Octobre, les livres m'obombrent

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Alors t'en penses quoi bdn de l'alsacien Ecken et de sa choucroute réservée?
Je n'ai pu lire pour l'instant que les trois premières nouvelles, une sort du lot, la dernière et ses oiseaux éthérés....
Mais sinon, je trouve pour qu'un grand prix de l'imaginaire, (pour le moment), c'est pas franchement folichon. Le Monde tous droits est très espiègle et pertinente sur le fond, mais la forme reste très classique. Sinon la deuxième, mouais, bof. ça se lit très bien, ça c'est sûr. Mais un grand prix de l'imaginaire? (je compare au damasio là..)

ben la choucroute c'est très bon .
Et l'Alsace est un très joli pays .

Ce n'est pas un Alsacien d'origine qui te contredira.

Sauf pour la choucroute, en fait.

		Citation : les trois premières nouvelles

Je ne suis pas encore allé plus loin, je me balade entre 5 autres recueils de nouvelles, c'est un format plaisant dans les transports publiques. La première est excellente,... classique je ne sais pas, elle possède bcp de rebondissements, et son thème est original. Les deux suivantes ne sont pas palpitantes. J'y retournerai.

Je me suis lancé dans le Déchronologue, 100 pages déjà avalés d'une traite, c'est extrêmement bon !
Toi, Jekub qui est tombé amoureux de Damasio, il y a de très forte chance que tu adores celui-ci de Beauverger, c'est proche de la terre et de l'eau, et c'est très imagé et riche de beaux mots ! Ca ferait pour l'instant, une superbe adaptation en BD.


Sinon, est paru en poche ; )

Oh chouette alors ! Je m'attendais pas à ça, merci de l'info pour la zone du dehors !
En plus le livre a de la gueule :)

Ouai, Beauverger, je le prends si un jour je le croisette en occasion :)

Va falloir que je m'y mette à monsieur Contrevent un jour.

Fini le Pétain de Ferro.
C'est assez remarquable, tant nous avons besoin de nuance sur cette époque -et ce personnage- si sujets au manichéisme.

J'ai enchainé sur un livre léger, Le Roland-Barthes sans peine de Rambaud et Burckel, amusant, mais loin de valoir le bouquin de Picard.

Je me lance dans une autre biographie, d'un personnage autrement plus sympathique : Rosa Luxemburg, la rose rouge d'Alain Guillerm, historien proche de Braudel, qui fut aussi un militant luxemburgiste (et lui a peut-être soufflé la référence à Rosa dans Civilisation matérielle et capitalisme.
Je trouve qu'il voit assez juste, en disant qu'elle fait partie des grandes théoriciennes politiques du XXe siècle, avec Arendt et Simone Weil.

Fini le bouquin de Guillerm, qui est finalement très décevant. Rien ne vaut l'excellente bio de Frölich.

J'entame Un jour ouvrable de Sternberg. Imaginez un mélange des délires baroques et proto-Volodine de L'employé, avec du Lewis Carroll, du Boris Vian, du Kafka, du Paul Lafargue et du Debord, avec l'inoubliable patte Sternberg, et vous aurez une idée de ce que ça peut donner.