En 2019, sur les écrans, c'est la teuf

40 mn devant : Les fauves ..pas possible de continuer , lent et ennuyeux ...nul.

Necronomicon, film à sketches d’après l’œuvre de Lovecraft.

Sur un fil rouge sans intérêt (Lovecraft consulte le Necronomicon dans la bibliothèque d’une société secrète), trois segments inégaux.

Le premier, « Les noyés », signé Christophe Gans, est sans doute le plus mauvais, avec son scénario convenu et ses effets spéciaux douteux.

Le deuxième, « Le froid », signé Shûsuke Kaneko, avec David Warner, est une adaptation plutôt correcte d’Air froid.

Le troisième, « Chuchotements », s'inspire très librement de Chuchotements dans la nuit. Il est signé Brian Yuzna et ça se voit dans ses délires comico-gore. Ses excès en font le segment le plus divertissant.

Somme toute, on a vu pire mais c’est largement dispensable.

Ca 2 : anecdotique.
Une adaptation franchement loupée et décevante, où l'on ne retrouve quasiment rien de l'univers de King.

Je ne suis pas allé le voir.
Est-ce que le pavé n'était pas dès le départ totalement inadaptable à cause de ses digressions énormes appartiennent, du moins à mon sens, au plaisir de le lire..?
Ps: je ne garde aucun souvenir du "çà" télévisuel précédent.

		Olivier : Ca 2 (...) adaptation franchement loupée et décevante, où l'on ne retrouve quasiment rien de l'univers de King.

J'avais trouvé la première partie pas trop mauvaise (ceci dit sans avoir lu le roman) ; mais je n'irai pas voir la seconde : les retours sont nombreux à parler d'un film trop long, aux effets répétitifs et trop numériques, et comme tu le dis incapable de retranscrire l'esprit de l’œuvre de King.

PS : pour être tout à fait honnête, j’ai voulu aller voir le film les premiers jours de sa sortie mais le temps de trouver une séance qui ne soit pas 3D/4DX/IMAX..., j’ai pu lire les premiers retours et être dissuadé.

Le puits et le pendule de Stuart Gordon.

Je m’étais laissé dire que ça faisait partie des quelques navets de la filmographie, autrement riche en séries B sympathiques, de Stuart Gordon. À tort car j’ai passé un bon moment.

Je trouve que le film ne souffre guère que quelques personnages clichés, comme le jeune et valeureux mari de l’héroïne (ce dernier personnage étant assez original, cette boulangère ayant à la fois des caractères de sainte et de sorcière), car sinon il est sans temps mort, bénéficie d’effets spéciaux plutôt réussis et d’un Lance Henricksen parfait dans le rôle du Grand Inquisiteur.

Les rapports à l’œuvre de Poe se limitent à un climax avec le fameux pendule et à deux scènes plus courtes évoquant La barrique d’Amontillado et L’enterrement prématuré.


PS : on appréciera la conscience professionnelle du scribe qui tient, sincèrement , à s’excuser auprès d’une sorcière qu’on mène au bûcher de n’avoir pu recevoir sa confession en bonne et due forme... par manque de temps pour la torturer. ^^

Ad astra de James Gray.

Le film prêtera le flanc à la critique par ses accommodations avec la vraisemblance scientifique, criantes dans son dernier acte, par le classicisme de l'intrigue
(Au coeur des ténèbres... à la recherche du père, le réalisateur disant aussi s'être inspiré du personnage de Télémaque - version Ulysse 31 ? ^^), par le jeu peu démonstratif de Brad Pitt (le jeu de l'acteur m'a semblé tout à fait correct, alors que j'ai toujours eu du mal avec ce comédien, que je trouvais, jusqu'à peu, plein de tics ; d'autre part, son personnage est dépeint avec un psychisme particulier (pas vraiment autiste comme pouvait le laisser craindre une des bandes-annonces...), ce qui est logique : comme le dit Gray en interview, les missions spatiales ne sont pas faites pour des personnalités ordinaires, lesquelles y perdraient vite l'esprit).

Ces précautions prises, je dois dire que j'ai passé un très bon moment devant le film : j'ai aimé le rythme du récit, qui prend son temps sans s'éterniser (ça s'étire sur deux heures, pas sur trois...), trouvé certaines scènes d'action pleinement efficaces (avec une préférence pour la première, sur l'antenne spatiale internationale), et surtout j'ai été happé par l'esthétique de ce voyage spatial (dans une salle obscure, sur grand écran, c'était beau à voir...)

		Citation : Ad astra de James Gray

Le vendredi, c'est SF sur la méthode scientifique france culturelle. Je n'ai pas tout entendu, mais il n'y allait pas avec le dos de la cuillère, et seul le présentateur essayait de sauver les meubles.
https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-vendredi-20-septembre-2019
sinon, pour moi, j'aimerai dégager du temps pour aller le voir, mais ça semble pas gagné...

Je partageais plutôt l’avis de Jim : le film est esthétiquement sublime, Brad Pitt impeccable.

Le scénario a quelques facilités : Pitt retrouve immédiatement son père dans son petit vaisseau en orbite autour de Neptune, on ne sait pas comment son père a survécu toutes ces années...

Puis j’ai écouté l’émission de France culture, et je partage la plupart des critiques.

J’ai donc un avis mitigé sur ce film.

Je n'ai pas encore écouté La méthode scientifique mais j'imagine bien qu'il y plein d'entorses à la science à critiquer (en plus des quelques-unes que j'ai été en capacité de remarquer).

Ce ne sera pas bien grave pour moi : quand je suis pris par l'esthétique et la mise en scène d'un film, je suis assez indulgent sur le scénario.
(A contrario, une mise en scène défectueuse me gâchera facilement un scénario aux petits oignons...)

J’ajoute quand même un bémol au film : son épilogue, sentencieux.
À la décharge du réalisateur, c’est un ajout imposé par Disney/Fox.