En octobre, lectures sobres ?

Fini Radieux de Egan: la dernière nouvelle déchire grâve sa race. Faut aimer les trous noirs. Et la mécanique quantique. Quand même.

Globalement, un recueil de bonne qualité, même si il y a encore des nouvelles moins bonnes que d'autres (en l'occurence cocon qui n'est qu'un banal polar-sf sans grand intérêt).

J'ai beaucoup aimé: paille au vent, radieux, monsieur Volition, vif argent, des raisons d'être heureux, notre dame de Tchernobyl et la plongée de Planck.

Rêves de transition, l'eve mitochondriale et cocon: bof bof.

Je lis Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux de Kate Atkinson. Agréable dans ses nombreuses descriptions.

Approfondissement patrimonial avec Quinzinzinzili de Régis Messac

Le thème de Cocon est intéressant, mais la forme est totalement ratée, AMHA.

		Citation : Pour ma part, j'ai craqué et renoncé (définitivement, j'en ai peur) à Lord Gamma : désolée pour le "lobbyist", mes excuses, c'est sans doute très bien, très original et tout, mais je n'arrive pas du tout à le lire,

bonjour !

quel dommage pour Lord Gamma, j'avais vraiment beaucoup aimé. J'avais vraiment marché dans la situation. J'ai demandé plusieurs fois à l'Atalante si on en aurait d'autre du même auteur, mais ça ne semble pas au programme, et ça m'embête bien car je ne lis pas l'allemand…

		Citation : Rêves de transition, l'éve mitochondriale et Cocon: bof bof.

re-bonsoir.

C'est vrai que Rêves de Transition est un chouaï confus, et je n'ai pas gardé un immense souvenir de l'Eve mithochodriale (sauf le titre !!!).
Mais je vous trouve durs avec Cocon. J'avais trouvé que la relation entre les deux mecs étaient bien vue (mais c'était peut-être du à un effet de contraste avec des textes d'Egan parus juste avant). Il n'empêche que l'idée — il s'agit tout de même de la possibilité d'éliminer toute une catégorie d'êtres humains — est excellente. Au sens ou ça met grave le doigt sur ce que peuvent être les conséquenses d'une découverte et des choix qu'elle donne… ou pas.

Je commence "La patrouille du temps" de Pool Anderson.

		Citation : Le thème de Cocon est intéressant, mais la forme est totalement ratée, AMHA.

		Citation : Mais je vous trouve durs avec Cocon. J'avais trouvé que la relation entre les deux mecs étaient bien vue (mais c'était peut-être du à un effet de contraste avec des textes d'Egan parus juste avant). Il n'empêche que l'idée — il s'agit tout de même de la possibilité d'éliminer toute une catégorie d'êtres humains — est excellente. Au sens ou ça met grave le doigt sur ce que peuvent être les conséquenses d'une découverte et des choix qu'elle donne… ou pas.

C'est surtout une question de goût et d'attente. Ce n'est pas ce que je recherche en lisant du Egan, tout simplement. C'est même assez médiocre venant de lui. Il n'y a aucune thématique relative à la hard-science et ça manque cruellement d'originalité.

Quand on compare cocon à une nouvelle comme le point de vue d'en haut ou le coffre-fort (du recueil d'axiomatique), qui n'ont rien de Hard-science mais qui sont d'une originalité exceptionnelle, on est en droit d'attendre mieux de Egan.

Je ne le répéterai jamais assez: Egan est meilleur romancier que nouvelliste.

		oman : Je ne le répéterai jamais assez: Egan est meilleur romancier que nouvelliste.

je crois que l'on a déjà eu ce débat ;-).

-1 en ce qui me concerne (sur Egan moins bon nouvelliste que romancier), et même si je ne suis plus très fraiche sur Egan, je persiste à dire que, prises dans leur contexte (c'est à dire au moment de leur première parution et par rapport aux magazines concernés), les nouvelles d'Egan montrent une lente dégradation qui se poursuit même de nos jours (à mon avis, bien sûr).

Autant les nouvelles d'Axiomatic et le roman Quarantine étaient des novaes sur la scène SF, autant les nouvelles de Luminous ou le roman Teranesia ne sont que d'inutiles complications où la fuite en avant vers la Hard-Science (parfois)masquent mal une perte d'originalité.

		Citation : Quand on compare cocon à une nouvelle comme le point de vue d'en haut ou le coffre-fort (du recueil d'axiomatique), qui n'ont rien de Hard-science mais qui sont d'une originalité exceptionnelle, on est en droit d'attendre mieux de Egan.

Je plussoie vigoureusement.
Je trouve même que ce recueil (j'en suis à Des raisons d'être heureux) est un ton en dessous d'Axiomatique. Quant au coté non-hard sf d'Egan, je trouve qu'un texte comme Orbites instables dans la sphère des illusions est sublime.
Cocon ne dégage aucune émotion, et l'interrogation éthique nous offre un texte longuet et froid, qui manque de chair et de vie, tout simplement.

Quant à l'élimination d'une catégorie d'humains, l'histoire nous a montré que ce n'est pas de la fiction. Que l'on songe aussi aux expériences médicales que l'on a pratiqué sur des homosexuels dans les années 40 et 50, comme la castration, l'injection d'hormones ou les électrochocs.
Egan s'interroge sur une théorie controversée, qui verrait une origine génétique à l'homosexualité, alors que c'est quelque chose de strictement culturel. S'il y avait des homosexuels et des bisexuels chez les Romains, on ne peut pas pour autant parler de bi ou hétérosexualité.