Le ciné de novembre

		Citation : En attendant du loud comme 2012 ou Avatar .

Ohla, chacun ses goûts et les plutoniens seront bien génocidés.

		Fhtagn : Ahhhh enfin quelqu'un de mon avis ! Sunshine (...) est un navet, pourtant la critique l'a encensé, c'est insensé !

Comme je n'ai pas lu la critique ciné à l'époque, j'ignorais qu'elle l'avait encensé.
Par contre, sur les forums SF, ce film s'était fait taillé en pièces (sans arrêter les reproches à l'aspect scientifique, bien sûr)

La grande majorité des amateurs de Science Fiction dans mon entourage a accueillit négativement le film, toutefois les critiques cinéma et le public en général à été très enthousiasmé, on y a même vu un "nouveau prodige du cinéma contemplatif aussi bon que 2001 L'Odyssée de L'espace".

J'avoue que ça m'a un peu bouleversé.

Sunshine navet : mille fois oui !
En même temps, depuis Trainspotting, il n'a pas fait grand chose Danny Boyle.

Ah, Objection votre honneur, 28 Jours Plus Tard est un chef d'œuvre de l'horreur d'anticipation, une vraie rupture dans le cinéma d'horreur / SF, je le défendrais becs et ongles.

28 Jours Plus Tard partage le même défaut principal que Sunshine: une première partie exceptionnellement forte et une deuxième partie totalement merdique. De là à penser que dans les deux cas l'auteur a une superbe idée de départ et rien d'autre, donc rien pour en tirer profit, il n'y a qu'un pas. Je le franchis.

Revu à la file les deux mini-séries Dune et Les Enfants de Dune. Ben j'aime bien. Y'a pas, j'aime bien. Comme à chaque fois que je les vois, j'en sors avec une furieuse envie de re-re-re-re-re-re-re-relire Dune.

		Citation : 28 Jours Plus Tard partage le même défaut principal que Sunshine: une première partie exceptionnellement forte et une deuxième partie totalement merdique

On ne doit pas parler du même film l'ami.
28 Jours plus tard possède en effet deux parties, l'une met en scène un art contemplatif et subtil, l'autre rentre dans des méandres plus obscures et complexes, aussi peut-être plus trash.

Il n'y a aucun rapport entre 28DL et Sunshine (si ce n'est le réalisateur et l'acteur principal), ce dernier accumule les incohérences et les tours de passe passe à la noix, on a l'impression de regarder un film censé être de la Science Fiction, réalisé par une personne qui n'a jamais lu de Science Fiction. 28DL met en avant un scénario très bien ficelé, et qui touche du doigt beaucoup de problèmes de société actuel, en plus Boyle à totalement retourné les clichés du cinéma d'horreur, en rendant les personnages simples et faibles, les militaires humains et idéalistes, les gouvernements lâches et incapables. Le désespoir qui teinte tout le film est très puissant, certes il a des défauts, et c'est bien normal (tous mes films sacrés ont des défauts, beaucoup de défauts), mais il n'a rien de merdique.

Par contre, même si j'aime bien la suite 28 semaines plus tard, je regrette fortement le passage à la moulinette blockbuster.

Perso, 28 jours m'avait laissé très mitigé, j'avais dit "aurait fait un très excellent téléfilm". Je me réfère a un ancien thread, car je n'ai pas vraiment de souvenir de ce film.

Quant à Trainspotting, le seul Boyle vu qui m'ait fait de l'effet - vu au cinoche à l'époque - je l'ai revu il y a environ trois ans et franchement j'ai trouvé - à ma grande surprise - l'intérêt, au final, très moyen. (J'avais encore du VHS alors, utilisé la K7 pour enregistrer un truc mieux par dessus...)

Finalement, ça m'a l'air cyclique comme film.

Je signale en passant que c'est Méliès qui a envoyé les premiers acteurs sur le soleil dans Voyage à travers l'impossible
Somme toute, c'est à peu près le même film : pas crédible scientifiquement, beaucoup de péripéties extravagantes et un max d'effets spéciaux.