Science-fiction et cohérence

		Radius : . je n'ai lu que 300 pages je ne me suis donc pas trop attarde sur ce que tu as marque.

Chanceux! J'aimerais bien effacer ce livre de ma mémoire et pouvoir le relire pour l'apprécier encore une fois...

Ghigis, si tu crois sincèrement que les ordinateurs pourraient acquérir une volonté propre, il y a là un thème de science-fiction peut-être pas tout neuf, mais toujours intéressant. Un jour, les ordinateurs pourraient prendre le contrôle de toutes les machines sur terre, en communiquant par internet... Puis vouloir se débarrasser de leurs créateurs... On pourrait même imaginer que les ordinateurs s'affrontent entre eux à ce sujet... Les uns diraient qu'il est méchant de supprimer ceux à qui les ordis doivent leur existance, d'autres argumenteraient que telle est la dure loi de l'évolution... Les ordinateurs se concerteraient secrètement entre eux pour décider de l'apocalypse avant que les humains ne réalisent leurs intentions... Puis une machine "dissidente" avertirait la police, qui croirait d'abord à un canular... Puis un informaticien serait chargé de vérifier le bien-fondé de ces avertissement... Mais, curieux hasard, sa voiture (informatisée bien sûr) aurait un accès de "folie" et provoquerait un accident mortel... Un second informaticien subirait un sort similaire... ça y est, l'apocalypse est en cours! Mais seule une poignée d'humains le réaliseraient. etc.

Que pensez-vous d'une telle histoire? ça a déjà été écrit? Je pose la question parce que personnellement, je n'ai pas lu de SF pendant 25 ans avant de recommencer très récemment à m'y intéresser...

		Ludwin : Ghigis, si tu crois sincèrement que les ordinateurs pourraient acquérir une volonté propre,

Je ne crois pas avoir dit cela. J'avais juste pris l'exemple des IA pour la discussion avec Radius.
De toute façon il n'y a pas besoin que les ordinateurs se rebellent contre nous, il suffi d'un gros blackout pour que l'on retourne à l'âge de pierre. Vive la crise energétique.
De plus pouvoir penser que des ordinateurs puissent ressentir il faudrait en premier temps qu'ils aient la moindre once de liberté. Or aujourd'hui un pécé c'est pratique pour faire des tâches ingrates et récurrentes mais tout se tient en place grâce à des programmes qui oblige une routine à l'ordinateur. Le temps de l'IA n'est pas pour demain et certainement pas pour le surlendemain :]

... en effet, c'est Radius qui vous a dit que les ordinateurs pourraient avoir un jour une volonté propre (opinion que je respecte, par ailleurs).

vla qu'on s'écarte du sujet... bô... je crois que sur ce point, l'on doit pouvoir se permettre des tonnes et des tonnes d'incohérences, étant donné que nul ne peut se croire spécialiste de l'intelligence, quelque soit sa formation de base - psy, médico, philo, cybernéticien et j'en passe...
( Intelligence : un mot qui me fait toujours un peu mal, vu la stupidité de l'espèce, parfois...).
ouais... hmmm... bon...
Bref, du coup, je trouve qu'on nage en pleine science-fiction... ;)

		morca : Bref, du coup, je trouve qu'on nage en pleine science-fiction... ;)

On est là pour ça :]

Si un ordinateur est capable de sentiment, ca voudrait donc dire que nos sentiments viennent d'une simple programmation...? Brrr... J'ose espérer que les sentiments resteront ce qu'ils ont toujours été, quelque chose d'inexpliquable, et donc d'impossible à synthétiser...

Mais bon, je renonce à comprendre pourquoi vous tenez absolument à ce que la SF reste vraisemblable... C'est de la littérature, de l'art, merde, qu'on laisse aux auteurs leur liberté. Vous me donneriez presque envie de lire du fantastique (lol).

Soit dit en passant, je ne sais plus qui se plaint du sang et autre bizarrerie dans Kill Bill, il s'agit tout simplement d'un hommage aux vieux films japonais de samouraïs, dans lesquels l'esthétique compte plus que la vraisemblance (ai-je besoin de préciser mon opinion là-dessus ???).

Suis-je le seul à être rétif à Tarantino ? Je le trouve très largement surévalué, car à part copier-coller quelques influences, il ne fait pas grand chose.
Je lui préfère de très loin Park Chan-Wook, ne serait-ce que pour Sympathy for Mr. Vengeance, et sa petite mélodie au violon (quelqu'un sait d'où elle est tirée ?), qui colle merveilleusement au film.

Du très grand cinéma, tout simplement.

		alessan a écrit : Soit dit en passant, je ne sais plus qui se plaint du sang et autre bizarrerie dans Kill Bill, il s'agit tout simplement d'un hommage aux vieux films japonais de samouraïs, dans lesquels l'esthétique compte plus que la vraisemblance (ai-je besoin de préciser mon opinion là-dessus ???).

Tout à fait d'accord, Kill Bill reste très cohérent avec ses invraisemblances : que dire du passage où aprés plusieurs mois de coma ( ou plusieurs années, je ne sais plus très bien) l'héroïne en sort brutalement, tue un mec, vole une voiture, et se fait sa rééducation toute seule en quelques jours !

Cependant il est évident que Tarantino n'a rien à faire de la vraisemblance et n'a surement aucun médecin référent, non, kill bill n'est pas un film réaliste. "Urgence" se veut réaliste, et forcément, dés qu'un truc cloche, ça choque.

ouais, ce genre de truc - les blessures mortelles pas graves, ça me fait toujours marrer... Perso, ça me dérange pas... par contre, Tarantino, moi ça me fait rire aussi, mais ça va pas beaucoup plus loin... : j'ai rien contre un divertissement bien tourné de temps en temps... mais je vois pas pourquoi je collerais ce monsieur en auteur de première importance...