En 2020, que les bons films fassent de bons nervins.

Vendredi 13 - Chapitre 5 : une nouvelle terreur

Voilà encore un chapitre et rien de nouveau . Notre ami Jason avec son masque de hockey continue ses méfaits avec sa machette .. On peut passer au suivant ... :)

Harlequin de Simon Wincer.

En équilibre entre le thriller politique des 70s et le fantastique débridé des 80s, sinspirant du personnage de Raspoutine, Harlequin est un film qui cultive le mystère et l'ambigüité. Une belle curiosité.

C'est David Bowie l'acteur ?

C'est Robert Powell, un acteur qui s'était fait connaître auparavant pour son interprétation de Jésus sous la direction de Franco Zeffirelli.

Néanmoins, ton intuition n'a pas frappé loin de la cible car David Bowie était le premier acteur envisagé pour le rôle (que le scénariste a écrit en pensant à lui) !

Bon je teste amazon... Swamp Thing partait bien mais au troisième épisode, j'ai sentir venir de vieilles rengaines qui m'ont exaspérées par anticipation...
me suis rabattu sur Future Man. Vieilles sauces aussi sans doute, mais au moins c'est pour rire... j'accroche plus pour l'instant (4ème épisode seulement). (Tiger me semble un mauvais casting). Beaucoup de références SF - que la série ne se prive pas de souligner, d'ailleurs.

		Citation : Future Man.

Ok bin, on déchante vite aussi, en fait. Ca se machouille mais ça doit pas nettoyer les dents.

Deux films de Louis Malle, pas les plus connus :

Le voleur avec Bebel : adaptation réussie du roman bavard et vieillot de Darien. Belmondo y excelle.

Milou en mai : la grand-mère meurt et toute la famille débarque au fin fond de la province, alors qu'éclate Mai 68.
Un casting au cordeau (le regretté Michel Piccoli est excellent, Miou-Miou crève l'écran dans son rôle de bourgeoise réac, Bruno Carette dans son dernier rôle, Valérie Mercier dans son premier rôle), des dialogues aux petits oignons, et un scénario habile à souhait. Le tout porté par le violon virevoltant de Grapelli.
A découvrir sans hésiter.

Deux films français et, une fois n'est pas coutume, de qualité dans leurs genres respectifs.

La nuit a dévoré le monde, dont Stephen King disait que c'était l'un des meilleurs films de zombies, rien que ça.
Et je confirme. Un très beau film sur la solitude et la survie, avec peu de dialogues, et un Denis Lavant génial en zombie. Adapté du roman éponyme de Martin Page, j'ai beaucoup pensé à Matheson, avec du huis-clos en plus (façon Polanski).
OSS 117 : Le Caire nid d'espions : ça vieillit très bien, et c'est toujours aussi drôle.

White riot, un documentaire sur l'émergence de Rock against racism.
Fin 70's, l'extrême-droite est en pleine ascension Outre-Manche, et de nombreuses rock stars tiennent des propos inqualifiables (Clapton, Rod Stewart, etc.).
Le documentaire montre comment un groupe de militants, aidés par de nombreux groupes de punk ou de reggae (Clash, Gang of four, Steel pulse, Tom Robinson, Sham 69) et un journal remarquable, vont inverser la tendance.
A voir pour se replonger dans le rock de cette époque, qui rappelle tristement la notre.

Ce doc m'intéresse. La Peace and love culture est morte à Altamont. Le rock se fait déjà vieux petit à petit avant de renaitre. Le punk secoue la société. Dont acte ... avant de s'affaiblir à son tour.