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Sujet proposé le 06/01/2022 à 16h26 par Olivier |
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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06/12/2022 à 11h38
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| | | | | | Olivier :
Maléfique d'Eric Valette (...) mélange assez improbable entre Lovecraft (on y évoque Yog-Sothoth, on y évoque le fameux Ph'nglui...) [et] Jean Genet (prison, travestissement avec un Clovis Cornillac exceptionnel). |
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J'y trouve des similitudes avec Cube : le huis-clos avec des personnages dépareillés, le final... À ceci près que je n'aime pas Cube alors que Maléfique, j'aime bien ! ^^
Le personnage joué par Clovis Cornillac est (d)étonnant
(ce serait moins le cas aujourd'hui mais c'était il y a dix ans...)
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Noroï – la malédiction de Kôji Shiraishi.
C'est un film du genre found footage. Un genre que je goûte peu, d'ordinaire, mais je faisais une exception pour ce titre en raison de sa flatteuse réputation et parce que j'apprécie généralement le cinéma fantastique japonais.
Bien m'en a pris : j'ai trouvé ça très bon.
D'une longueur inhabituelle pour une œuvre de ce type (près de 2 h), le film met à profit cette durée pour prendre le temps de développer sa mythologie, nourrir son atmosphère d'angoisse et distiller ses moments de frayeurs, tout du long (contrairement à des homologues d'outre-Pacifique qui misent trop souvent sur un feu d'artifice final).
Formellement, les prises de vues sont suffisamment variées pour ne pas ennuyer.
Clairement dans le haut du panier du genre
(me reste à voir l'australien Lake Mungo qui jouit d'une réputation similaire).
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 06/12/2022 à 11h40
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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15/12/2022 à 14h29
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L'invasion vient de Mars de Tobe Hooper.
Il s'agit un pastiche de films d'invasion extra-terrestre des années 50.
Et le pastiche, dans le cinéma de genre, ce n'est généralement pas ma tasse de thé ;
il n'empêche : celui-ci m'a beaucoup plu !
L'humour est bien présent – par le grotesque des créatures, le jeu outré de Louise Fletcher, des répliques telles que " Nous vous inquiétez-pas : nous, les Marines, n'avons aucun scrupule à tirer sur des Martiens." – mais quand il s'agit de poser une tension, ou de cadrer une séquence d'action, Hopper fait le boulot avec toute la conscience professionnelle d'un bon artisan ; et l'équilibre obtenu est très plaisant.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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15/12/2022 à 17h43
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| | | | | | Citation :
L'invasion vient de Mars de Tobe Hooper.
Il s'agit un pastiche de films d'invasion extra-terrestre des années 50.
Et le pastiche, dans le cinéma de genre, ce n'est généralement pas ma tasse de thé ;
il n'empêche : celui-ci m'a beaucoup plu !
L'humour est bien présent – par le grotesque des créatures, le jeu outré de Louise Fletcher, des répliques telles que "Nous vous inquiétez-pas : nous, les Marines, n'avons aucun scrupule à tirer sur des Martiens." – mais quand il s'agit de poser une tension, ou de cadrer une séquence d'action, Hopper fait le boulot avec toute la conscience professionnelle d'un bon artisan ; et l'équilibre obtenu est très plaisant. |
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J'avais beaucoup aimé cet hommage de Hooper au cinéma de son enfance, qu'il pastiche avec intelligence et respect, sans tomber dans le comique lourdingue ou outrancier.
Cela me rappelle Funhouse devenu Massacre dans le train fantôme, avec l'extrait de La fiancée de Frankenstein et son ouverture sur un hommage giallesque à Psychose : quelle scène magnifique !
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 15/12/2022 à 17h45
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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16/12/2022 à 16h55
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Re-visionnage de séries B d'horreur, suite.
The descent de Neil Marshall.
Une anomalie dans la filmographie, par ailleurs bien décevante et bourrine, de son réalisateur.
Est-ce vraiment lui qui a écrit et filmé ces scènes d'exposition qui présentent personnages (quasi-exclusivement des femmes) et enjeux, avec une telle justesse, une telle économie de moyens ?
Oh, il y a bien, par la suite, de menues scories (dans le dernier acte, une ou deux poses des héroïnes, en mode badass, ne devraient pas y être) mais sinon j'aime toujours autant son crescendo horrifique qui fonctionne à chaque étape : suspense claustrophobique, déchaînement barbare, belle fin amère (dans la version européenne, les diffuseurs américains ayant insisté pour un happy-end).
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Freddy sort de la nuit de Wes Craven.
Commençons par ce qui fâche : l'effet spécial (numérique) final est particulièrement hideux.
Avant ça, je peux facilement passer sur des inscrustations ou maquettes un peu trop visibles ; mais cette ultime image de Freddy, il m'est plus difficle de la pardonner...
J'y arrive, néanmoins, tant ce qui précède m'apparut d'un très bon niveau (alors que le film m'avait déçu la première fois...)
C'est Craven qui aurait dû scénariser les opus de sa saga Scream (les meilleurs scènes du deuxième, d'ailleurs, sont de sa main) car la mise en abîme de ce Wes Craven's new nightmare, sa dimension "méta", est remarquablement élaborée, scène par scène, détail après détail.
S'y épanouissent deux acteurs, bridés dans d'autres productions, et qui peuvent ici explorer toute une gamme d'émotions : Heather Langenkamp (la mère, héroïne du premier Freddy, grandement sous-exploitée dans le troisième) et Miko Hughes (l'enfant, connu pour être revenu d'outre-tombe – et de méchante humeur – dans Simetierre).
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 16/12/2022 à 17h15
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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17/12/2022 à 10h26
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| | | | | | Citation :
Freddy sort de la nuit de Wes Craven. |
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J'avais beaucoup aimé son coté La nuit américaine, avec une mise en abyme sur le tournage d'un film d'horreur, où les protagonistes ont du mal à réaliser ce qu'il se passe vraiment. Une sorte d'horreur priestienne, en quelque sorte. Pour le reste, le film accuse son âge et marque la transition vers le numérique et les fonds verts, qui devaient nous offrir de belles atrocités.
J'aime bien la suite de la carrière de Craven, qui décide résolument de tourner le dos à ce cinéma, qui connaitra son aboutissement avec Marvel, pour finir sur des films indépendants, comme le magistral My soul to take.
Sa fin de carrière est l'une des plus honorables dans le cinéma d'horreur.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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