Aout, lectures estivales à Knokke-le-Zoute

Parce que chez ma maman, il n'y a que de la littgén, et que je n'ai plus rien à me mettre sous la dent, je commence, un peu au hasard : Le Guépard de Lampedusa.

Paraît que c'est un classique superbe. J'ai peur. Mais je vais essayer.

Jekub, à défaut d'avoir lu le livre, j'ai vu le film et il est sublime. Réalisé par Visconti, avec Burt Lancaster dans le rôle du prince Salina et Alain Delon dans celui de Tancrède, le Guépard est une reconstitution de qualité, un récit contemplatif pour une époque charnière de l'Italie.

Me suis enfilé Nightwatch, Daywatch, c'est terriblement riche, un vrai renouvellement du fantastique et compliqué à souhait dans les intrigues. Bon soit dit en passant, ce sont des assemblages de trois novellas et ca s'appelle roman.

J'ai la "votre mort nous appartient de antoine lencou chez griffe d'encre et j'ai bien aimé, c'est caustique, pas prise de tête pour un sou... "
ca m'a d'ailleurs valu des moqueries de certains clampins (ou deu) sur leur blog, mais j'assume...


J'ai commencé un choeur d'enfants maudits de PIccirelli, mais je l'ai paumé dans un coin de la pièce, je trouve que c'est un peu too much, mais je le finirai.

J'ai lu GIG de James Lovegrove (la partie Kim) chez griffe d'encre et je suis assez mitigé, j'ai entamé la partie Mik (c'est un bouquin palindrome). Faut aimer le rock, mais aussi les histoires de fan groupies...
l'ambiance post thatcherisme est tres bien rendue.
A+

Triplanétaire, premier tome de Fulgur de Doc Smith. C'est génial !

Abattoir 5 de Kurt Vonnegut.

On passe du sourire aux larmes.
Vonnegut livre un recit biographique étrange. On saute dans le temps, comme une mémoire chaotique, les scènes ne se suivent pas chronologiquement. Au final, le livre est une sorte de patchwork fascinant sur la vie de Billy Pèlerin (soldat américain lors de la WWII, prisonnier à Dresde, puis vieil opticien) : cet homme confus ressemble parfois à un triste pantin au milieu de la guerre et de sa vie. L'humour noir est omniprésent. La rencontre extraterrestre n'est pas anodine.

C'est un roman acéré. Le livre est parsemé de scènes boulversantes et de phrases superbes.
Je plussoie sur la génialitude de ce livre.

La présentation par l'auteur du roman:

Abattoir 5 ou la croisade des enfants, Farandole d'un bidasse avec la Mort

Germano-Américain de quatrième génération
Qui se la coule douce au Cap Cod,
Fume beaucoup trop
Et qui, éclaireur dans l’infanterie américaine
Mis hors de combat
Et fait prisonnier,
A été, il y a bien longtemps de cela,
Témoin de la destruction de la ville
De Dresde (Allemagne),
« La Florence de l’Elbe »,
Et a survécu pour en relater l’histoire.
Ceci est un roman
Plus ou moins dans le style télégraphique
Et schizophrénique des contes
De la planète Tralfamadore
D’où viennent les soucoupes volantes.
Paix.

J'ai adoré !

La faune de l'espace pour rire.

(...)

Ben, je ne rigole pas du tout...

		Citation : La faune de l'espace pour rire.

je n'ai jamais terminé Le Monde des A , du coup, je n'ose pas intenté un avis sur Van Vogt, malgré le souvenir d'une lecture laborieuse. Après un peu plus d'une demi décennie, p't'êt' qu'en fait, je regrette un peu de ne pas l'avoir fini sur le moment.. Je suis bon pour recommencer du début.

Nietzsche disait que la barbarie, c'était la division des tâches.

La barbarie, c'est ce que je fais avec les mecs qui n'aiment pas Van Vogt.