En juin : lis ce qui te convient !

Eifelheim de Flynn.
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le trône de fer de Martin: très surfait, rien d'extraordinaire. C'est aussi passionnant qu'helliconia pour l'instant.

Enfin fini Les Martiens, OUF ! Décidément, le style de KSR m'insupporte. Bon, j'ai mieux supporté Les Martiens tout simplement parce que je pouvais me dire "Allez, courage, y'a que 538 pages !" au lieu de "P*** et ça va être comme ça pendant 2000 pages ?!!".

		Le Gaidol pense du bien de Willis : Passage est bien (mais je crois que Sans parler du chien est encore mieux)

Je suis tout-à-fait d'accord avec ça : j'estime que Passage se serait trouvé bien d'être allégé de 150 pages, en fait, alors que je n'enlèverais pas une virgule à Sans parler du chien. Et Le grand livre est à la fois beau et original. D'où mon enthousiasme global à propos de l'auteure :-).

>Stegg : je te recommande Le corridor, et je pense qu'Olivier ne me contredira pas ;-). Je vais essayer de suivre vos avis à tous 2 concernant La petite fille aux araignées.

Hmm... Réduire Priest à la beauté de sa prose, c'est tout de même une vision bien minimaliste de son oeuvre. Son travail sur les points de vue, la perception de la réalité, est tout à fait remarquable, de même que sa façon de faire surgir la complexité d'histoires à priori simples, mais possédant plusieurs niveaux de lectures. Sa façon d'écrire puis de réécrire avec un éclairage différent, laissant au lecteur la tâche de découvrir les artifices, de démêler le (pas forcément) vrai du (peut-être) faux en superposant les textes me fascine.

Après, le fait qu'il garde volontairement ses fesses entre les chaises de la SF et de la littérature générale peut agacer, je le conçois. Mais c'est un choix qui est AMA en accord avec le fond de son oeuvre, qui repose sur les faux-semblants et le jeu sur la réalité. Jamais il ne pourrait obtenir la même force en restant dans des univers purement SF.

		Citation : Réduire Priest à la beauté de sa prose

Ce qui réduit tout autant mon propos, car ma critique visait uniquement "Une femme sans histoire" qui n'offre strictement aucun intérèt (si ce n'est de pure appréciation d'écriture:( "Il écrit bien" "Oui c'est vrai" "Bon on s'en va") dans les thématiques habituelles de l'auteur et dont tes propos se font justement l'écho (Et que j'ai, comme beaucoup, perçu)..!

Folio SF, AMHA en rééditant ce titre s'est assis sur la réputation de l'auteur pour vendre un produit en se moquant du lecteur..! Qui plus est avec un bandeau rouge amovible, comme pour un prix, comme s'il avait été enscencé, mentionnant: "Par l'auteur du "Prestige".

Ce qui ne m'empêche pas, néanmoins, de continuer à aimer Priest : non par ce qu'il fait éditer mais par ce qu'il nous propose d'intéressant.

		uchimoo : Sandrine a dit : " d'autant plus qu'il y a trois tomes (romans) + un recueil de nouvelles associé. Le tout représentant une certaine somme (plus d'une centaine d'euros en VO), pour un résultat, à mon avis, diminuant au fil des livres. L epremier est plus vif (normal, c'est la récupération d'une série de nouvelles parues dans F&SF)." Merci pour l'info. Je ne vais pas me précipiter tout de suite. Dommage que les parutions en poche soient longues et aléatoires.

uchimoo, tu peux économiser tout un quart du prix de la série en n'achetant pas Origin. J'ai déjà exprimé mon opinion sur Origin, mais je résume: meutres de bébés, éviscération, viols et re-meurtres jusqu'à l'écoeurement. Time, Space et Phase Space sont excellents.

		Lacroute : ma critique visait uniquement "Une femme sans histoire"

S'cuses moi, je répondais à ça :

		Lacroute : Priest écrit toujours aussi bien. Comme un beau mec qui se sait beau il a tendance à vivre sur ses restes et ses jours fastes.

Il me semblait que tu faisais donc référence aux derniers livres de Priest, non à Une femme sans histoire (datant de 1990 d'après la chronique, soit bien des années avant Le Prestige (mon préféré à ce jour) et La Séparation).

		Citation : Je suis tout-à-fait d'accord avec ça : j'estime que Passage se serait trouvé bien d'être allégé de 150 pages, en fait, alors que je n'enlèverais pas une virgule à Sans parler du chien. Et Le grand livre est à la fois beau et original. D'où mon enthousiasme global à propos de l'auteure

Ai lu environ 500 pages de Passage et pour l'instant c'est une lecture plaisante mais en accord avec toi le livre aurait mérité d'être nettement ressérré.
Le grand livre est son roman qui m'a fait la plus forte impression et j'aime presque plus ses nouvelles ,en fait.

Perso, j'ai toujours dit que je suis moins nouvelles que roman, mais j'ai son recueil Les veilleurs du feu, et j'ai déjà dit tout le bien que j'en pense !

Gutboy dit :
[cite]uchimoo, tu peux économiser tout un quart du prix de la série en n'achetant pas Origin. J'ai déjà exprimé mon opinion sur Origin, mais je résume: meutres de bébés, éviscération, viols et re-meurtres jusqu'à l'écoeurement. Time, Space et Phase Space sont excellents.

Merci pour l'info, Gutboy. Effectivement, ce n'est pas ma tasse de thé. La violence pour la violence, ça m'insupporte depuis toujours.

c'est un peu décevant, Stephen Baxter est l'un de mes auteurs préférés.

		Citation : Perso, j'ai toujours dit que je suis moins nouvelles que roman, mais j'ai son recueil Les veilleurs du feu, et j'ai déjà dit tout le bien que j'en pense !

c'est sur courte longueur (jusqu'à la novella comme Bellwether ou Remake)que je préfère Willis, à plus forte raison dans son mode humoristique.

Ses derniers textes dans ce format (Inside job, Deck.halls@boughs/holly, Just like the ones we used to know) marquent tout de même (à mon avis) une certaine baisse de régime.



(Bantam, 1999, couverture de Stephen Youll)



(Bantam, sans date, couverture de Gary Ruddell)