Octobre, les livres m'obombrent

Ce qui est 'hachement bien dans ce livre, c'est que Miller étend son récit sur des centaines d'année.
C'est une fresque très pessimiste. Ce n'est pas foncièrement un livre que j'ai adoré car j'ai fait face à quelques difficultés de compréhension quand il s'agit de comprendre vers la fin qui se fait la guerre, et quels en sont les enjeux.
Je te souhaite un bon noviciat, seul avec ce premier personnage dans ce désert chaotique...

BDN, au coeur d'un post loin au-dessus, se montre déçu par "Voici l'homme" de Moorcock.
Leçon à tirer.
Dorénavant moins d'emphase sur mes propres coups de coeur. Pardon, BDN, je te sens marqué.
Après tout ce bouquin je l'ai lu il y a des tonnes d'années, sans que j'en attende rien, sans que je sache vraiment dans quoi je mettais les pieds, sans que quiquonque ne m'en vante la teneur et les qualités. Ainsi donc, ce que tu n'as sans doute pas eu et qui à été son plus beau cadeau sous mes yeux: la surprise d'un thème que personne alors ne semblait osé sous la plume.
Après tout, Brunner a presque fait de même sur le quasi même thème et en beaucoup plus court au coeur de "Une passion pour les clous" (1965) (in "Livre d'Or" chez PP)

		Citation : Au fait, Olivier, sans vouloir remonter le fil de septembre, des nouvelles à toi données de "L'Unijambiste de la cote 284" de Siniac. J'avoue avoir bien ri

Ce que j'aime chez Siniac, c'est justement ce mauvais esprit, en politique comme ailleurs. Je te conseille vivement Luj'inferman et la Cloduque. C'est inracontable, déjanté, fabuleux, jubilatoire, énaurme.

Je ne te reproche rien...
C'est vrai que j'ai hâté sa lecture, lorsque tu l'as listé parmi les œuvres à classer selon leur degré de sense of wonder. Arf, Je n'ai ni aimé, ni détesté... Le thème me plaît, les histoires de doux dingues illuminés aussi, les personnages névrosés palahniukiens également...
Il n'y a pas d'idées très originales, c'est un road movie de la vie de Jésus légèrement (finalement) détourné. Ca manque peut-être d'extravagance,...
Je n'ai pas forcément compris les motivations du personnage principal, si j'omets qu'il se masturbe, qu'il ne sait pas où son cœur balance, et qu'il s'adonne à l'égocentrisme et à l'allocentrisme avec la même énergie.

Je vois qu'on suit mes traces Bouquet :D

C'est une avatarite aigue... Je ne vois pas d'autres explications.
Il nous faut un remède...

Pas d'autre solution !

Je prends le vert alors, il a l'air content de me voir.

Il a l'air. Car l'ingénieur seul sait quelles couches de sadisme et de lubricité se terrent sous ces chatoyants sarcophages soviétiques.

Je n'ai pas encore trouvé de déviance originaire de la règle 34 appliquée à ces jolis petits robots, mais je suis certain que Jekub a déjà lancé les recherches.