En 2019, sur les écrans, c'est la teuf

Ah , merci du conseil ...je verrai plus tard ...
Pour l'instant , j'ai commencé Stranger Things et je me régale ...

		Butch : En plus consistant, dimanche soir il y aura Easy Rider à 23h sur Arte.

Ah oui, c'est quand même autre chose.

Bon, je ne suis pas fan du film (le récit est un peu trop lâche à mon goût et je n'ai jamais accroché au jeu de Peter Fonda...) mais c'est une oeuvre vraiment importante et le numéro de Jack fait son effet

		Olivier : Aja arrive à se glisser dans les interstices d'un cinéma calibré pour y glisser sa patte.

Hélas, ce n'est pas vraiment le cas dans ce dernier film, aux ressorts trop hollywoodiens (y compris en ce qui concerne le chien : morca, tu peux passer ton chemin...^^)

Ce qui reste d'Aja, c'est sa compétence à emballer des scènes d'action horrifique.

		olivier : J'avais bien aimé son remake de La colline a des yeux.

Il m'avait énervé un temps, par certains choix de scénario qui vont à l'encontre de la radicalité de son modèle.

Par contre, là où l'original pêchait par sa facture visuelle, celle du remake demeure, aujourd'hui encore, terriblement efficace.

Ce soir sur TF1 Timeless série qui ressemble à Au coeur du temps .....

		Citation : Bon, je ne suis pas fan du film (le récit est un peu trop lâche à mon goût et je n'ai jamais accroché au jeu de Peter Fonda...) mais c'est une oeuvre vraiment importante et le numéro de Jack fait son effet

Justement, dans le docu sur Nicholson, sur Arte, ils expliquent qu'avec ce qui devait être un second rôle dans une série B, Nicholson a éclipsé les deux acteurs, et s'est révélé comme l'acteur génial qu'il est.

La meilleure réalisation de Hopper reste pour moi Out of the blue.
Il n'était qu'acteur, mais le réalisateur ayant planté le film en plein tournage, c'est Hopper qui le remplacera, et accentuera la noirceur du film.
C'est glauque (ça m'a fait penser à Série noire), mais excellent. L'actrice principale sera d'ailleurs à l'affiche de Gummo.

J'espère que le docu a rendu un petit hommage à Roger Corman en passant... (?)

Il le fait, oui, et Corman intervient brièvement.

Donnie Darko, version director's cut.
Hé bien ça vaut vraiment le coup. L'aspect science-fictif dickien est plus accentué, et Jake Gylenhaal y crève d'avantage encore l'écran.

J'étionz'en vacances, et il y avait là des films qui traînaient. Du blockbuster uniquement, que j'avalais au moment de pause. Dans nos rayons, je vis Captain Marvel :
"( _)*( _)"

Je ne comprends point les critiques, j'ai trouvé ça très médiocre.
Et Victor Frankenstein. Il y a un côté marrant a modifier l'histoire initiale pour en faire du "neuf", mais le traitement hystérique est ingrat et n'a pas été sans me rappeler celui que Ritchie fit subir, par deux fois le pervers !, à Sherlock Holmes en 2009 et 2011.

Midsommer : chef-d'oeuvre.
Des étudiants américains vont venir dans la communauté où vit l'un de leurs amis suédois, pour faire une thèse d'anthropologie sur comment ils vivent.
A première vue, c'est assez new age, mais petit à petit, la réalité va se révéler effrayante. Et les étudiants comprennent qu'ils ne sont pas là par hasard.
Si vous aimez le gore, passez immédiatement votre chemin !

L'horreur se fait par une imprégnation lente, la confrontation entre deux façons de vivre radicalement différentes. Le film, à cet égard, m'a un peu rappelé Massacre à la tronçonneuse, mais avec des gens qui paraissent bienveillants, quoiqu'étranges. J'ai énormément pensé au film Le dieu d'osier (paganisme, choc des mentalités, mystères et cachoteries).
Puis peu à peu, les choses basculent, les premières personnes disparaissent...

Ajoutons à cela une esthétique magnifique, qui profite des très longs jours d'été suédois, un décor splendide qui va vite se révéler étouffant et suffocant. Des acteurs parfaitement dirigés.

Si vous avez aimé Le dieu d'osier, foncez !

		Olivier : Midsommar : chef-d'oeuvre.

Je ne suis pas aussi emballé que toi mais ça m'a bien plu, et ça vaut assurément le détour.
J'aime le jeu sur la limite (ou le le mélange) entre horreur et humour, la majesté païenne de certains plans (notamment l'enchaînement final, de toute beauté).

		Olivier : Si vous aimez le gore, passez immédiatement votre chemin !

Il y a quand même plutôt scènes très gore (celle de la falaise, qui évoque Fulci ; l'"aigle de sang"...)

		Olivier : L'horreur se fait par une imprégnation lente

Dans sa partie diurne, oui. Soit dans 90 % du film.
Mais n'oublions pas le prologue, qui fait mal : c'est atroce, très noir, et l'on sait d'emblée qu'on aura pas affaire à de l'horreur tiède et confortable. Et ça fait plaisir !

		Olivier : Le film, à cet égard, m'a un peu rappelé Massacre à la tronçonneuse

Un autre élément fait penser à Massacre... : le scène de le temple, la nuit, avec le "masque".

		Olivier : Des acteurs parfaitement dirigés.

Sur les forums cinéma, Florence Hugh, actrice qui monte, est couverte de louanges. Je la trouve formidable dans les premières scènes, moins par la suite où je trouve qu'on lui demande de jouer sur une gamme d'émotions trop restreintes.
Jack Reynor, quant à lui, est parfois vertement critiqué. À tort, à mon avis : il apparaît fade, inconsistant, mais ça correspond à son personnage...

Comme bémols, je dirais que récit pâtit de quelques facilités scénaristiques, que la méthode consistant à étirer les scènes pour créer du malaise est assez convenue (ce qui produit parfois plus d'ennui que d'angoisse) et que ça manque quand même de subtilité, de nuances, entre les scènes de saisissement, pour équilibrer le tout, le rendre moins mécanique.

Quoi qu'il en soit, c'est un film qui fait réagir, comme on peut le voir sur les forums et les réseaux sociaux.
Il y a ceux qui questionnent le genre et déclarent que ce n'est pas un film d'horreur. Typique de la caricature qui veut que si une histoire met en avant l'évolution des personnages et pas la barbaque, ce ne saurait (n')être (que) de l'horreur (ça marche aussi en remplaçant barbaque par aliens et horreur par SF...)
Il y a ceux qui trouvent que le film trop dérangeant, qu'ils ont été trompés sur la marchandise car un film d'horreur ne devrait être qu'une virée en train-fantôme inconséquente, qu'il devrait être interdit au moins de seize ans, que l'aspect sexuel est dégoutant*, etc.

* sur ce point, les réactions des jeunes gens dans la rangée dernière la mienne m'ont fait sourire : "Quelle horreur !" ne répondait pas à des scènes sanglantes ou morbides mais à deux images sexuelles (dont l'une n'était qu'un dessin...)


Enfin, le paysage du cinéma de fantastique/horreur US est plein de promesses,
en ce moment ! :-)

Je suis curieux de voir le prochain film de Robert Eggers (ami d'Aster : voir
cette conversationj), The lighthouse, qui n'a encore de date de sortie en France.