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Sujet proposé le 06/01/2022 à 16h26 par Olivier |
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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26/03/2022 à 11h21
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| | | | | | Olivier :
J'aime beaucoup Haneke, notamment ce film. Il me fait parfois penser à un Matheson splatterpunk, et me rappelle aussi Lisa Tuttle et Anne Duguël.
Je garde aussi un excellent souvenir de Funny games ou du Ruban blanc (assez controversé). |
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"Un Matheson splatterpunk", l'expression n'est pas banale, mais ça me parle. ^^
J'avoue que j'avais (j'ai encore ?) quelques préjugés sur l'oeuvre d' Haneke, en rapport à un type de cinéma doloriste, tendant vers le moralisme et aux manipulations pas toujours subtiles.
(sur ce dernier point, par exemple, j'aime beaucoup, dans Caché, le doute sur les régimes d'images, ces moments où l'on se demande si ce que l'on voit est "en direct" ou si l'on regarde une vidéo ; le dernier plan, par contre, m'agace.)
Enfin, je reconnais volontiers que c'est un grand cinéaste et je commence à m'intéresser de plus près à ses films.
J'avais trouvé très bien Le ruban blanc (je ne me souviens pas des controverses autour de cette Palme d'or).
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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26/03/2022 à 12h29
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Street trash que j'avais vu sur VHS dans ma folle jeunesse.
Je gardais de vagues souvenirs d'effets spéciaux réussis et de scènes bien gores.
Le film a du mal à mélanger de façon réussie ses films narratifs, mais porte un regard assez acerbe sur la clochardisation de l'Amérique sous Reagan dont Neil Young parlera dans Keep on rockin' in a free world.
Au final, c'est un film gore assez bancal, qui lorgne parfois vers une action à la Carpenter.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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29/03/2022 à 14h57
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Frad Walton, un réal hélas trop oublié, virtuose de l'angoisse qui vous fout les jetons avec une fermeture de porte et la musique adéquate.
Terreur sur la ligne
Une jeune baby-sitter est confrontée à un psychopathe qui la harcèle au téléphone, en lui demandant comment vont les enfants.
Elle apprend que les appels viennent de la maison, et l'angoisse monte à pic.
L'ouverture de la porte d'entrée est un moment d'anthologie.
Quelques années plus tard, mariée et mère de famille, elle apprend que le psychopathe s'est échappé...
Un thriller avec une petite dose d'horreur qui vous met les nerfs à vif, tant le réal excelle à faire monter la tension, en jouant avec une incroyable virtuosité de la musique, et des retournements de situation SPOILEr [/color]à commencer par le coup du lit, putain cette rapidité ![color=black] SPOILER qui l'avait vu venir ?
Week-end de terreur (Poisson d'avril en vo).
Des étudiants partent sur une île isolée pour le springbreak.
Comme c'est le premier avril, on se laisse aller à des blagues potaches (coussin péteur, verre et chaise truqués et le coup du tableau, redoutable !). Jusqu'à ce qu'un tueur (l'un des étudiants ?) commence à éliminer les convives un à un.
Bloqués sur une île loin de tout, comment s'en sortir.
SPOILER[/color]Cela n'aurait été qu'un slasher réussi, mais l'auteur réussit le coup de génie de manipuler le spectateur du début à la fin, jusqu'à la toute fin avec le coup du cadeau : j'avoue que je me suis bien fait rouler dans la farine.[color=black] SPOILEr
Là encore, peu de gore, d'effets spéciaux mais une ambiance qui vous met les nerfs à vif, où une simple porte qui claque avec la musique adéquate vous effraie littéralement.
Bref, deux films bien plus habiles qu'il n'y parait, surtout le second, qui est particulièrement retors et, j'ose le mot, génial.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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07/04/2022 à 11h30
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Inexorable de Fabrice Du Welz.
Benoît Poelvoorde a connu un immense succès avec son premier roman, mais semble en panne pour le second.
Sa femme et éditrice vient d’hériter d’un manoir, dans lequel ils vont s’installer avec leur dille et leur gouvernante.
Puis arrive une mystérieuse jeune fille, dont on ne sait rien, et qui va vite devenir indispensable…
J’étais curieux de la rencontre entre BP et le réal du sublime Calvaire.
Le film est un huis-clos étouffant, où un immense manoir se réduit à un tout petit espace, permettant des plans atypiques, où macèrent le mensonge, le désir, la manipulation, la frustration et le mystère.
J’ai par moment pensé à Argento, dans les décors et la façon de filmer.
Il y a aussi la patte Du Welz partout, notamment le spectacle d’anniversaire.
Bref, Du Welz se confirme comme un réalisateur de premier plan, aux films vénéneux et étouffants, entre Lisa Tuttle et Dario Argento.
On aimera ou pas, mais comme Gaspar Noé, il reste pour moi un cinéaste dont j’apprécie l’univers et l’originalité, qui nous sort du prêt-à-regarder.
La bande-annonce, avec ses couleurs très argentiennes :
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19590114&cfilm=286122.html
Gage de qualité s’il en est : Télérama a détesté !
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 07/04/2022 à 11h36
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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08/04/2022 à 10h04
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| | | | | | Olivier :
Inexorable de Fabrice Du Welz.
(…) J’étais curieux de la rencontre entre BP et le réal du sublime Calvaire. |
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Poelvoorde avait déjà un petit rôle dans le film précèdent de DuWelz, Adoration, le dernier chapitre de sa « trilogie ardennaise » (je ne l’ai pas vu celui-là, mais j’avais beaucoup aimé Calvaire et Alleluia)
J’avais prévu de voir cet Inexorable* et je compte bien ne pas me laisser arrêter par sa mauvaise distribution dans la région toulousaine (le sort des « films du milieu », jugés ni assez bankable pour les multiplexes, ni assez indépendants pour les salles d’art et essai…)
Et je suis content de retrouver Poelvoorde dans un thriller : dans le genre, je l’avais trouvé bon dans Entre ses mains.
* Du coup, je ne regarderai la bande-annonce qu’a posteriori. Je n’ai eu de visuel du film que la photo de son affiche, ce qui est rare pour moi en cette époque d’hyper-information : je vais me laisser plus de surprise pour cette fois.
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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09/04/2022 à 21h22
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Alors,
| | | | | | Olivier :
Inexorable de Fabrice Du Welz.
(...) Le film est un huis-clos étouffant, où un immense manoir se réduit à un tout petit espace, permettant des plans atypiques, où macèrent le mensonge, le désir, la manipulation, la frustration et le mystère.
J’ai par moment pensé à Argento, dans les décors et la façon de filmer.
Il y a aussi la patte Du Welz partout, notamment le spectacle d’anniversaire. |
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+1 à tout cela. :-)
Juste un bémol :
la musique très appuyée sur les scènes de tensions, plus que de nécessaire à mon sens ;
et deux mentions :
les jeunes actrices ( Alba Gaïa Bellugi et Janaina Halloy), remarquables,
et la photographie (" shot in glorious Kodak Technicolor 16 mm", dit le générique de fin ^^) signée de l'excellent Manuel Dacosse qui œuvrait déjà sur les meilleurs DuWelz
(ainsi que sur le très bel Evolution de Lucile Hadzihalilovic).
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