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Sujet proposé le 25/01/2006 à 17h33 par Jim |
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RE : Ni français ni anglo-saxons
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09/02/2010 à 19h43
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| | | | | | Zomver ignore aussi sa chance :
Colère dont j’ignorais jusqu’à l’existence… |
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C'est un bon début, continue comme ça :-)))).
Et si on parle de Belges ou de Hollandais, je rappelle une fois de plus, avec bonheur, le nom de Paul van Herck, immortel auteur de Caroline oh Caroline ! et de Crésudi dernier.
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RE : Ni français ni anglo-saxons
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21/02/2011 à 22h38
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Mes (presque) premiers pas en SF italienne (je n’avais lu jusqu’à présent que du Dino Buzzati) avec la lecture de Science-fiction italienne édité en 1981 dans la série Le livre d'or de la science-fiction. Il s'agit d'une anthologie réalisée par J.P. Fontana et Lino Aldani réunissant des textes s'échelonnant sur une période allant de 1960 à 1981.
Le plus de cette anthologie: elle est particulièrement bien documentée (historique, biographies des auteurs, bibliographie, ...)
Le moins: la plupart des textes... Pour ceux que ça intéresse, je détaille un peu en PS.
Pas un seul ne m'a vraiment enthousiasmée.
Une nouvelle de Lino Aldani m'a toutefois donné envie de lire autre chose de cet auteur, j'ai donc attaqué Quand les racines, un roman datant de 1976. J'ai lu l'édition PDF de 1978. Déception. Le thème: un type qui en a marre de la grande ville va à la campagne.Hautement SF, pas vrai ?
Beuh.
Bref, pour le panorama SF italienne des années 60 à 80, je considère que je viens de payer un lourd tribut et quand je lis (cité dans l'anthologie) ce qu'ont écrit Igor et Grichka Bogdanov (*) in Clefs pour la S.F. (1976) à savoir qu' " Après la disparition de Dino Buzzati (1906-1972), les quelques auteurs bénéficiant d'un certain renom dans leur pays (comme Ugo Malaguti, Gianni Montanari ou Vittorio Curtoni) n'ont pas réussi à s'imposer à l'étranger", je me dis que cette anthologie me donne bien une petite idée du pourquoi de la chose: pas le moindre sense of wonder, peu d’originalité dans les thèmes, de la presque-littérature générale.
Un adjectif, un seul, pour qualifier tout ça ?
Terne.
(*) Si je choisis de citer ces deux-là plutôt que d’autres, c'est que leur façon de parler de la SF me plaît. D'ailleurs (et même si je n'en sais strictement rien), j'aime à penser que s'ils lisaient Quand les racines, tout smouales seraient les Bogdanov. ;-)
Bon, depuis de l'eau a – certes - coulé sous les ponts, Valerio Evangelisti en a émergé et le peu que j’en ai lu ( Nicolas Eymerich, inquisiteur) m’a donné envie de lire la suite. Votre avis est le bienvenu pour me dire si ça vaut le coup.
Ceci dit, ce n’est pas pour tout de suite : ce soir, j’attaque enfin de la SF chinoise. Ye Yong Lie , Wei Ya Hua, Zheng Wen Guang , …
Comment dire ?
Yeeeeaaah ! ^^
PS Quelques détails sur les nouvelles de cette anthologie :
Les années d'attente – Maurizio Viano (1960)
Des astronautes dont une femme sont en route pour Mars. Un problème technique survient. Le voyage sera plus long que prévu… A son terme, une certitude : le vaisseau devenu impossible à manœuvrer s’écrasera.
Mouais.
Ministre de nuit – Anna Rinonapoli (1963)
Sur Terre la bureaucratie a atteint un niveau kafkaïen, c’est à peine si on se préoccupe de l’imminence d’une invasion alien.
Beuh.
Les belles filles de Madame Doré – Giuseppe Pederiali (1963)
Vingt ans se sont écoulés depuis que les bombes atomiques ont explosé. La reconstruction a eu lieu et la vie a repris. Quand le narrateur, un poète, regarde sa fillette, une enfant vive et rieuse, il a pourtant le cœur serré.
De l’émotion et avec moi, ça marche souvent. :-]
Un tryptique pour nos frères – Sandro Sandrelli (1963)
Que s’est-il passé du côté des chutes du fleuve Hungu où personne ne va plus depuis longtemps ? Beda Marcovich s’y est aventuré et en a rapporté un étrange instrument. Plus tard, bien plus tard ( ?), un vieux pape, les yeux pleins de larmes, ne peut se résoudre à annoncer à des fidèles un peu particuliers mais pleins de ferveur la dernière décision du concile Vatican XIV.
J’ai lu tellement mieux sur ce thème (un thème que je ne détaillerai pas pour ne pas spoiler).
Trente-sept degrés centigrades – Lino Aldani (1963)
Une dystopie originale évoquant une esculapocratie (pour reprendre le terme de J.P. Fontana) dans laquelle les citoyens sont tenus d'avoir sur eux thermomètre médical, certificat sanitaire et maillot de corps sous peine d'amende. Au travail, un contrôleur passe tous les matins vérifier que les comprimés ont bien été pris et que la température est normale. Bien sûr tout cela a un coût …
Pas mal du tout.
Le Dernier Pape – Roberto Vacca (1965)
Quand le pape ne sert plus qu’à faire un show pour touristes.
Beuh.
Sinon, vivement qu’il arrive, le dernier show du pape.
Propos sur Londres et quelques crimes – Ugo Malagutti (1968)
Dans le Londres où vit le Bibliophile, narrateur de l’histoire, William Shakespeare côtoie Robin Hood. Dans sa bibliothèque, le narrateur reçoit des appels de Brasilia, New-York, Rome, etc... Quand le Savant l’appelle de Brasilia pour lui parler de signaux observés dans l’espace, le Bibliophile n’en a cure. Du jour au lendemain, à Londres, les assassinats se multiplient. Chaque assassinat est signé Hemingway. Scotland Yard piétine. Mais chacun sait qu’à Londres, il y a un détective formidable. Comment s’appelle t-il déjà ? Hulme ou Haines ? Shaydock Haines ? Sherlock Haines ?
Pas mal.
L'explosion du Minotaure – Vittorio Curtoni (1981)
Quand Apollo 16 a explosé, les deux astronautes qu’il y avait à son bord sont morts. James, le fils de l’un deux, persuadé que son père a saboté le vaisseau et s’est fait remplacer par un robot n’a de cesse d’essayer de tuer l’image de son père via des poupées de chiffon ou autres stratagèmes. Robert, son ami, pense que James est fou.
Loin, dans l’espace, le vaisseau Minotaure s’apprête à se poser sur Mars. Il explosera. James le sait, il le voit sur ses diagrammes.
Je n’ai pas réussi à voir en quoi cette nouvelle était le "récit très riche par ses ambiguïtés réelles ou apparentes" promis par l’anthologiste. Je me suis surtout atrocement ennuyée.
La fin de l' âge d'or – Piero Prosperi (1971)
Où un critique donne son avis sur un livre de 2633 concernant l’auto-archéologie, entendez par là, l’histoire des voitures du XXième siècle et les conclusions qu’on peut en tirer quant à leurs utilisateurs…
Beuh.
Où meurt l'astragale – Livio Horrakh (1971)
La guerre nucléaire a eu lieu. C’est le chaos. Les gens fuient, les gens sont malades, les gens meurent.
Forme intéressante (il s’agit d’un journal intime) mais je crois que j’en ai soupé de ce thème. Certes, en 1971, il était probablement moins rebattu qu’aujourd’hui.
Les hommes des tableaux – Renato Pestriniero (1972)
Venise pue. Nul n’y habite sauf les gens des tableaux, comprenez par là, des gens qui exécutent des tableaux vivants que les touristes viennent voir (genre un gondolier qui pousse sa gondole).
Chiantissime.
Dans la boule de cristal – Vittorio Catani (1972)
Nomades, caravanes, boule de cristal… Prédire la mort…
Pas de SF là dedans et en plus l’histoire m’a paru bien pâle sur un thème aussi fort.
Circé – Mauro Miglieruolo (1976)
Du cul. La sélection des mâles les plus aptes à faire jouir la Reine.
Pas de SF là dedans et question cul, c’est franchement plutôt ridi-cul-e.
La logique de murex – Gianni Montanari (1977)
Post-apocalyptique. Villes abandonnées, mutants, …
Et si vous lisiez Fausse Aurore ?
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 "Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
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dernière édition : 21/02/2011 à 22h49
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RE : Ni français ni anglo-saxons
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22/02/2011 à 07h03
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Je plussoie avec zomver sur la SF italienne, ayant lu les mêmes livres (et les ayant aussitôt oubliés). Il m'est arrivé d'aller passer du temps sur des forums italiens, et j'y ai constaté avec surprise que les forums de littérature en général avaient des sous-forums de SF et fantasy (non différenciés, déjà, ce qui est un mauvais signe en soi) d'une taille ridicule (genre 4 pages, à rapprocher des 60 pages de la littérature générale...). Il semblait par ailleurs que 1/ les auteurs intéressants actuels n'étaient pas traduits, et que les références italiennes en SF en étaient restées à l'âge d'or US et 2/ que par voie de conséquence les timides tentatives locales étaient totalement en décalage avec ce qui se fait ailleurs.
J'ai finalement trouvé un forum spécialisé dans le genre qui nous occupe, mais j'avoue que par manque de temps en ce moment, j'ai un peu laissé tomber cette histoire. Que je me souvienne, toutefois, les amateurs lisaient énormément en anglais...
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RE : Ni français ni anglo-saxons
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22/02/2011 à 12h55
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| | | | | | Franz :
J'ai du mal à ranger Buzzati en SF. |
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Et tu as raison, ama. :)
En parlant plus haut de Dino Buzzati, je pensais, en fait, à l' incursion qu'il a faite en SF avec L’image de pierre, un roman très dispensable dont j’ai touché deux mots ici.
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 "Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
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RE : Ni français ni anglo-saxons
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25/02/2011 à 18h29
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| | | | | | zomver :
Science-fiction italienne édité en 1981 dans la série Le livre d'or de la science-fiction. Il s'agit d'une anthologie réalisée par J.P. Fontana et Lino Aldani réunissant des textes s'échelonnant sur une période allant de 1960 à 1981.
Le plus de cette anthologie: elle est particulièrement bien documentée (historique, biographies des auteurs, bibliographie, ...) |
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Je plussoie sur la qualité de la documentation.
Par contre, je n'ai pas encore lu les nouvelles de cette antho (acquise par l'intermédiaire de qui-se-reconnaîtra ^^).
| | | | | | zomver :
PS Quelques détails sur les nouvelles de cette anthologie |
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Merci.
Voilà qui devrait me décider à en lire, quelques unes.
| | | | | | zomver :
l’histoire des voitures du XXième siècle et les conclusions qu’on peut en tirer quant à leurs utilisateurs… |
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Sur le sujet des autos et automobilistes, Buzzati a produit de savoureux petits textes !
| | | | | | Citation :
Effectivement, Buzzati c'est plutôt fantastique et transfictions. |
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Fantastique, insolite : oui.
Pas transfictif... parce qu'à mes yeux les transfictions n'existent pas ;-P
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 "Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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