En Avril , lectures tranquilles....

Ah ?
Perso, j'ai apprécié.
Je me demande si la lecture des oeuvres adultes de China Miéville n'interfère pas sur l'appréciation de ce roman jeunesse (certes, jeune adulte).

Sûrement. Et + sûrement encore, je n'aime vraiment pas les romans jeunesse. Quoi qu'il en soit, j'ai craqué, et arrêté ma lecture de Lombres.

Lu "le singe nu" de Desmond Morris, le propos du livre : analyser le comportement humains sous l'optique de la zoologie. Et c'est un claque vraiment, on est très loin de la conception occidental (crétin... heu, chrétienne, désolé pour les éventuel croyant mais mes doigts comme ma langue ripe quand j'utilise ce mot) de l'humanité. Quand j'ai fini le livre, j'arrive à la conclusion quelque peu dérangeante tout de même que malgré toutes nos réalisation nous ne restons que des animaux...

hmmm
c'est pas très très vieux ce truc ? genre début des années 70 ?

		Kane : Quand j'ai fini le livre, j'arrive à la conclusion quelque peu dérangeante tout de même que malgré toutes nos réalisation nous ne restons que des animaux...

J'y ai souvent pensé mais ça ne m'a jamais dérangé.
Notre animalité est un fait que je ne vois pas négativement. Je ne la regrette pas (notre bestialité, oui).

		Kane : (...) analyser le comportement humains sous l'optique de la zoologie. Et c'est un claque vraiment, on est très loin de la conception occidentale ((...) chrétienne (...)) de l'humanité.

Coïncidence : je viens juste de lire un court texte de Mark Twain intitulé La place de l'homme dans le monde animal (où il conclut que ce sont les animaux non-humains qui constituent les Espèces Animales Supérieures); et je ne peux m'empêcher de citer ce long passage :

"Voici l'une des expériences que j'ai ménées. En une heure, j'ai appris à un chat et un chien à vivre en bonne intelligence. Je les ai mis ensemble dans une cage. Une heure de plus et le leur ai appris à vivre en bonne intelligence avec un lapin. En deux jours, j'ai pu ajouter un renard, un écureuil et quelques tourterelles. Et pour finir, un singe. Ils ont vécu ensemble en paix, leurs relations étaient même affectueuses. Puis dans une autre cage, j'ai enfermé un catholique irlandais de Tipperary et dès qu'il m'a paru calmé, j'ai ajouté un presbytérien écossais d'Aberdeen. Puis un Turc de Constantinople, un chrétien grec de Crète, un Arménien, un Méthodiste du fin fond de l'Arkansas, un bouddhiste de Chine, un brahmane de Bénarès. Et pour finir, un colonel de l'Armée du Salut de Wapping. Puis je me suis absenté deux jours entiers. Quand je suis revenu par constater le résultat, dans la cage des Espèces Animales Supérieures tout se passait bien, mais dans l'autre, tout n'était que chaos, amas sanglant de pièces et de morceaux de turbans, de fez, de plaids, d'os et de chairs - pas un seul des spécimens sélectionnés n'avait survécu. Les Animaux doué de Raison s'étaient trouvé en désaccord sur un point de théologie et avaient porté l'affaire devant une Juridiction supérieure."

Bad Monkeys de Matt Ruff, thriller mâtiné de sf.
De chouettes idées, du rythme mais beaucoup trop de fausses pistes et de rebondissements à mon goût.

		Citation : Lu "le singe nu" de Desmond Morris, le propos du livre

Il y a aussi la Nouvelle histoire de l'homme de Pascal Picq, qui nous réinscrit pleinement parmi les grands singes. Très intéressant, tant la frontière entre homme et animal n'est qu'une vue de l'esprit, hérité notamment de la Bible, qui ne tient pas face à la science : papa gorille jouant avec ses enfants, ça fait tout drôle !

Stephen King : parcours d'une oeuvre de Laurent Bourdier.
Assez intéressant, notamment dans les pages sur les enfants et les ados chez King.

"Le rectificateur" de Jeffery Deaver (LdP Thriller) ou comment larguer son flouze in the..

		Citation : hmmm c'est pas très très vieux ce truc ? genre début des années 70 ?

Si en effet.

		Citation : J'y ai souvent pensé mais ça ne m'a jamais dérangé. Notre animalité est un fait que je ne vois pas négativement. Je ne la regrette pas (notre bestialité, oui).

Si ça me dérange un peu c'est j'ai défini depuis longtemps l'humanité de cette manière : plus tout à fait un animal mais pas encore autre chose, le cul entre 2 chaises.

		Citation : j'ai enfermé un catholique irlandais de Tipperary et dès qu'il m'a paru calmé, j'ai ajouté un presbytérien écossais d'Aberdeen. Puis un Turc de Constantinople, un chrétien grec de Crète, un Arménien, un Méthodiste du fin fond de l'Arkansas, un bouddhiste de Chine, un brahmane de Bénarès. Et pour finir, un colonel de l'Armée du Salut de Wapping. Puis je me suis absenté deux jours entiers. Quand je suis revenu par constater le résultat, dans la cage des Espèces Animales Supérieures tout se passait bien, mais dans l'autre, tout n'était que chaos, amas sanglant de pièces et de morceaux de turbans, de fez, de plaids, d'os et de chairs - pas un seul des spécimens sélectionnés n'avait survécu. Les Animaux doué de Raison s'étaient trouvé en désaccord sur un point de théologie et avaient porté l'affaire devant une Juridiction supérieure."

Et pour ce long extrait, c'est un très bon exemple du pourquoi je ripe sur un certain mot. (mais j'en ai autant pour le monothéisme en règle général, je ne suis pas sectaire).

		lacroute : Jeffery Deaver

est également l'auteur du Désosseur, adapté au cinéma sous son titre original : The bone collector.

Bon, je n'ai pas lu le livre et ne peux dire si le film lui est fidèle, juste qu'il se composait d'une base caricaturale, d'un développement mou et d'un final crétin (mais alors très crétin...)