Lire en janvier, pour bien commencer l'année

En route vers un post - apocalyptique...

Je viens de refermer La magnificence des oiseaux de Barry Hughart (Ed. Denoël Lunes d’encre).

Des fantômes émouvants, des potions magiques, des empoisonnements, des mauvais sorts, des labyrinthes, une discussion édifiante sur l’art de préparer le porc-épic, une quête pleine de rebondissements…

Bref, de quoi réjouir l’amateur de fantasy, non ?

Moi, j’en suis ressortie pleine d’urticaire et si je reconnais qu’il y a pas mal d’humour dans ce conte qui prend à contre-pied les poncifs du genre, on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’ évoquer Sir Terry Pratchett sur la quatrième de couv’ pour appâter le lecteur, c’est comme évoquer les qualités gustatives d’un foie gras pour parler d’un pot de rillettes.

En plus, les caractères chinois de l’illustration de couverture ne peuvent être lus que si l’on place la couv’ face à un miroir… Pffff…

PS Et euh...merci pour votre accueil !^^

		Citation : => question subsidiaire : Galaxie n'aurait pas par hasard édité une version tronquée du roman ne prenant pas en compte cette réécriture histoire d'économiser sur les frais de traduction ?

un élément de plus à verser au dossier. Pour ce que j'ai pu comparer, la traduction du Galaxie-Bis est exactement la même que celle du Galaxie (magazine), au bémol d'une répartition en paragraphes légèrement différente : 1 de plus dans le GB où un chapitre au début du magazine (le 3) est divisé en deux.

Quand sandrine mène l'enquête, ça ne traine pas !

Je vois sur l'image du Belmont / Double science fiction de A lamp for Medusa que tu as postée qu'il est question de novel, de roman donc.
Bien sûr l'éditeur met sur ses couvs ce qu'il estime le plus vendeur (quitte à jouer sur les mots) et la caractéristique que tu en donnes (70 pages) ne me fait pas mettre en doute tes propos. Simplement, je me demande depuis quand existe cette partition des textes en novel / novella / novelette / short / short-short (et que sais-je encore) et si cette distinction a toujours respecté les normes actuelles (40 000 mots / 17 500 / 7 500 / ?).
Bref, est-ce que la novella d'aujourd'hui n'est pas le (court) roman d'hier ?

Navré pour les questions en rafale mais c'est tentant de puiser dans un puits de science.

la première formalisation de ces 4 catégories (novel, novella, novellette, short story) date des Nebulas 1965. Les Hugos, auront jusqu'en 1960 une division des nouvelles en deux catégories (novellette & SS), puis une seule catégorie jusqu'en 1966, repasseront à deux catégories en 1967 pour s'aligner en 1968 et jusqu'à présent (sauf de 70-72) sur le Nebula.

La limite nouvelle/roman à 40.000 mots est resté constante depuis le début, ce qui indique que la mention "novel" portée par Belmont est une tromperie sur la marchandise, même si l'habitude publicitaire de désigner "novel" des novella était assez fréquente dans les magazines.

Isaac Asimov - Les robots et l'empire Le pire Asimov que j'ai lu jusque là. Je ne trouve même pas le mot pour qualifier à la fois la pauvreté d'écriture et la nullité scénaristique qui s'étend sur plus de 500 pages.
Ray Bradbury - Les pommes d'or du soleil Le tout premier livre de SF que j'ai acheté, grâce à la nouvelle 'le promeneur' qu'on avait étudié en classe de cinquième. Etrange de replonger dans la lecture de ce livre que j'avais complètement oublié...
Je viens de commencer Le monde du  de Van Vogt. Je suis loin d'être convaincu...

		Zomver n'a pas aimé La magnificence des oiseaux : Moi, j’en suis ressortie pleine d’urticaire et si je reconnais qu’il y a pas mal d’humour dans ce conte qui prend à contre-pied les poncifs du genre, on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’ évoquer Sir Terry Pratchett sur la quatrième de couv’ pour appâter le lecteur, c’est comme évoquer les qualités gustatives d’un foie gras pour parler d’un pot de rillettes.

T'aimes pas la rillette ;-p ? Blague à part, je suis désolée que tu n'aies pas aimé ce bouquin, dont je garde pour ma part le meilleur souvenir. Mais effectivement ta comparaison est juste : ça n'a ABSOLUMENT RIEN à voir avec Pratchett 0-o.

Toujours dans les relectures de Manchette (et Jean-Pierre Bastid sur ce coup), avec Laissez bronzer les cadavres, l'histoire d'un hold-up qui part en couille dans un patelin paumé, tout en respectant les règles de la tragédie classique !

		sandrine : la première formalisation de ces 4 catégories (novel, novella, novellette, short story) date des Nebulas 1965. Les Hugos, auront jusqu'en 1960 une division des nouvelles en deux catégories (novellette & SS), puis une seule catégorie jusqu'en 1966, repasseront à deux catégories en 1967 pour s'aligner en 1968 et jusqu'à présent (sauf de 70-72) sur le Nebula.

Ce serait donc le milieu sf qui aurait initié cette catégorisation ?*
Si oui, lui est-elle restée propre ou les autres genres l'ont-ils depuis lors adoptée ?
En bref, est-ce devenu une convention de la littérature en général ?

* Finalement pas si étonnant pour un genre qui fait (ou faisait) la part belle à la nouvelle.

Le Grand Méchant Père par Rosette : la vie d une famille dans les années 60 avec un père devenu alcoolique ; la violence , mais aussi des moments de complicité ; c est un peu court mais excellent.