Lire en Mars permet d'éviter les giboulées !

		Citation : Je m'en vais de ce pas me chercher un FNA !

Dans la catégorie excellent quoique méconnu :

		A propos du Jeu de Cuse, de Jeschke, tj a signalé : Si tu veux remettre en perspective , il y avait il y a deux semaine une émission sur Nicolas de Cuse sur france Q . Doit être encore sur le site .....

Malheureusement non :-(((. Merci en tout cas, tj. Tu avais entendu l'émission ?

>zomver, je te trouve un peu sévère pour Passage. Je suis entièrement d'accord que c'est loin d'être le meilleur Willis, mais je ne pense pas que ce soit si mauvais que ça. Juste beaucoup trop long. Il me semble que Willis s'est attaquée à un sujet difficile, qu'elle a essayé de montrer qu'il pouvait y avoir un voie médiane pour en parler, entre les "allumés" et les "scientifiques", et que c'était là qu'était la véritable position scientifique, et c'est pas inintéressant, amha. Et son idée du Titanic comme archétype collectif pour la mort, c'est assez plaisant aussi. Toujours ama, ça va de soi ;-).

J'oubliais : je suis plongée dans L'ogre de l'espace, de Gregory Benford. J'en ai lu le tiers, à peu près, et c'est plaisant. Sans +. Très américain :-(.

Les fleuve noir c est toute ma jeunesse et j en lis encore ...Le bagne des ténèbres de Laurent Genefort

J'ai arrêté le livre sur la CIA, c'est mal écrit, partisan, sans aucune révélation ou nouveauté. L'auteur prend même au pied de la lettre les mémoires d'agents secrets !

Back to sf avec l'excellent La boîte à chimères de Berthelot. Deux nouvelles lues, deux textes sublimes.

Gnéééé ? Mais je ne le connais pas, çui-là ! Comment se fait-ce ? Est-ce une nouveauté ?

Non, ce n'est pas une nouveauté.
En fait, c'est son premier recueil de nouvelles (les textes vont de 1985 à 1998), paru chez Fayard (l'éditeur de Mélusath et Le jeu du cormoran).
On y trouve entre autre ses textes publiés avec Limite.

La 4e de couverture :
Avec leurs allures de contes sans fée, les dix nouvelles de ce recueil relèvent du "merveilleux noir", à la fois candide et morbide, qui gouverne l'imaginaire de Francis Berthelot.

D'un côté, le problème du désir, l'irruption du sexe et de ses ambiguïtés dans le monde de l'enfance... Le petit Jules-Marie qui, rêvant d'une poupée pour Noël, reçoit la révélation de ses fantasmes secrets. Laetitio le triton, qui veut devenir sirène afin de séduire les matelots, et se retrouve changé en statue. Le jeune Iscan que son père transforme en Iseut dans l'espoir terrible de repeupler la Terre.

De l'autre, le poids d'un passé trop présent pour qu'on arrive à en faire son deuil... Le suicidé qui ne peut mourir tant qu'il n'a pas fait don de ses échecs à l'humanité. La femme aimée par King-Kong, et que la mort du grand singe destine à une quête insane. Le dieu momifié qui, à travers la guerre et la maladie, comprend à quel cauchemar il a voué les hommes.

Entre les deux se déroule le jeu des images et des mots, un jeu dont la cruauté narquoise abolit à chaque instant - avec les bornes du réel - la redoutable frontière des genres.

Lu une cinquantaine de pages de Jérusalem au poker, la seconde partie du quadryptique whittemorien. Une chose est sûre, c'est complètement barje.

La lune seule le sait, Johan Héliot. Après une première moitié extrêmement poussive, ça s'améliore un peu quand il y a de l'action. Les références, littéraires ou historique, pleuvent, sans que ce soit systématiquement utile. La vision utopiste de l'auteur m'a paru d'une très grande naïveté (le tribunal révolutionnaire qui juge avec impartialité et clémence... LOL comme disent les jeunes), et le style "pastiche" m'a semblé laborieux. Bref, ça avait l'air sympa au départ, mais c'est assez médiocre à l'arrivée.

Hors SF : Eleanor Rigby, de Douglas Coupland. Mon premier de cet auteur, mais j'y reviendrai. Un très beau livre sur la solitude, très juste.

		Citation : Hors SF : Eleanor Rigby, de Douglas Coupland. Mon premier de cet auteur, mais j'y reviendrai.

Tu viens de me faire basculer ! Je me tatais face à ce bouquin, mais là, c'est sûr, je vais le lire !

		Citation : Tu viens de me faire basculer ! Je me tatais face à ce bouquin, mais là, c'est sûr, je vais le lire !

Je te le conseille très vivement, notamment pour sa narratrice, lucide, caustique pour elle-même et son (rare) entourage, mais jamais amère. Fin, juste, touchant et souvent drôle. J'ai mis un extrait dans "les phrases qui vous ont plu", pour donner une idée du ton.