Ces gloires surestimées

		Citation : Je ne me rappelle pas avoir lu cette nouvelle... dans quel recueil se trouve-t-elle ? et pourquoi affectif entre " " ?

Me souviens plus, j'ai revendu mes Asimov. Gracie pourra peut-être retrouver. J'ai mis entre " " juste pour appuyer, j'aurai pu mettre en gras ou en italique mais à cette heure-ci j'ai la flemme (faut bosser demain, pffff).
En gros le robot fait semblant de tomber sous le charme de la jeune dame, avec roulage de patin (mais pas plus, hein, on va pas sortir le pingouin non plus).

Rôôôô...
tant pis, mais l'idée me titille...
j'ouvre un fil...

		Citation : Je ne me rappelle pas avoir lu cette nouvelle... dans quel recueil se trouve-t-elle ?

Satisfaction garantie (1951, Satisfaction guaranted, initialement Flesh and metal).

Dans les recueils Espace Vital et Un défilé de robots.



(Le Masque, 1979, il s'agit de la deuxième édition au masque)



(J'ai Lu, 1974, couverture de Siudmak)

Arf! :D

C'est vrai que les thread défouloirs...
Tiens j'en profite pour remettre une dose sur Asimov: c'est mal écrit, c'est de la SF pour ados, bref même si il a écrit des choses estimables comme Fondation ou les Robots, il ne peut être consideré que par l'influence qu'il a eu sur le genre, un peu comme Van Vogt quoi :)))
D'ailleurs je préfère nettement Alfred Elton, arf!

Pour être un peu plus sérieux, je vois dans ce topic plusieurs pistes assez amusantes à explorer:
- D'une part l'influence culturelle et géographique: l'exemple typique est PK Dick qui est une célébrité en France alors que c'est un auteur mineur aux US
- Le contexte temporel: l'époque a bien sur une énorme influence sur l'appréciation que l'on peut porter à un auteur, certains auteurs révolutionnaires en leur temps (reprenons l'exemple de Van Vogt) sonnent ringard aujourd'hui.
- Il y a un phénomène de snobisme: pas d'élitisme (l'élitisme c'est bien, vouivoui!), mais bien de snobisme qui consiste à dénigrer des écrits parfois "populaires", exemple Honor Harrington, au profit d'auteurs qui semblent dire des trucs intelligents mais en fait s'enferment dans un verbiage abscons totalement abrutissant genre Harrisson pour le Shrander, Egan pour l'énigme de l'univers ou Bear pour Eon/Eternité. Ca fait classou de dire "ma chère, le dernier Egan est une merveille pur jus qui déchire grave!" alors que c'est parfaitement illisible...
- Il y a enfin souvent un grand décallage entre la partie "connue" de l'oeuvre d'un auteur et la partie essentielle: je reprends l'exemple de PJ Farmer qui fait partie amha des très grands de la SF: aujourd'hui on le cite pour le monde du fleuve qui est un cycle gentillet à la portée du premier amateur de Star Wars ou de Fantasy; pourtant il a révolutionné la SF avec des ouvrages comme Les amants étrangers, Ose, La nuit de la lumière, des rapports étranges...
Sans lui, on n'aurait jamais eu le privilège de voir Guieu gloser sur les performances sexuelles de Gilles Nowak en vacances au Cap d'Agde :)))

Merci Sandrine, c'était Un défilé de robots que j'avais, mais une édition postérieure :

Avec Jean-Marc Barr dans le rôle du robot :


Après Robert Redford en slip, J-M Barr en robot. On pourrait presque faire un jeu avec les ressemblances de couvertures, faut que j'y réfléchisse...

Franz >> belle synthèse qui a le mérite (peut-être) de relancer un thread mille fois vu et revu. J'ajoute à ta liste la sensibilité de l'auteur car lorsqu'une lecture nous heurte ou nous séduit, c'est à notre sensibilité (au sens large) qu'elle s'adresse.

PS 1 : Tu parles de snobisme. C'est donc qu'il existe une aristocratie auxquels ces snobs, sans en avoir les moyens, cherchent à ressembler.

PS 2 : Pouêt pouêt !

Je vous trouve un peu durs avec Asimov, car vous oubliez que c'est un auteur de l'âge d'or, et que comme la plupart des auteurs de l'époque, il n'avait pas un style renversant.

Mais il a quand même écrit la trilogie de Fondation, oeuvre originale pour l'époque.
Et puis Les dieux eux-mêmes est quand même un bon bouquin.

		Citation : D'une part l'influence culturelle et géographique: l'exemple typique est PK Dick qui est une célébrité en France alors que c'est un auteur mineur aux US

Mais alors, pourquoi les trois quarts des films US de sf se réclament de Dick ?

LeGaidol, qu'est-ce que tu peux être désagréable parfois

		"Franz, qui y va fort" : au profit d'auteurs qui semblent dire des trucs intelligents mais en fait s'enferment dans un verbiage abscons totalement abrutissant genre [....] Egan pour l'énigme de l'univers ou Bear pour Eon/Eternité. Ca fait classou de dire "ma chère, le dernier Egan est une merveille pur jus qui déchire grave!" alors que c'est parfaitement illisible...

OK, c'est le thread défouloir lol donc je ne ferai aucun commentaire ;)

		Citation : Mais alors, pourquoi les trois quarts des films US de sf se réclament de Dick ?

Et vlam! Dans les dents!
J'aime bien quand on se défoule comme çà... D:)