En 2019, sur les écrans, c'est la teuf

Downsizing d’Alexander Payne.

Sur un grand sujet (le rapetissement de l’espèce humaine pour lutter contre les ravages de la surpopulation), un film anodin.

Pas aidé par une mise en scène plate et un scénario qui se laisse parfois submerger par ses clichés, le récit tient par l’extraordinaire de son concept et l’abattage de ses comédiens, mais c’est à minima : l’ensemble ne s’avère ni assez tranchant dans sa satire, ni assez poignant dans sa mélancolie.

Dommage.

Adapté du roman de Sarah Waters, The little Stranger flirte avec l'académisme sans heureusement verser dans le mélo. Lenny Abrahamson réalise un film d'atmosphère convaincant, décrivant la déchéance d'une famille de la gentry au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Une sale période pour la petite aristocratie, les travaillistes leur taillant des croupières sans scrupules. Le fantastique sait rester discret jusqu'au twist final que l'on devine progressivement. Très bonne interprétation de Ruth Wilson, comme d'habitude, et de Domhnall Gleeson, malsain à souhait.

Mon incurable masochisme m'a fait finalement regarder Ready Player One...

		LeGaidol : Adapté du roman de Sarah Waters, The little Stranger flirte avec l'académisme sans heureusement verser dans le mélo. (...) un film d'atmosphère convaincant (...) Le fantastique sait rester discret jusqu'au twist final que l'on devine progressivement.

Ç’a l’air en effet classique mais bien fichu, avec un bon casting : je prends.

		morca : Mon incurable masochisme m'a fait finalement regarder Ready Player One...

À la sortie de la salle, je sauvais la séquence de course du début, spectaculaire, puis les premières secondes de stupéfaction devant le décor d’un certain hôtel, et je rejetai à peu près tout le reste.

Revue sur petit écran, la séquence de course reste habilement mise en scène mais, forcément, moins spectaculaire. Pour la séquence de l’hôtel, vu comment elle finit, je ne préfère pas y repenser : c’est mauvais pour ma tension...

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Quand on parle de masochisme... :

Revu Amityville, la maison du Diable (The Amityville horror) de Stuart Rosenberg.

Ce film fut mémorable pour le gosse que j’étais, car il lui valut un cauchemar marquant.

J’ai appris depuis que ce gros succès au box-office traînait une sale réputation critique, alors je n’en attendais trop rien. Mais quand même : scénario incohérent, réalisation balourde et interprétations douteuses...

Allez, hop, j’oublie ça vite fait : mes mauvais rêves sont plus beaux que vos films..! ^^

Le réalisateur de Hérédité se lance dans l'horreur : https://www.journaldugeek.com/2019/03/06/premier-teaser-midsommar-film-dhorreur-realisateur-dheredite/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+LeJournalDuGeek+%28le+Journal+du+Geek%29

Le côté secte me rappelle l'excellent Le dieu d'osier, de très loin mon Christopher Lee préféré.

		Olivier : Le réalisateur de Hérédité se lance dans l'horreur

L'encensé Hérédité (déjà de l'horreur, à mon sens), j'en suis un peu revenu...

Mais ce Midsommar me tente bien.

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It comes at night de Trey Edward Shults.

Hormis quelques effets attendus (dans les cauchemars notamment), un très bon survival avec une ambiance paranoïaque réussie et un bel attachement au personnages, portés par un excellent casting.

		Citation : It comes at night de Trey Edward Shults. Hormis quelques effets attendus (dans les cauchemars notamment), un très bon survival avec une ambiance paranoïaque réussie et un bel attachement au personnages, portés par un excellent casting.

J'avais beaucoup aimé ce film. J'ai l'impression que l'horreur est en train de se renouveler, avec des films moins gore, plus basés sur la psychologie (soupçon, paranoïa) et les personnages. Une sorte de tournant dont les précurseurs seraient Matheson et Henry James, illustré par ce film, Infectés, Get out, Mummy...

Il est peut-être trop tôt pour le dire, mais le le souhaite vivement.
Si le reflux du torture porn pouvait faire de la place à des réalisateurs adeptes d'une horreur plus subtile, j'en serais ravi.

Décès de Jan-Michael Vincent héros de la série Supercopter

		Citation : Décès de Jan-Michael Vincent héros de la série Supercopter

et tu ne l'as pas mis dans le thread concerné car c'était un décès en hélicoptère pas en... Rafale...


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(en passant j'avais jamais vu l'anime FullMetal Alchemist et je peux vous affirmer, 15 ans trop tard, que c'est très bien). Netflix vient de sortir une adaptation filmé dont la bande annonce à elle seule suffit à comprendre qu'elle est d'une médiocrité sans nom...