Voyage dans le Temps

YellowPilot, ton propos mériterait d'être beaucoup moins confus. Tu ne nous propose aucun liant, aucun fil conducteur. Je ne comprend pas la finalité de ton objectif. Un petit effort pour recentrer le tout serait le bienvenu.

Tiens c'est marrant:un des nodules pub de " Comment contruire un machine à voyager dans le temps " précise que le roman n'est pas de la SF. Celà ainsi précisé ne m'attire guère. De la vulgarisation à la hard-science il me semble, un pas que je ne franchirai pas: tout ce qui en SF depuis que j'en relis me rebute. La SF à mon sens (qui n'est que sentiment personnel tolérant) se devrait d'accoupler un minimum de science et un maximum de fiction. La première au service de la seconde et non l'inverse.

J'avoue avoir aussi du mal à saisir la logique sous-jacente de ton raisonnement YellowPilot. Tu parles de manipulations de personnages et de trahisons et tu mets ça en parallèle avec un éventuel aveuglement de nos sociétés aux problèmes du monde. Je ne vois aucun rapport systématique entre les deux, et surtout avec les films que tu as cité. Faudrait pas tout mélanger.

Après, par manipulation des personnages par l'auteur, dans une œuvre de fiction, ça me parait assez inévitable. En effet, ces personnages sont une création de l'auteur, ils sont par essence fictifs et donc même si l'auteur peut savoir par instinct leur mode de pensée, ils restent des marionnettes entre ses doigts. Tout l'art, selon moi, est de savoir jouer avec les codes et les archétypes, pour les réinventer sans tomber dans la caricature involontaire -- films ou livres, c'est kif-kif. Et pour ce qui est des adaptations, tout dépend desquelles on parle. Certaines sont réussies (Fight club, Blade runner, Starship troopers), d'autres font de bon films malgré la trahison (La soupe aux choux, Minority report) et d'autre encore sont un massacre (Frankenstein). Et de plus, aucun des films que tu cites (Minority report excepté) ne sont à ma connaissance des adaptations de livre, mais plutôt l'adaptation du court métrage de Chris Marker : La jetée.

La Soupe aux choux, un "bon film" !???

" Comment contruire un machine à voyager dans le temps " n'est pas de la science fiction mais de la théorie scientifique. Ce sont des études écrites en version "simplifiée" pour mieuxfaire comprendre le lecteur de cette complexité qu'est le Temps.
Pour avoir une définition plus complète et moins vulgarisée, lisez ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_dans_le_temps

Les sciences fictions "Minority Report", "Blade Runner", etc... sont des films cinématographiques purement imaginaires, d'où toute possibilité de modélisation des scénarios.

C'est bien ce qu'il me semblait.
La vulgarisation ne fait pas perdre, à mon sens, la crédibilité du "voyage dans le temps"; mais cadenasse l'imagination des auteurs, restreint les possibles à des variations simples et ennuyeuses, stérilise le genre dans des archétypes sempiternels; alors que l'impossible comme règle de base me parait territoire fécond, propice à des variations infinies. Même si le "voyage dans le temps" me semble avoir fait son temps en terme d'explorations, d'exploitation de ses filières.

PS: Je suis vraiment curieux de connaitre tes récits de référence en la matière. Allez dis nous, STP..!

		Laplace s'étonne : La Soupe aux choux, un "bon film" !???

Hum ! Disons, pas une daube comme certains films de SF peuvent l'être. Juste un truc franchouillard et de funèsque qui tient la route comme farce grotesque et burlesque mais est aux antipodes du bouquin.

		YellowPilot a dit : Les sciences fictions "Minority Report", "Blade Runner", etc... sont des films cinématographiques purement imaginaires, d'où toute possibilité de modélisation des scénarios.

OK. Je comprends mieux. Je pense que tu fais fausse route YellowPilot. La SF c'est avant tout de la littérature ou du cinéma. Le but n'est pas de vulgariser une théorie scientifique mais dans un cas, de divertir, ou dans l'autre, de réfléchir sur les implications éthiques, sociologiques ou morales d'une évolution possible de nos sociétés.

Par exemple, Blade runner n'a pas pour vocation de décrire les concepts scientifiques derrière la robotique ou la génétique, mais d'explorer via le rapport à la créature artificielle le sens de ce qu'est être un humain. De même, Minority Report ne veut pas décrire les théories de manipulation du temps, mais les implications morales d'une société qui punit un crime avant sa réalisation. Bref le sempiternel que ferait-on si on avait Hitler en face dans les années 1900, avant qu'il ne devienne le criminel qu'il a été. Il traduit aussi l'angoissante question du trop plein de confiance qu'on peut avoir envers notre technologie, oubliant souvent qu'elle est falsifiable, et donc pas si infaillible que cela.

Bref ! Tout ça pour dire que si tu recherches dans la SF des explications de texte des théories scientifiques, je crois que tu peux arrêter car tu seras toujours déçu.

Par contre, dans ce genre, il a de nombreux essais intéressants et notamment The Singularity is Near de Ray Kurzweil. Il faudrait d'ailleurs que j'en fasse une critique un de ces jours. Ou Engins de création de K. Eric Drexler.

		Citation : Bref ! Tout ça pour dire que si tu recherches dans la SF des explications de texte des théories scientifiques, je crois que tu peux arrêter car tu seras toujours déçu.

Tout à fait. Perso je fuis çà comme la peste. D'où de très gros problèmes avec la hard-science. Quand vient le temps inévitable de la vulgarisation inévitable deux solutions se présentent:
_je rétropédale machine-arrière-toute mille fois pour que la compréhension cimente.
_Je saute à pieds joints quelques paragraphes dans l'espoir très souvent vain de retrouver une continuité de récit.

		YellowPilot : Les sciences fictions "Minority Report", "Blade Runner", etc... sont des films cinématographiques purement imaginaires, d'où toute possibilité de modélisation des scénarios.

JeunePilote tu es sur un forum intitulé CSF "Toutes les littératures de l'imaginaire".
... je rigole encore de la réponse sarcastique de Morca, ... avoue quand même, pour quelqu'un qui semble chercher une rigueur scientifique, tu ne te l'appliques pas vraiment pour mieux te faire comprendre.

En tout cas, pour ma pomme, la science-fiction permet une fuite de la réalité. Les théories physiques et mathématiques ne doivent pas être une contrainte pour les histoires S-F... Le thème, les voyages dans le temps, est un support très maléable (je te l'accorde) d'autant plus que le temps n'est pas encore régi par des lois scientifiques immuables,... alors pour l'instant, amusons-nous des explorations temporelles de nos héros SF !... dans l'avenir, peut être que nos connaissances sur le sujet... nous amèneront à conclure que ces voyages sont impossibles...
et j'ai envi de dire...
à ca moment-là...
que restera-t-il de ta passion sur le thème?

"L'imagination est plus importante que le savoir." Albert Einstein ; D

Edit: Je rejoins Cyril, dsl de te répéter.

		Citation : nous amèneront à conclure que ces voyages sont impossibles...

...selbissopmi tnos segayov sec euq erulcnoc à tonrenèma suon

Lacroute, les incantations pour remonter le temps, on t'a déjà dis, ca ne marche pas !
Et pas la peine de retourner tout ce que je dis, hein hein !! bON !
Que je t'y reprenne plus. ^^