Le ciné de novembre

Comme quoi, des films sans scénar' mais bourrés d'effets spéciaux peuvent très bien devenir des classiques du cinéma finalement...

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Clairement, le film de Boyle aurait été un monument du cinéma s'il n'avait été fait avec un siècle de retard ^^

		Fhtagn : 28 Jours Plus Tard (...), une vraie rupture dans le cinéma d'horreur / SF

Plutôt d'accord.
Il faut croire que quelque chose était dans l'air puisque, la même année, sortait Resident Evil (le film) qui présente aussi des infectés aux allures de zombies sous acides*
Par la suite, L'armée des morts, [REC], Je suis une légende utiliseront des figures proches.


Pour en revenir au long-métrage de Boyle, je viens d'en revoir la 2ème partie et si je ne l'a trouve pas dénuée de qualités (notamment visuelles), je dois dire qu'elle accumule beaucoup trop de tares scénaristiques :
clichés (le bon soldat, réfléchi, s'opposant à la barbarie de tous les autres; le héros s'échappant in extremis d'une mise à mort en sous-bois), invraisemblances (le héros, torse nu, se transformant en Rambo pour dézinguer les méchants militaires, revenant pour sauver ses amies mais prenant le risque de libérer un enragé dans la bâtisse avant de les avoir mises à l'abri), effet facile ( HELL --> HELLO, plutôt qu'un SOS, classique mais qui a fait ses preuves) ...
La 1ère partie du film est tellement forte qu'on ne peut que s'en énerver d'autant plus.



* vous me direz, le mythe originel du zombie pourrait avoir rapport aux drogues : un petit texte sur le sujet, en anglais.
(Lucius Shepard joue une variation sur ce thème dans son roman, Les yeux électriques)

Si le vent soulève les sables, de Marion Hänsel. J'avais quelques appréhensions de type crainte du genre parisien branchouille éploré, mais en fait c'est très bien, très beau, et c'est rempli d'humilité. J'aime d'autant plus le qualificatif de conte, ou de fantastique, qui indique donc que si ça semble parfois stigmatisé, ben c'est un peu voulu, quand même. "Pudique" et "sobre" comme j'ai pu lire les adjectifs dans une critique. En effet, la seule référence à l'occident décadent de tout le film réside uniquement dans deux ou trois images d'un avion de ligne disparaissant dans l'azur.



Ichi The Killer de Takashi Miike, dans un autre genre. Violence, cutter, aiguilles, viol gras, sado, fétichisme, niakoué schizophrène, cubes concentriques de chair humaine, yakuzas attardés, banlieue jap, tout ça quoi. Délicieux, en somme.

Coraline, les rebondissements sont assez prévisibles, un peu ennuyeux, mais l'animation est très réussie.


Thirst de Park Chan-wook... c'est du du vampire !
Après Morse, cette année, je ne pensais pas croiser derechef un chef d'oeuvre.
Corps et âme, ce film là est... FANTASTIQUE !
C'est drôle même parfois hilarant, c'est choquant même parfois horrible, c'est beau même que parfois c'est fascinant..!
Et, l'histoire (bien que je connaisse mal les auteurs et les textes qui ont racontés les mignardises de ces satanés suceurs de sang) est d'une très grande originalité. On va de surprises en surprises.

Mr Lacroute qui a fini récemment Dracula, vous en reprendrez peut-être une bouchée ?

Aucun rapport entre Morse et Dracula, même le thème du vampirisme est revisité, par contre je suis d'accord sur le fait que c'est un véritable chef d'oeuvre du fantastique.

Vu Inglourious Basterds, Ok, je n'aime pas Tarantino, Reservoir Dogs et Jackie Brown sont des films excellents, le reste est tout simplement à jeter. I.B ne déroge pas à la règle, lent à en mourir, seule la scène de début (quoique un peu moisie) est une réussite, le reste est tout simplement minable. J'ai eu l'occasion de sourire quelques fois, mais j'avoue ne pas pouvoir soutirer d'autres conclusions positives de cette œuvre. Je ne sais pas vraiment si on a affaire à un foutage de gueule complet ou à un film assumé, dans tous les cas, c'est un véritable échec.
Les acteurs sont mauvais, Brad Pitt est enfermé dans un rôle à la con où il apparaît trop peu souvent, et c'est censé être le plus grand chef d'œuvre de Tarantino ? De qui se moque-t-on ? Parce que enrober un délire uchronique avec une pâte mielleuse et sanguinaire censée être la représentation de l'assassinat du Nazisme par le cinéma, c'est censé marcher ? Eh bien on a pas fini.

Reservoir Dogs, ah oui moi aussi, celui ci est mon préféré.

Je vote pour " foutage de gueule", perso

		Citation : la représentation de l'assassinat du Nazisme par le cinéma

Ah ouais pas con ! puré mais ouiii en fait c'est un chef d'oeuvre! ... lol

Non mais vous n'avez même pas aimé les scènes avec Christopher Waltz ?

		Citation : Aucun rapport entre Morse et Dracula, même le thème du vampirisme est revisité, par contre je suis d'accord sur le fait que c'est un véritable chef d'oeuvre du fantastique.

Oui , aussi, mais mon appréciation valait pour Thirst.