En Avril , lectures tranquilles....

Selby est un peu à part.
Il montre plutôt l'envers de la ville, sans l'humour ni la truculence d'un Himes.
Et puis l'admiration que lui porte Lou Reed n'y est pas pour rien : à la fois grand démystificateur et amoureux fou de la ville. Un peu comme le Scorcese de Taxi driver.
Selby et New York pour moi, c'est un peu comme Dashiell Hammett ou Jim Thompson, ou pour l'imaginaire Steve Rasnic Tem vis-à-vis du rêve américain.

		Citation : à la fois grand démystificateur et amoureux fou de la ville. Un peu comme le Scorcese de Taxi driver.

OK, mais c'est souvent ça la littérature, le ciné ou la BD sur New York, des amoureux fou de la ville qui en montrent l'envers sordide, que ce soit dans les beaux quartiers (MC Inerney) ou dans les bas-fonds (Selby). C'est la tonalité de beaucoup des textes de cette (superbe) anthologie de chez Bouquins. C'est aussi celle de ce (magnifique et récent) album de Tardi et alii, New York mi amor, où sont repris Tueur de cafards et des petites vignettes sur NY. Là, c'est l'évocation du New York d'avant Giuliani, qui constitue l'envers sordide du Manhattan-Dysneyland d'aujourd'hui.

Dormir ? Rêver peut - être...de Christopher Stork

Trois soeurcières, de Pratchett ;-).

Entre deux chapitres, toujours denses et conséquents, du Système technicien de Jacques Ellul (ouais, toujours dessus : quand je vous dis que c'est dense...), je lis un tome du manga Junk de Kia Asamiya (Silent Möbius, Dark Angel,...), un dynamitage du cliché du super-héros qui s'avère toujours plus passionnant à chaque nouvelle page tournée

Marketing Viral de Ledun .
Port'nawak de haute volée . En lice au niveau international .
Bref cela fait longtemps que je n'avais pas lu une telle soupe .

Fini Eon, c'était bien, même si je n'ai pas tout compris (Hard science oblige...) et je continue avec Eternité du même Greg Bear

L'anniversaire du monde, d'Ursula Le Guin :-).

Un chien de saison de Maurice Denuzière..

Enfin !