En 2019, sur les écrans, c'est la teuf

J'avais bien aimé Incassable. Mon masochisme inné vient de me faire avaler Split et Glass... ohlala, bin, c'est la chute grave, hein... ^^ Du coup, j'ai découvert que ce masochisme, c'est vraiment mon super-pouvoir à moi, quoi... Je suis pas indestructible, mais je supporte le mal, c'est presque pareil... (en fait je suis entre les deux prremiers super : je me casse les os mais je dis : c'est pas grave, on recommence ?)

		Citation : Dommage qu'il se soit avéré être un réalisateur médiocre, au mieux.

En même temps, les conditions de tournage n'étaient pas au mieux : budget trop bas d'où découlent une foule de problème (temps de tournage réduit, effets spéciaux médiocres) et scénario nul.
Avec cela, difficile de faire de la qualité...

La sentinelle des maudits de Michael Winner
Casting étonnant : une Ava Gardner en perte de vitesse y côtoie Chris Sarandon (qui aura une carrière moins brillante que sa femme), Burgess Meredith ou John Carradine, et des petits jeunes promis à un bel avenir : Christopher Walken et Jeff Goldblum.
Le film marche clairement dans les pas de Rosemary's baby et L'exorciste. Comme eux, il est adapté d'un roman (que je n'ai pas lu, alors que je vous conseille sans hésiter les deux autres).
Nous retrouvons donc une histoire diabolique en plein New-York, avec une jeune femme en victime. Et le film est une belle réussite. Pas un chef-d'oeuvre impérissable et inoubliable, comme Rosemary's baby ou L'exorciste, mais les acteurs sont bien dirigés, l'histoire mystérieuse à souhait, et les effets spéciaux réussis, avec de petits moments entre Romero et Freaks.
Une curiosité qu'il serait bête de louper, si vous avez l'occasion de le voir :
- Acteurs excellents
- Réalisation et scénario habiles à souhait
- Effets spéciaux ante-numérique réussis (en particulier le verre peint final, époustouflant.

Tout est pour un bon moment en suspens pour moi, donc je ne m'engage en rien : du coup, film de super-héros hier : Venom et Deadpool 2. Rien à dire... J'imagine que s'il existe un plaisir à se complaire dans la médiocrité, ce doit être un plaisir médiocre...

Vu The dead don't die.
C'est un film post post moderniste sous tranxenne. Les belles images, les répliques qui font mouche, l'humour et les clins d'œil à la pop culture ne font hélas pas un scénario. Quant à la critique de la société de consommation, George Romero a déjà tout dit. Bref, c'est raté. Dommage.

UFO
De Ryan Eslinger (2018)
Avec Alex Sharp (II), Ella Purnell, Gillian Anderson

Un étudiant veut démontrer l'existence d'un ovni vu à l'aéroport de Cincinnati par les mathématiques ... Surtout qu'il y croit puisqu'il en a vu un étant plus jeune ..
Mais l'explication donnée par les autorités , n'est pas du tout celle - là.
*************************************************************
Un bon petit film , malgré la lenteur et les explications mathématiques un peu incompréhensibles pour beaucoup parmi nous ...
Le scénario est assez bon et les acteurs aussi ; le tout donne un film sans monstres ou petits hommes verts ..
C'est anti-spectaculaires , mais intéressant quand même ...mais il ennuiera beaucoup de gens , c'est certain ...

A l"inverse deux films, de 2018 aussi, qu"avec des monstres et des petits... heu.. grands hommes verts : Jurassic World : Fallen Kingdom, j'ai pas tenu 20 mn et encore en faisant des efforts. Passé à The Predator. Je m'attendais à pire. Quelques répliques vraiment désespérantes, quelques idées bof, une scène de chien-chien acceptable, le tout se regarde routinièrement.

c'"est spectaculaire et... inintéressant quand même, comme quoi ^^

Mangold, Bale, Damon, la fin d'une époque et les plus belles voitures de courses jamais crées.
J'ai un très bon feeling sur ceci: Le mans 66

		Butch : Le mans 66

L'affiche retro (avec l'ancien titre) est sympa aussi.

j'ai toujours du mal avec Bale. la vignette youtube de ce trailer résume pour moi tout le jeu d'acteur de cemonsieur j'fais-la-gueule ^^


Vu Mortal Engines. J'avais lu des critiques qui parlaient d'un raté mais j'ai apprécié l'effort visuel. Oui, le scénario tourné vers ce que certains, je vois, appellent "jeune adulte" - que j'appelais post-ado - à les faiblesses inhérentes à son coeur de cible, mais le feu d'artifice dans le design fait plaisir à voir. A priori le héros masculin est le maillon le plus faible (sauf que justement il s'adapterait très bien (trop ?) au style post-ado) à moins que ce ne soit parce que j'ai vu le film en VF. Entre manga et star wars (la fin est un peu un condensé avec Londres faisant office d'Etoile de la Mort), le plat est du réchauffé joliment présenté.
Et puis, il y a Leila George.

Non seulement elle elle porte bien ces 27 ans mais elle est gérontophile ce qui rentre dans mes cordes désormais (je suis peut-être trop jeune, d'ailleurs, elle sort avec sean penn... :D)

[j'ajoute deux qualités supplémentaires : les héros tombent amoureux, mais pas de bisous (à moins que ce ne soit de la pudibonderie post-ado, auquel cas bof). Et IL N'Y A PAS DE SCENE DE CHIEN-CHIEN, ce qui en soit en fait déjà un film acceptable, voire d'auteur]