En 2019, sur les écrans, c'est la teuf

Dans le genre, j'ai un faible pour Bounty killer.

ah !!! c'est noté ^^ !

Mince alors ! J’ai aimé un film de Tarantino... ^^
Ça fait bien quinze ans que ça ne m’était plus arrivé.

Là, c’est comme s’il reprenait le fil de sa filmographie après Jackie Brown (que je considère, comme beaucoup, comme sa meilleure œuvre) et les manières qui m’agaçaient tellement dans ses derniers films sont presque toutes absentes : pas de dialogues interminables à l’intérêt douteux, pas de musique placardée plutôt qu’intégrée au récit, pas de références envahissantes, pas de scènes que je jugeai embarrassantes (d immaturité ou de complaisance).

Le récit se concentre vraiment sur deux personnages, campés par Pitt et Di Caprio en grande forme, et leur belle amitié.

De ce fait, les personnages secondaires ont moins de place qu’auparavant.
Y compris celui de Sharon Tate, dont la séquence dans la salle de cinéma me paraît de peu d’intérêt, l’hommage passé (par contre, si “Le cinéma c'est de l'art de faire faire de jolies choses à de jolies femmes.”, j’aurai bien repris quelques scènes de Margot Robbie en train de danser... ^^)

Plus de répliques n’aurait certes pas été du luxe pour ce personnage. Néanmoins, il serait injuste de dire que les figures féminines sont déconsidérées : les jeune et très jeune Margaret Qualley et Julia Butters crèvent l’écran.

Enfin, si je n’ai pas trouvé de longueurs au film (de plus de 2 h 30), il faut quand même apprécier le western de série B, la scène la plus longue en montrant le tournage.

Sans un bruit (A quiet place) de John Krasinski.

		bruss : bonne idée de départ, mais ça tourne vite en rond avec pas mal d'incohérences ...

		Olivier : Pitch original (...) donne (...) film original, avec très peu de dialogues et de sons. Et c'est bien l'aspect le plus intéressant du film : on reste dans une histoire très classique (...)

+1

L’exposition est réussie, le postulat de base générant une atmosphère et une tension insolites. Dommage que par la suite la logique soit balancée par la fenêtre, pour amener artificiellement des scènes de suspense au goût de déjà-vu (à l’exception notable de celle de l’accouchement).

		Citation : Mince alors ! J’ai aimé un film de Tarantino... ^^ Ça fait bien quinze ans que ça ne m’était plus arrivé.

Tout pareil. ^^
Bon, il y a quand même un peu de complaisance pour la violence, en particulier contre les femmes, histoire de râler un peu.

		LeGaidol : Bon, il y a quand même un peu de complaisance pour la violence, en particulier contre les femmes, histoire de râler un peu.

Je m’attendais à tellement pire, dans ce final, que c’est plutôt bien passé...

L’une des agresseuses-victimes (aux faux airs de Jennifer Jason Leigh jeune) subit les foudres d’un type certes rendu attachant au cours du film mais dont on n’oublie pas qu’il a des accès de violence, a fait de la prison et a probablement tué sa femme...
De plus, la scène est montrée dans une légère pénombre, on ne s’attarde pas sur le gore.
Bon, c’est par contre le cas sur le visage crâmé de la seconde sbire de Manson, mais le traitement de ce personnage est à ce moment-là tellement grand-guignolesque que j’avais presque l’impression d’être devant un dessin animé.

		Citation : Mince alors ! J’ai aimé un film de Tarantino... ^^ Ça fait bien quinze ans que ça ne m’était plus arrivé.

J'ai du mal avec Tarantino, et après la surprise (bonne) du Reservoir, j'ai déchanté (ouais j'ai pas aimé Brown) jusqu'à ne plus vraiment (car je les ai tous vu malgré tout !) espérer. Je n'avais pas détesté Django cependant.Je verrais celui-ci sans aucun doute, d'autant qu'il y a le cas Manson dedans...

Sinon : Seven Sister
Tout juste passable. Malgré tout, il y a quelque chose qui pointe du conte pour enfant version adulte dans cette histoire de 7 soeurs, sextuplés monozygotes toutes semblables dans un monde qui oblige à l'enfant unique, que les méchants attrapent une par une, sans trop vouloir spolier. L'actrice a dû s'amuser à jouer les sept persos, hélas les conditions n'étaient pas là pour développer un vrai jeu d'acteur je suppose...
Willem Dafoe s'est un peu égaré là-dedans aussi...

J’oubliais la violence infligée au hippy du ranch Spahn ; alors que c’est en fait celle-ci qui me faisait parler d’accès de violence. Une violence disproportionnée, sans « excuses » du type trip sous acide, ivresse ou couteau planté dans la hanche... À ce moment-là, on ne peut pas vraiment être du côté du « héros ».
Et j’ai l’impression que la mise en scène en témoigne : le premier coup de poing est accompagné d’un effet « cool » (décollage et ralenti), pas les deux suivants, filmés sèchement, sans humour.

(Bon, je surinterprète peut-être un peu dans le positif mais pour une fois que j’ai aimé...^^)

		morca : Je verrais celui-ci sans aucun doute, d'autant qu'il y a le cas Manson dedans...

À mon avis, il ne faut pas aborder le film en espérant trop du traitement du cas Manson, qui ne me paraît pas être la priorité de Tarantino. Si la chronique de l’acteur sur le retour et de son pote doublure cascade – soit le sujet qui prend le plus de temps d’écran – t’indiffère, tu risques de trouver le temps long.

		morca : Seven Sister (...) quelque chose qui pointe du conte pour enfant version adulte dans cette histoire de 7 sœurs, septuplés monozygotes toutes semblables dans un monde qui oblige à l'enfant unique, que les méchants attrapent une par une (...)

Ah oui, bien vu...

Sinon, d’accord avec toi sur le « tout juste passable » de l’ensemble.

Buried alive de Frank Darrabont.
Un téléfilm, qui est sa toute première réalisation.
Je n'en attendais vraiment pas grand-chose, et je m'attendais à un truc plutôt kitsch (façon Invitation en enfer de Wes Craven).
Hé bien, passé un début plutôt plan plan, j'avais tort. J'ai même l'impression que le réal a joué sur les clichés au début pour mieux surprendre.
Le scénario se révèle donc habile, et devient même redoutable et retors à souhait. La réalisation est au cordeau, avec d'excellents choix de plans. Les acteurs sont bons.
Si ce n'est pas un chef-d'oeuvre inoubliable, comme The mist, il vaut largement le coup d'être vu.

Les 3 Conan avec Schwarzy.
Le premier est un peu long mais a de bien belles séquences, le deuxième est le plus réussi, mais le troisième (Kalidor) est superflu.

Star Trek de Robert Wise.
Un iflm qui joue sur le côté virtuose (plans, décors, effets spéciaux) qui, du coup, néglige un peu les personnages. Un bon film, mais qui trop embrasse mal étreint.