée par Les moutons électriques.

Oui, sans doute... je m'emporte...
je n'étais pas au courant de cette parution

		Citation : Si c'est le cas, tu pourrais m'éclairer sur une bizarrerie du sommaire répertorié sur Noosfère : une nouvelle titrée On demande poête... et attribuée à Richard Matheson et Alfred bester Le titre original qui est donné est Disappearing act mais il figure seulement dans la bibliographie solo des deux auteurs pour respectivement Escamotage et Un numéro d'escamotage. Alors quelle est cette nouvelle?

c'est bien Disappaering act, de Bester tout seul. Ayant cinq fois ce texte, j'ai pu vérifier. Première parution en 1953 dans Star SF #2.

Il existe une autre nouvelle portant le même titre, mais de Matheson qui se trouve dans Fiction No 29 (première parution dans F&SF de Mars 1953).

Tes sources (lesquelles ?) ne me paraissent pas trés fiables.



(Pan, 1977)



(Fiction Spécial #3, 1961, couverture de Forest)



(Fiction #29)

		Citation : c'est bien Disappaering act, de Bester tout seul.

Merci pour l'info, Sandrine.

		Citation : Tes sources (lesquelles ?) ne me paraissent pas trés fiables.

Quand il ne s'agit pas de lectures passées ou de fréquentes visites chez des bouquinistes, ce sont essentiellement des sites tels que noosfere.com pour les textes en français et fantasticfiction.co.uk pour les textes en anglais.
Si tu connais,sur la toile, des banques de données de références auquelles je pourrai m'abreuver, je suis preneur ;-)

		Citation : ce sont essentiellement des sites tels que noosfere.com pour les textes en français et fantasticfiction.co.uk pour les textes en anglais.

pour les textes en Français, noosfere est Ok. Au même niveau en terme de fiabilité, tu peux compter sur BDFI (http://www.bdfi.net) et sf.marseille (http://sf.marseille.mecreant.org/).

Pour le textes en anglais, j'aurais tendance à déconseiller Fantastic Fiction (trop lacunaire sans logique précise, surtout en textes courts), ma préférence irait à ISFDB (http://www.isfdb.org/) massif et généralement correct malgré des absences surprenantes et un système de restitution pas top et aux Index Locus (http://www.locusmag.com/index/) malgré une navigation par année catastrophique, due à leur mode de constituion annuel qui vient de l'époque où cet index n'existait que sous forme papier (2 Kg chacun).



(Locus Press, 1990)

Encore merci, Sandrine. Voilà bien de quoi aller fouiner!

		Citation : j'aurais tendance à déconseiller Fantastic Fiction (trop lacunaire sans logique précise, surtout en textes courts)

Je commençai à m'en apercevoir :-(

BDFI est une mine d'or au niveau bibliographie. La plupart des auteurs y sont référencés (même les parfaits inconnus).

Je continue mon apurement de pile à lire en lisant systématiquement les Livres d'Or de la SF.

Aujourd'hui : la Citadelle Ecarlate, recueil de nouvelles de Fantasy.

		Citation : Newhon est l'anagramme de No when pas nowhere, et ça fait une grosse différence...

Oups, toutes mes excuses. Mon clavier a ripé, mais c'est bien ce que je voulais dire.

		Citation : Bref pas de second degré dans le cycles des épées

Je veux bien faire amende honorable et retirer le terme de pastiche, que j'ai effectivement employé à tort. Je ne parlais pas de pastiche d'une oeuvre littéraire, mais de parodie de ses propres aventures de jeunesse. Puisque les deux personnages principaux du cycle des épées sont inspirés par Leiber lui-même et un ami d'enfance avec lequel il avait semble-t-il passé du bon temps. Leiber est un auteur bien trop fin pour se laisser prendre au jeu du premier degré.

		Citation : l'aspect parfois humoristique des aventures de Fafhrd et du Grey Mouser, mais il s'agissait plus amha d'un artifice de plume pour rendre les nouvelles attrayantes (qui à l'époque sortaient en Pulps)

Je trouve cette remarque bien cynique. Leiber n'a jamais été un écrivain assez prolifique pour tomber dans ce genre de procédés. Je pense au contraire que Leiber a écrit Lankhmar sur un ton volontairement humoristique. Pour exemple, je rappelle l'anecdote suivante : vexé de constater que Weird Tales ne souhaitait pas acquérir ses textes du cycle des épées, Leiber avait volontairement écrit une nouvelle qui regroupait tous les pires clichés et poncifs que l'on retrouvait à l'époque dans cette revue, nouvelle qui fut immédiatement acceptée par Weird Tales et publiée en 1942 sous le nom de "La maison de l'araignée".
Attention, je ne dis pas ici que le cycle des épées n'est qu'une vaste pantalonnade. Certaines nouvelles sont effectivement très sombres. Cette oeuvre est un peu à l'image de son auteur, bicéphale, à la fois tragique et drôle. Mais je maintiens mordicus qu'il y a dans tout cela une bonne dose de second degré et de jeu (au sens théâtral).

		Citation : e considère que les 4 fondateurs du genre sont Lord Dunsany, Clark Ashton Smith, Robert Howard et Fritz Leiber et ce avant 1945. Puis sont venus dans les 50's/60's bien sur Tolkien mais également Sprague de Camp, Lin Carter, Zelazny et Moorcock qui allaient figer l'ensemble des codes d'un genre qui a bien du mal à se renouveler depuis une vingtaine d'années

Oui oui, nous sommes bien d'accord, le cycle des épées est bien l'une des oeuvres fondatrices de la fantasy. En revanche ces auteurs n'ont absolument rien figé, ce sont leurs successeurs qui n'ont tout simplement pas su renouveler le genre, comme tu le fais remarquer. S'ils ont codifié quoi que ce soit, c'est de manière bien involontaire. Par ailleurs, et puisque tu as évoqué D&D, je pense que c'est à cet univers que l'on doit cette sclérose du genre plus qu'aux écrivains fondateurs du genre. Par ailleurs, D&D s'est tout aussi bien inspiré de Tolkien, Moorcock, Vance ou Howard que de Leiber.

		Citation : Aujourd'hui : la Citadelle Ecarlate, recueil de nouvelles de Fantasy.

C'est une antho? c'est de qui?

C'est une antho en plusieurs volumes que tu peux retrouver dans un omnibus intitulé La grande anthologie de la Fantasy.
Elle regroupe :
Le manoir des roses
La citadelle écarlate
La cathédrale de sang
La dame des crânes
Le monde des chimères