Lire en Mars permet d'éviter les giboulées !

Dans Péninsule, de Michael G. Coney. Et, j'ai une peu l'impression qu'au travers de cette nouvelle Loi Pénale si particulière, il parle un peu des modifications qui ont récemment été votées dans notre tendre pays respectueux ô combien des droits de l'homme. Etrange, pour une oeuvre dont l'écriture est antérieure. Est-cela la science-fiction ? Ecrire un jour ce qui demain aura court et sera plébiscité par une majorité de la population.

"- Et alors, que devrions-nous faire ? Le libérer et lui demander gentiment de ne pas recommencer ?Voyez-vous, j'ai une fille... et vous pas. Vous ignorez de quoi vous parlez. Nous n'avons aucun espoir de parvenir à réformer ces criminels, c'est tout simplement une chose impossible. On a découvert cela voilà déjà pas mal d'années. Les prisonniers sont envoyés ici pour être punis, mais aussi pour qu'ils ne puissent pas nuire au reste de l'humanité, et pour qu'ils se rendent utiles."

		Citation : Dans Péninsule, de Michael G. Coney. Et, j'ai une peu l'impression qu'au travers de cette nouvelle Loi Pénale si particulière, il parle un peu des modifications qui ont récemment été votées dans notre tendre pays respectueux ô combien des droits de l'homme.

+1. J'ai lu le roman, je me garde les nouvelles pour plus tard. C'est globalement très bon, mais tout de même effroyablement misogyne. Mais très bon.

Sinon, je suis à la moitié de Electrons libres de James Flint, et c'est puissant, dans le genre pas-de-la-SF-mais-pas-loin. Si ça se confirme, chronique à venir.

		Citation : Yep, mais c'est un Delteil, et le monsieur est quand même plutôt bon !

Effectivement, au final un des tout meilleurs de ceux que j'ai pu lire, avec un thème original qui plus est.

		Gavin sur Les crocs et les griffes de Coney : mais tout de même effroyablement misogyne. Mais très bon.

Effroyablement ? Pas si sûre. Drôlement ou ironiquement misogyne certainement. Ne connaissant pas plus l'oeuvre de l'auteur, je ne pourrait dire si c'est une constance que son traitement hystérique du sexe féminin, sans parler des clichés dont il entoure le personnage de Carioca Jones. Etant donné son traitement du personnage de Joe Sagar, pleutre, intéressé, égocentrique, oublieux, je dirai qu'il existe un bienheureux équilibre dans le traitement des genres dans Les crocs et les griffes.

Les nouvelles : inégales, mais pas dénuées du charme du roman sans en avoir sa densité.

Je partage tout à fait ton avis, VDA.
On pourrait aussi le taxer de misandrie.
Vu la vision générale qu'il exprime de l'humanité, je pense plutôt que l'auteur est plutôt un misanthrope bon teint.

		Citation : Effroyablement ? Pas si sûre. Drôlement ou ironiquement misogyne certainement. Ne connaissant pas plus l'oeuvre de l'auteur, je ne pourrait dire si c'est une constance que son traitement hystérique du sexe féminin, sans parler des clichés dont il entoure le personnage de Carioca Jones.

Certes, c'est traité avec ironie, ce qui permet justement de ne pas plomber le bouquin, qui reste très bon. Néanmoins, si Joe Sagar fait preuve de médiocrité et d'égocentrisme, ça reste trop léger pour un "rééquilibrage", AMA.
A part peut-être Marigold, tous les personnages féminins sont hystériques, superficiels, irrationnels. Sur la longueur, j'ai trouvé ça un peu lourd, d'autant que les personnages masculins, eux, bénéficient d'un traitement plus complexe.

Edit : juste pour que ce soit bien clair : j'ai beaucoup aimé Les crocs et les griffes malgré tout, hein.

Un geste ordinaire : de l'assassinat à la mort voulue de Maurice T. Maschino.

Un livre sur l'euthanasie.

Guy Debord, La société du spectacle, entrecoupé par la relecture de Boris Vian, Elles de rendent pas compte.

Terminé House Atreides de Brian Herbert et Kevin J Anderson.
Pas désagréable mais pas ultime, une tendance démonstrative un peu pénible et un élément lié à La Maison des Mères qui fait anachronique.
L'approfondissement de l'univers est intéressant.

		Citation : L'approfondissement de l'univers est intéressant.

Le seul intérêt des préquelles du fils Herbert et d'Anderson