|
|
|
|
|
|
|
Sujet proposé le 02/08/2009 à 00h07 par BouquetdeNerfs |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
13/03/2005
| |
|
|
|
|
6496
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
|
RE : Aout, lectures estivales à Knokke-le-Zoute
|
31/08/2009 à 12h30
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Point final à la lecture de "Chemins de l'espace" de Colin Greenland en "J'ai Lu" Millénaires (2000 pour une V.O. de 1993).
Bien curieux roman au final que celui-ci, via son étonnant mélange de genres. C'est à la fois d'un côté du steampunk bon teint, et de l'autre bien plus que celà au regard de la dimension spatiale du terrain de jeu où s'ébrouent les protagonistes. Le roman y perd la marque canulard, l'humour et l'aspect ludique lié au steampunk; et y gagne une crédibilité spaceop via une overdose de descriptions crédibles de l'espace. En le redéfinissant on pourrait le recentrer plus sensément vers une nouvelle étiquette: le Space Opera victorien.
Franz semble avoir mis beaucoup d'espoirs dans sa lecture via la dimension spatiale du récit. Il n'a pas tord. S'ouvrant sur l'espace le Steampunk aurait pu s'affranchir d'une sclérose prévisible.
"Chemins de l'espace" possède le charme surrané, désuet, eau de rose et chamallow, de ces doux romans romantiques du XIXème à fin heureuse. On y trouve l'éternelle douce jeune fille abandonnée, fruit d'une prostituée et d'un homme dont on ne saura la haute situation qu'en bout de narration, qui cherche à retrouver ses géniteurs (même si le lecteur en ce domaine sent venir rapidement le vent). Tout ceci est ici prévisible, oserais-je dire délibérement prévisible..? Il y existe même l'amoureux transi, platonique et patient au-delà de tout, face à la vierge guère au courant des choses de l'amour. A noter que ce chevaleresque monsieur s'est affranchi pour la belle d'un lourd passé de tueur à gages à Guilde adhoc et style Change-Forme dunien. Deux très grands moments que ses déclarations enflammées et ses changements de visages.
Mais le charme principal vient de l'élévation réussie car parfaitement maitrisée par l'auteur d'un monde victorien au niveau du Space Opéra ("L'Empire Britanique déploie sa puissance et sa magnificence à travers l'univers. Ses colonies et ses ambassades sont en liaison avec le coeur de l'empire, grace aux grandioses voiliers spatiaux qui bravent les marées, guidés par le talent des membres de la Très Respectueuse et Très Méritoire Hiérarchie des Pilotes de l'Ether"). Le Steampunk perd ici ses racines londoniennes (même si Greenland nous en fait visiter les archétypes), s'élève vers les cieux étoilés de la Voie Lactée. Le bouquin est hanté de magnifiques descriptions de la lente évolution des voiliers entre les étoiles.
S'y ajoute une faune extra-terrestre crédible en particulier ces anges martiens brutes épaisses et coeurs d'or.
Ainsi donc, si vous souhaitez lire version SF un quasi clone dickien d'Oliver Twist, un space opera atypique car ancré dans le passé et/ou une résurgence style bestiaire vanvogtien de "La Faune de l'espace" ne vous priver pas. Par contre si vous imposez à vos lectures une crédibilité scientifique, heu, comment dire, abandonnez tout espoir.
Pour ma part j'y ai passé un agréable moment car atypique.
Question annexe: comment ce roman a t'il pu passer si inaperçu en dépit de sa qualité ?
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
15/09/2007
| |
|
|
|
|
2115
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
|
RE : Aout, lectures estivales à Knokke-le-Zoute
|
31/08/2009 à 18h13
|
|
|
| |
|
|
| |
|
| | | | | | Lacroute :
Point final à la lecture de "Chemins de l'espace" de Colin Greenland en "J'ai Lu" Millénaires (2000 pour une V.O. de 1993) [...] Pour ma part j'y ai passé un agréable moment car atypique. |
| | | | | | |
C'est alléchant... Tu pourrais mettre le doublon dans les chroniques avant que ca se perde, car demain le thread d'août se cloture.
Je disais que je regrettais de ne pas avoir fini Le monde du non-A, ne nous castagnons pas.
Et, je ne veux pas relancer le débat, j'ai bien aimé lire le thread initié par Morca.
Un lien hypertexte ne fait pas de mal pour ce sujet reclus au milieu des nombreuses pages du forum qui peut toujours éclairer le non-lecteur Van Vogtien (comme moi).
J'ai atteint la 222ème page du crépuscule d'acier de Stross.
Un teaser (ou pas):
Prologue ( in chapitre 1) :
Le jour où la guerre fut déclarée, une pluie de téléphones s'abattit avec un fracas sur les pavés de Novy Petrograd, tombant en averse du ciel. Certains d'entre eux avaient à moitié fondu sous la chaleur de l'entrée en atmosphère; d'autres carillonnaient et cliquetaient, refroidissant rapidement dans la fraîcheur du petit jour. Un pigeon curieux s'approchant en sautillant, la tête penchée sur le côté; il donna un coup de bec sur la coque brillante d'un des appareils, puis s'éloigna d'un battement d'ailes alarmé quand celui-ci se mit à sonner. Une petite voix commenca à parler:
-Bonjour. Tu veux bien nous distraire?
Le Festival venait d'arriver sur Planète Rochard.
Préparatifs (in chapitre 3) :
Dans les bulles, des vies incarnées commencèrent à prendre forme, leurs cellules assemblées par des machines plutôt que par des cycles naturels de mitose et de différenciation. Des milliers de secondes passèrent, une véritable éternité pour les assembleurs productifs : des squelettes apparurent, d'abord de simples tracés de dentelle, puis des excroissances coralliennes baroques flottant dans les bulles placentaires centrales. Du sang, des tissus, des dents et des organes commencèrent à se former pendant que les nanoassembleurs diffusaient enzymes synthétiques, ADN, ribosomes et autres machineries cellulaires dans les vésicules de lipides qui devaient devenir des cellules vivantes. Le corps de Critiques commencait à remuer.
C'est différent de ce que je pouvais attendre après la lecture du Bureau des Atrocités. Les brins de folie dans son écriture, ses explications et ses descriptions embrouillaminis - quoâque terriblement amusantes - et les situations cocasses et fantasques n'étaient pas peau de chagrin dans le Bureau des Atrocités.
Sur ces 200 premières pages:
- Crépuscule d'acier est parfois très bavard, l'histoire d'amour entre les deux principaux protagonistes est un tantinet désuet, on n'aimerait que ces passages-là passent plus vite.
- Il y a les ingrédients indispensables : Les explications fouillées sur les vitesses supraluminiques ( " Quelques unes de ces techniques reposaient sur des entourloupes quantiques ") et les descriptions des technonolgies du vaisseau amiral...
- Les problèmes de causalité engendrés par ces vitesses supraluminiques qui permettent de voyager dans le temps (rien que ça), promettent des évènements très spécials.
- Des organismes inconnus au lobby mystérieux - Le Festival et l'Eschaton - agitent un climat d'insécurité, que fait l'UMP !
- les agents doubles, les effronteries politiques et les actes d'espionnages et de sabotages viennent mettre du piment à ce Space Op'.
Car un Space Op' sans une guerre, c'est pas vraiment un Space Opéra.
Tous les ingrédients sont présents avec son lot de suspens, ca présage déjà un bon gueuleton.
A l'assaut des 300 prochaines pages !
|
|
| |
|
|
|
 |
|
dernière édition : 31/08/2009 à 18h26
|
|
 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
13/03/2005
| |
|
|
|
|
6496
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
|
RE : Aout, lectures estivales à Knokke-le-Zoute
|
31/08/2009 à 19h17
|
|
|
| |
|
|
| |
|
|
|
| |
|
|
|
 |
|
dernière édition : 31/08/2009 à 19h19
|
|
 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Science-fiction, fantastique, fantasy : Culture SF, toutes les littératures de l'imaginaire
© Culture SF 2003 / 2014 - Conception et réalisation : Aurélien Knockaert - Mise à jour : 08 juin 2014
nos autres sites : APIE People : rencontres surdoués - Traces d'Histoire
|
|
|
|
|