En Mars , comme l escargot , la lecture laisse des traces....

On y retrouve des lambeaux de phrases qui transposés dans la tétralogie des catastrophes ne dépareraient nullement.

A propos d'autobio de Ballard, je vous recommande celle qui en est vraiment une : La vie et rien d'autre, parue récemment chez Folio, et que j'ai trouvé passionnante à lire, avec le même commentaire que fait Lacroute à propos de L'empire du Soleil. Ma chro est ici : http://climaginaire.com/index.php/climaginaire/Livre/Document-Essai/La-vie-et-rien-d-autre

		Lisbei : [...] La vie et rien d'autre, parue récemment chez Folio, et que j'ai trouvé passionnante à lire [...] Ma chro [...]

Et hop ! vendu.

Lisbei

		Citation : On retrouve dans ce texte les qualités de l'écriture de Ballard, alerte et vive, avec quelque chose de pointu, de presque photographique dans la description des personnes et des ambiances. J'aurais tendance à penser que c'est l'oeil de l'étranger que, d'une certaine façon, Ballard aura été toute sa vie

Bien vu et AMHA dramatiquement déjà palpable dans "Empire du Soleil". Une distance énorme entre le descriptif et le ressenti.

Adjugé vendu itou concernant la vraie bio. Merci Lisbei.

Je m'attarde sur le recueil de neuf nouvelles de Salinger, dont le sens et les histoires m'échappent un peu. Pourtant, les personnages suffisent à agiter et à aviver ma curiosité : marginaux et ordinaires à la fois, "eux, ils sont toujours un peu à coté de ce qu'ils ressentent, un peu à coté de ce qu'ils croient dire, ou de ce qu'ils voudraient faire entendre. Ils cherchent leurs mots, ils bredouillent, ils se répètent. Et, c'est le décalage perpétuel, de ce perpétuel à peu près, que naît l'ambiguïté - et aussi le pathétique et la drôlerie" comme le décrit très bien le préfacier.

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2 étonnantes nouvelles où la mort est à chaque page. La première nouvelle est juste géniale. Rien que le titre est fantastique, La jeune fille suppliciée sur une étagère.

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Lisbei est une terrible tentatrice!
Je suis content d'avoir découvert ce site il y a 3 ans. Maintenant, c'est devenu une irrésistible nécessité d'y participer.

Arrêtez, je suis toute rouge, maintenant (bof, étant seule chez moi, ça ne prête pas à conséquence, vous me direz...) !

		Lacroute exprime très bien ce que je cherchais à dire : Une distance énorme entre le descriptif et le ressenti.

Oui, c'est ça ! Je n'ai pas lu L'Empire du Soleil, mais je l'avais senti ailleurs dans son oeuvre ;-).

A part ça, après Le maître et Marguerite (excellent ! Je vous le recommande vivement) de Boulgakov, je passe d'une bio de Nietzsche à Woyzeck de Büchner (pfff, que de l'aride !). Pour me reposer l'esprit, je relis Mission of Honor ;-D.

Commencé hier Le Tueur en pantoufles, un Frédéric Dard de 1951 qui m'a assez emballé pour que j'en lise la moitié d'une traite : pour une découverte, j'accroche bien ^^

Terminé les Hybrides de Michina de Georges Murcie , je commence L heure noire de Richard Caron.

Lisbei

		Citation : Oui, c'est ça ! Je n'ai pas lu L'Empire du Soleil, mais je l'avais senti ailleurs dans son oeuvre ;-).

Comme si, par rapport à des événements pas entièrement vécus au titre d'une pseudo autobiographie, il cherchait dans sa manière d'écrire à mettre de la distance avec lui-même et son vécu. Je ne sais plus ou j'ai lu que concernant "Empire du soleil" il avait concernant les évènements de l'époque mis (je cite de mémoire) "vingt pour s'en remettre et vingt ans pour s'en souvenir".

A l'occasion d'un aller/retour en Autriche, meublé les heures de vol avec Des nouvelles du Tibbar de Timothée Rey chez les moutons électriques:
C'est du très très bon! Et pourtant je ne suis pas fan de fantaizieeeeee!!!!.... C'est tout simplement jubilatoire, un gigantesque fourre-tout culturel dans lequel Harry Potter croise Humphrey Bogart et Lee Van Cleef se prend pour le seigneur des anneaux. En un dizaine de nouvelles, l'auteur nous emmène dans cette vaste contrée exotique qu'est le Tibbar, peuplée d'humain, de trolls, de gogo... de gobelins, de Houlebec (pas Michel), d'elfes, de dragons and co. Et tout ce beau monde prend le bus, se vaccine contre des virus musicaux, mange du cuissot de dragon sauce volcan dans une joyeuse collision culturelle. Un OVNI dont la qualité d'écriture me rappelle le plaisir que j'avais pris à la lecture des soldats de la mer de Yves et Ada RemyUn truc à lire absolument, comme Lisbei le recommande d'ailleurs chaleureusement dans son excellente chronique
http://www.culture-sf.com/Des-nouvelles-du-Tibbar-Timothee-Rey-cf-591

Après le jubilatoire, un pensum un peu plus indigeste avec Le voyage au pays des Ze-Ka de Julius Margolin.
Malgré un titre qui n'aurait pas déparé dans la collection FNA, il s'agit du récit d'un juif polonais parlant de ses 5 ans d'internement dans des camps du goulag de 1940 à 1945. Effrayant, édifiant...