En Avril , lectures tranquilles....

Non.

Mais je rentre me coucher.

Je lis le poème Beowulf puis j'enchaîne avec Grendel de John Gardner.

D'autant que ElJusticiero n'est pas que damasiophobe. Il est aussi recouvribrussolod'excrémentophile. C'est pas moi qui le dit, c'est lui.

FIni le recueil de Lucius Shepard, Sous des cieux étrangers. C'est vraiment du très très bon. En dehors de Limbo qui m'a profondément ennuyé passées les 30 premières pages, c'est un recueil exceptionnel.
Shepard a un talent exceptionnel pour donner une vie incroyablement consistante, solide, à ses personnages.

Commencé le gros Les puissances de l'invisible de Tim Powers. Retour à cet auteur que je n'ai pas lu depuis des lustres (quatre lustres et 3 années pour être précis) tant la déception fut grande avec Les voies d'Anubis dont la fin est tellement téléphonée que je me souviens encore de l'immense déception qui fut mienne.

J'ai dit ça, moi ?

Oh non, l'auteur des Semeurs d'abîme et du Syndrome du scaphandrier ne mérite certainement pas ça. (Mais ça peut se discuter pour celui du Nuisible et d'Opération serrures carnivores.)

Bon, en réalité, je lis des nouvelles de Norman Spinrad en ce moment.

Et je songe à attaquer The Windup Girl de Paolo Bacigalupi.

En attendant ma re-lecture de L'odyssée de l'espèce, et ma première lecture (enfin !) de L'aube incertaine, que je dois chroniquer (la vie de chroniqueuse a du bon, je vous le dis ;-D !!!), je rame dans Côté nuit, le début du Livre du Long Soleil, de Gene Wolfe. C'est intéressant, mais je crains de voir se confirmer que décidément, Wolfe, c'est pas ma came :-s.

		Citation : et ma première lecture (enfin !) de L'aube incertaine, que je dois chroniquer (la vie de chroniqueuse a du bon, je vous le dis ;-D !!!)

Euh... No comment. :-)

Sinon, bientot fini ma relecture du Cratyle, de Platon et je vais entamer le Ménon (de Platon toujours)...

Mouais, le silence est d'or, dans certains cas ;-(((. Je pensais bien que tu réagirais sur ce coup, Pitchoun ,-D !

Toujours dans les Essais, articles et lettres : 1920-1940 d'Orwell.
Il commence vraiment en 1930 (les années 20 n'occupent que 10 pages sur plus de 700), c'est à dire quand le monde commence vraiment à basculer dans l'abîme (crise de 29, Hitler au pouvoir, guerre d'Espagne, montée en puissance de Staline). Il est cependant dommage que l'on n'ait pas retrouvé ses lettres de jeunesse, notamment la période Eton.
J'ai lu la période 1920-1939, et Orwell est vraiment fascinant. Il publie la majeure partie de son oeuvre, autant pour les essais que pour les romans. On voit Eric Blair (son vrai nom) devenir George Orwell.
Ses critiques sont assez iconoclastes pour l'époque (du colonialisme à l'antifascisme, sans oublier le totalitarisme), et ont une curieuse résonance à l'heure actuelle, ou comme le dit si bien Simon Leys : "Mais en attendant, on est évidemment encore loin du compte : aujourd’hui, je ne vois pas qu’il existe un seul écrivain dont l’œuvre pourrait nous être d’un usage pratique plus urgent et plus immédiat."

Fini le Ménon de Platon.

Je relirais la Monadologie et le Discours de Métaphysique, tous deux de Leibniz, demain, quand j'aurais cuvé ma bière (et ma vodka...).

La nuit du loup de Paul Halter...8 énigmes policières...