Que lisez vous ce mois ci ? AVRIL

		Citation : Est-ce aussi médiocre que dans mon souvenir ?

ce n'est pas le pire des Van Vogt et son coté 'simple' (comparé à d'autres romans plus brouillons dans leur construction) est rafraichissant.

Il faut aussi prendre en compte l'age de ce roman puisqu'il date de 1943.



(Fantasy Press, 1947, couverture de A. J. Donnell, première parution en livre)



(Paperback Library, 1964, couverture de Jack Gaughan)

Contrairement à ce qu'il semblerait (bien que la vérité soit écrite en petits caractères), il s'agit là aussi du même roman, mais Paperback Library, comme Ace, s'était fait une spécialité des chagements de titres.

Très honnêtement, j'ai été décu, car presque tous les personnages, intrigues secondaires et idées "audacieuses" ne sont qu'esquissés. Par contre j'ai été surpris au cours de ma lecture de voir que ce livre tenait beaucoup de la Fantasy. Je m'explique :
-Présence de divinités cotoyant les humains
-Présence de magie inhibée par le Fer
-Présence de 7 sorts protecteurs à conjurer
-Présence d'une nouvelle géographie, avec l'ensemble du monde divisé en uniquement trois grands états, sur une seule bande de terre, qui se font une guerre perpetuelle (on s'attend même à voir un croquis/mappemonde de l'auteur en début d'ouvrage comme souvent dans ce type d'ouvrage...)
-Présence d'une technologie, en particulier militaire, de style moyen-âgeuse.

Bien sûr, papy Alfred Elton explique tout cela de manière très rationnelle, mais si tu le relis Olivier, toi ou un autre, avec cette nouvelle vision en tête, tu sera surpris :-).

Enfin, ma plus grosse déception vient du fait que le coeur de l'ouvrage (ce qu'il m'en restait en tout cas), qui est que "les pouvoirs divins apparaissent quand la foi des gens en une personne dépasse un certain seuil", tient en trois lignes dans le corps du récit et deux lignes dans la dernière page.
Un peu léger...

Cependant, le livre se lit toujours très vite et agréablement.

En tout K, la Kouverture est Kitchissime...:)


Un des pires Van Vogt que j'ai lus (en fait je crois bien que je les ai tous lus, par contre je reconnais en avoir laissé certains inachevés tellement ils étaient mauvais). Il aurait fallu que l'oeuvre du grand homme se limite au Non A, aux Slans, à Isher, au Rull, à l'empire de Linn et aux nouvelles.
En tout cas, les aventure du capitaine Holroyd sont vraiment soporifiques

		Citation : Ahh, fini la plage de verre. Sans être un chef-d'oeuvre, j'ai eu du mal à refermer ce livre tant j'aurais voulu que ça continue, je me sentais si bien dans cet univers... C'est une sensation que je n'avais pas eue depuis un petit bout de temps dans le space opera.

Une chronique, une chronique! (pour enfin me convaincre que Banks est vraiment un grand maître de la SF)

		Citation : Une chronique, une chronique! (pour enfin me convaincre que Banks est vraiment un grand maître de la SF)

Je vais faire mieux:
la chronique de tous les autres romans de la Culture (usage des armes, une forme de guerre, excession, inversion) et la plage de verre.
Mais pas avant ce WE ;)

Fini Kalimantan, chronique à venir.
Lu le désopilant Eloge de la phobie, de Brigitte Aubert.

N'ayant plus rien à lire, je file ce soir à la bibliothèque ! Si Dreamamericana, de Colin, est dispo, je prévois de le prendre, car on m'en a dit du bien. Sinon, j'essaierai de trouver un Galouye, ou un Dennis Etchison. Et puis, peut-être Hadès Palace sera-t'il enfin arrivé, ou La disparue de l'enfer (l'espoir fait vivre) ? Et puis peut-être reprendre Les lions d'Al-Rassan, ou Tigane, ou les 2 ? Vive les bibliothèques !! On ne le dira jamais assez ;-).

		Citation : Et puis peut-être reprendre Les lions d'Al-Rassan, ou Tigane

+1 pour Kay

Les Voies d'Anubis de Tim Powers

Cinq matins de trop - Kenneth Cook
Une petite pause hors SF.

ça commence bien :
" Assis à son bureau, il regarda avec lassitude les enfants sortir un à un de la salle de classe. Ce trimestre au moins, il lui parut raisonnable de présumer qu'aucune des filles n'était enceinte. "

Après l'excellent Cadigan, je me lance avec délice dans La tour de Babylone de Ted Chiang.

Le goût de l'ombre de Georges-Olivier Châteaureynaud (emprunté à la bibliothèque, il a donc la priorité sur tous les autres)
Si cet auteur n'est pas classé dans la sf ou la fantaisie, ce n'est pas faute de faire basculer ses personnages dans un univers qui n'est pas tout à fait le notre ! (noosSFere, le recense cependant)

dans la première nouvelle du recueil, Le styx, le personnage principal apprend sa mort lors d'une visite à son médecin, puis se rend chez un (ici une) croquemort afin d'organiser ses obsèques. Déstabilisant, et de plus, l'auteur qui excelle dans la nouvelle est un vrai styliste.