En 2018, du cinéma en super 8 ?

Summer of 84' ( stream ) : avis extremement partial : une delicieuse madeleine avec une tres bonne BO . Pour les amateurs de films d horreur , probablement decevant . Il risque de patir des sorties de Ca , mais avec un peu de chance il se fera sa place .

		Olivier : (…) Lars von Trier (…) Je ne suis pas spécialement fan du réalisateur (j'avais trouvé Antichrist prodigieusement chiant)

De même.

Mais c’est pourtant cet Antichrist qui m’a réconcilié avec ce cinéaste : grâce au commentaire audio du dvd, où j’ai aimé le recul qu’il affichait sur son œuvre, et sa personne, et qui démentait l’image de sale gosse qui lui est souvent attribué.

		Olivier : (...) La fin, où le film m'a paru basculer dans un fantastique portnawak. Avec le recul, il prend au contraire une dimension dantesque (...) cette errance infernale avant la fin du film, me parait au final très logique, et donne une dimension philosophique, quasi-silverbergienne (la quête de la rédemption). (...) une dimension supplémentaire à celle d'un simple film de tueur en série, et éclaire la partie consacrée au meurtre avec une réflexion métaphysique sur la mal et la rédemption.

C’est cette partie finale qui me faisait envisager d’aller voir ce film ; mais avec un budget serré ce mois-ci, j’ai dû faire un choix et ce choix, je l’ai fait grâce à ton précédent message. Et je t’en remercie : j’ai vraiment beaucoup aimé ce First man.

Je souscris à l’ensemble de ton avis.

J’ajoute que ceux qui, comme moi, goûtent habituellement peu le jeu dramatique de Ryan Gosling ne devraient pas hésiter : l’acteur est ici très bon, son style de jeu servant parfaitement le personnage.

Seul petit bémol, à mes oreilles : j’aurais aimé une musique moins tonitruante sur la scène d’alunissage.

Cinq John Carpenter versions restaurées en deux jours : They Live, New York 1997, Fog, Le prince des Ténèbres, Halloween...

Gone Baby Gone un très bon thriller , mais avec une vraie question morale au final....à voir ...

D’échec à film culte : comment le "Rocky Horror Picture Show" a construit sa légende

Signalons une petite erreur : le Studio Galande se situe dans le Ve arrondissement.

Ciné : Le grand bain, première réalisation de Gilles Lelouche.
Une bonne surprise, avec un casting impeccable, des persos bien charpentés et attachants, ainsi que de belles scènes (le début du braquage, avec la voiture sur le parking, rappellerait presque du Michael Mann), et des répliques ciselées.

DVD : I comme Icare de Henri Verneuil.
L'histoire d'un magistrat intègre (Yves Montand), qui enquête sur l'assassinat d'un président (inspiré de JFK).
Un bon polar politique qui a remarquablement bien vieilli, avec une fin remarquable.
Seul petit bémol : quelques petites longueurs ici ou là, notamment la scène consacrée à l'expérience de MIlgram, qui n'apporte pas grand-chose.

Cherry 2000
En 2017 , Sam vit avec une femme , enfin une femme robot ,tout va bien jusqu'au jour ou la "belle mécanique" tombe en panne ...
Impossible de faire réparer , ni de trouver de pièces ..
Le seul moyen , c'est d'aller dans la zone 7 en dehors de la ville ; il va rencontrer une chasseuse qui va l'aider dans sa recherche car la zone est le repère du méchant Lester et de sa bande ...

Un petit film pas loin du nanar , mais sympa au final ..
Un petit côté Mad Max du pauvre ....

Seven sisters (What happened to Monday) de Tommy Wirkola.

Un film d'action dystopique, au scénario cousu de fil blanc, qui reste divertissant par l'énergie que son actrice (Noomi Rapace) emploie à jouer un septuple rôle.

		bruss : Gone Baby Gone un très bon thriller, mais avec une vraie question morale au final (...)

Oui, un fin troublante qui relève le film qui, après un très bon début, patinait un peu,
je trouve.

		Olivier : I comme Icare de Henri Verneuil. L'histoire d'un magistrat intègre (...), qui enquête sur l'assassinat d'un président (inspiré de JFK). (...) Seul petit bémol : quelques petites longueurs ici ou là

Ce film m'avait autant enthousiasmé par son ambition de faire un grand thriller politique paranoïaque "à l'américaine" et parce qu'il y réussissait par moments, que frustré par qu'il la desservait par ces longueurs et quelques effets trop appuyés.

"Room" de Lenny Abrahamson. Après "Frank" , j'étais curieux de voir comment le réalisateur allait traiter ce drame sordide (une jeune femme enlevée et détenue dans un cabanon, où elle est violée quotidiennement par son ravisseur). Eh bien, c'est miraculeux. Sans en faire des tonnes, le film sonne très juste. Brie Larson est magistrale, quant au gosse, il est troublant de sincérité et d'innocence.

Halloween : une énième resucée du mythique film de Carpenter.
Toujours agréable de revoir Jamie Lee Curtis, et c'est bien là le principal (voire le seul) intérêt de ce film finalement assez convenu, et sans grande surprise.
Du boulot bien fait, un hommage respectueux, et c'est tout.

A choisir, je préfère le remake de Rob Zombie, qui insistait de façon remarquable sur la fabrication du monstre.