En Avril , lectures tranquilles....

		Citation : le premier tome de l'intégrale des nouvelles de Dick.

Excellent bouquin : Dick est vraiment un grand nouvelliste, et c'est passionnant de voir sa thématique se construire au fil des nouvelles.

		Citation : Le livre d'or de Sheckley

Qui n'est vraiment pas terrible.

		Citation : Freud Malaise dans la civilisation

Pas mal, mais pas le plus intéressant de Freud.

Je viens de finir S'il est minuit dans le siècle de Louis Janover, qui s'inscrit dans la continuité de Voyage en feinte-dissidence et Thermidor mon amour. Comme toujours chez lui, il réussit à trouver l'équilibre délicat qui sied aux meilleurs pamphlets : délicatesse du style, virulence du propos et humour bien senti. Et quelques références à la SF (le monsieur avait d'ailleurs écrit un excellent texte sur Oméga de Sheckley).

Je vais me remettre à la fiction avec Joe de l'excellent Larry Brown :
Joe Ransom, la cinquantaine, aime l’alcool, le jeu et la castagne. Il conduit trop vite et dégaine encore plus vite. Le jour, il trime dans la moiteur torride des forêts du nord du Mississippi. La nuit, il traîne dans les bordels et les tripots clandestins.
Gary Jones pense qu’il a quinze ans. Il est né dans la mouise et fait les poubelles pour survivre. Son père est un journalier itinérant mauvais comme la gale. Sa mère est devenue folle à force de douleur. Une famille où les gosses n’ont connu que la route, la faim et la sauvagerie. Il faut maintenant que Gary s’occupe d’eux et trouve du travail. Quand leurs chemins se croisent, c’est Joe, l’homme sans avenir, qui offrira sa chance à Gary.
Le territoire de Larry Brown, comme celui de Faulkner, est celui du nord Mississippi, des bois sombres, des baraques délabrées qui s’accrochent encore aux collines et des épaves qui jalonnent le bord des routes. Ses thèmes sont ceux de la littérature éternelle : le bien et le mal, la tentation, le sacrifice et la rédemption.

Pensez vous que quelqu'un comme moi qui ne suis qu'un novice en Sf, puisse lire "facilement" le Cycle des Inhibiteurs d'Alastair Reynolds?
La lecture de La pluie du siècle m'enchante tellement que je me laisserai bien tenter...

		Citation : Pensez vous que quelqu'un comme moi qui ne suis qu'un novice en Sf, puisse lire "facilement" le Cycle des Inhibiteurs d'Alastair Reynolds?

Tu n'as pas l'air si novice que ça, italianstyle, et puis le cycle des Inhibiteurs se lit facilement. Moi, je le trouve, comment dire? un peu gratuit, genre "tout ça pour ça", et un peu trop chaotique à mon goût, mais bon, c'est pas mal quand même... J'ai pas lu la pluie du siècle mais je viens de l'acheter.

Merci Lobo
Dans la pluie du siècle, l'opposition entre le Paris de 59 et le 23ème siècle est très interessant. J'en suis à la page 200 donc l'intrigue n'a pas encore assez avancé pour me prononcer définitivement mais en tout cas je trouve la lecture facile et l'intrigue recherché

Finalement terminé Le grand livre.
Le livre 3, très noir, est splendide.
De quoi maudire encore davatange ces foutues longueurs des deux interminables premières parties.
Plus ramassé (disons 400 pages), ce bouquin figurerait tranquille parmi mes meilleures lectures sf.
Dommage...

Assez d'accord pour Connie Willis. C'est un problème récurrent dans ses romans, je trouve. Passage, que j'ai par ailleurs beaucoup apprécié, souffre également de cette dilatation textuelle. Sans parler du chien aussi, même si je l'ai moins perçu, humour oblige.

L'humour est très souvent présent chez Willis, et notamment autant dans Passage que dans Sans parler du chien, mais c'est vrai qu'elle semble se laisser emporter dans des longueurs. Bah, c'est son style, mais je comprends parfaitement qu'on puisse le déplorer, ça m'arrive aussi.

Re-lecture de Roi du matin, reine du jour, de Ian McDonald. Je n'en avais aucun souvenir précis, mais j'aime toujours, à seconde lecture :-).

Viens d'abattre les 100 premières pages de Radio Libre Albemuth, de Dick. J'aime beaucoup, j'adore le ressenti nostalgique et les poussières de mélancolie d'un style simple et détaché dépeignant l'atmosphère estudiantine de l'époque, notamment quand il cause de Berkeley, la zone hors du monde ! Et ça semble recoupé avec pas mal d'épisodes de sa vie, si je m'en tiens à la bio de Carrère.

Bref, très chouette.

Attention avec le bouquin de Carrère qui est tout sauf une biographie. Je conseille plutôt Lawrence Suttin.

Le bouquin est quand même vendu avec l'appellation de biographie si je me souviens bien, il doit bien y'avoir quelques éléments réels dans la fiction? Ou alors du réel au sens kdickien du terme, ce qui serait un bel hommage : )