Octobre, les livres m'obombrent

999 d'Al Sarantino, une immense antho de nouvelles d'horreurs, avec du très très beau monde : King, Joyce Carol Oates, Disch, Lansdale, Ramsey Campbell, etc.

La préface contient d'intéressants parallèles entre la sf et l'horreur, et le monsieur a très bon goût, puisqu'il adore la New wave.

Je viens de finir un policier : Innocent d'Harlan Coben. Je n'avais jamais lu cet auteur. Les critiques étant partout élogieuses, j'en attendais beaucoup : Déception, si le bouquin commence très bien avec des personnages bien posés et une intrigue intéressante, la fin gâche tout, des éclaircissements un peu trop expliqués (au cas où y en a qui pourrait ne pas bien comprendre ce qu'on vient de sous-entendre ?) des coïncidences trop extravagantes voire inexpliquées et inexplicables et un final abracadabrant ou on sent un trop évident désir de tout boucler n'importe comment.

Je suis mal tombée ou c'est toujours comme ça Coben ?

J'ai lu Ne le dis à personne , comme toi, car partout les critiques étaient élogieuses, et je ne vais pas démentir, je ne me suis pas ennuyé une seconde... Je lis très occasionnellement des policiers, donc je suis plus facilement impressionnable. L'atout du livre: ne jamais relacher la tension. Et, une fin (pour moi) inattendue.
Je ne me souviens pas de coincidences trop extravagantes ou extraordinaires comme un Et après de Guillaume Musso, très niais.

		Olivier : 999 d'Al Sarrantonio

Vendu!

Fini (lentement) Des Milliards de Tapis de Cheveux. Un peu déçu. Une lecture agréable, mais pas aussi extraordinaire qu'attendue.

Commence un livre de la collection Etoile Double : La Révolte masculiniste (William Tenn)/ Le Règne des Fourmis (John Wyndham).

		Citation : Fini (lentement) Des Milliards de Tapis de Cheveux. Un peu déçu. Une lecture agréable, mais pas aussi extraordinaire qu'attendue.

Ce livre ressemble à un conte. Une histoire que j'aimerais écouter être racontée avant de m'endormir. (oui-oui :-)
Je m'étais épanoui devant l'élégance de la narration et la mise en œuvre (chapitre après chapitre) de destins croisés.
Même déçu, tu garderas longtemps vif les images de ce planet-opera, ce sont les bien faits d'une lecture lente ;).
Ce n'est pas un livre pour réfléchir ou se bourrer l'intellect, c'est une bonne histoire qui n'a pas besoin de forcer une morale, ou des perceptes pour défendre des valeurs. Fort et terriblement humain.



En allemand, c'est tout de suite plus concis et poétique : Die haarteppichknüpfer (Des milliards de tapis de cheveux)

Après 2 semaines de vacs jai pu enfin lire L'écorcheur de Neal Asher que j'avais entamé puis abandonné. Et la j'avoue que que jai accroché et bien aimé le coté Action Sf sans temps mort.
J'ai ensuite lu du non Sf avec Le déclin de l'empire Whiting de Richard Russo. Un grand bouquin, humain et tellement fin dans son exploration des qualités et défaut de chacun...
Et j'ai fini par La nuit du bombadier de Brussolo. Et la je doit avoué avoir déchanté... Le bouquin a été dure a finir tellement je le trouvais grotesque. Je sais que brussolo adore etre borderline mais la... Une sorte de Tommyknockers de King bas de gamme. Vite expédié a la poubelle celui la.
Voili Voilo
Et la je vais pas tarder à commencer La nef des fous de l'autre Richard Russo
Quelqu'un la lu?
Bien ?
Pas bien?

		Citation : Même déçu, tu garderas longtemps vif les images de ce planet-opera, ce sont les bien faits d'une lecture lente ;).

C'est très vrai. Une de mes premières lectures du genre, et malgré une mémoire épouvantable, les peintures du monde de tisseurs échevelés me restent profondément ancrées à l'esprit.

Au fait, Olivier, sans vouloir remonter le fil de septembre, des nouvelles à toi données de "L'Unijambiste de la cote 284" de Siniac. J'avoue avoir bien ri, de ce rire un tantinet narquois sur la nouvelle éponyme, immergeant près du front de bien redoutables guerriers en quète d'Helvétie bancaire. Mais aussi et presque tout autant sur celle consacrée à ce farouche pétainiste à qui en pleine 2ème guerre mondiale son entourage lui fait croire que son héros est à Londres. Jubilatoire et sarcastique sur l'opportunisme du "au bon endroit à la bonne heure en politique".

Je commence donc Un Cantique pour leibowitz, dans la vieille édition présence du futur, en espérant que les corrections apportées par Thomas Day dans la réed' FolioSF n'étaient pas si nécessaires que ça...

Ps : Un passage de la critique d'Eric Vial sur noosfere, qui me fait penser aux affections particulières de BdN :

"C'est avant tout une histoire, ou des histoires, avec des destins humains, individuels et collectifs, attachants et dérisoires. Et au total, ce livre, ancré dans le moment de son écriture, daté, y compris par des détails comme le papier carbone presque oublié aujourd'hui, est toujours lisible, toujours passionnant, toujours impressionnant. C'est sans doute la définition d'un vrai classique."