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En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux


  Sujet proposé le 06/01/2022 à 16h26 par Olivier
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tj

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20/06/2007
3039 messages
RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 15/11/2023 à 15h34  
carrement tentant !
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Olivier

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02/09/2004
9414 messages
RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 15/11/2023 à 16h23  
J'avais bien aimé ses films précédents.
Sans être des chefs-d’œuvre impérissables, ils marquaient un imaginaire singulier.
Signature de Olivier "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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bruss

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08/05/2007
2966 messages
RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 16/11/2023 à 06h31  
Le mauvais camp - 8 épisodes . , très bonne série flamande sur du trafic de drogue , pas nouveau , mais bien réalisé et efficace .
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Jim

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17/08/2005
5803 messages
RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 16/11/2023 à 09h33  

Olivier, sur Mathieu Turi :

J'avais bien aimé ses films précédents.
Sans être des chefs-d’œuvres impérissables, ils marquaient un imaginaire singulier.

Avec sur ses trois premiers films une obsession bien visible :

(de Wikipédia)
Hostile : "elle se réveille la jambe brisée, coincée dans la voiture"
Méandre : "Elle se réveille dans un tube métallique rempli de pièges mortels."
Gueules noires : "Après un éboulement, ils se retrouvent coincés."
Signature de Jim "Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
dernière édition : 16/11/2023 à 09h33   Consulter le profil de Jim  Envoyer un message privé à Jim  
Olivier

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9414 messages
RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 17/11/2023 à 10h59  
Du coup, je suis allé le voir.
Nous sommes bien dans l'univers des gueules noires, qui descendent sous terre pour y extraire du charbon dans des conditions encore effroyables.
Un mystérieux professeur vient voir le directeur de la mine, car il veut descendre bien plus profondément.
Les mineurs et le professeur trouvent une immense grotte labyrinthique, mais creusée à la main (les murs sont droits, et on trouve de nombreux piliers). On y trouve des squelettes, et un tombeau, scellé, dans lequel reposerait un dieu.
Les références à Lovecraft sont très explicites (Abdul al-Azred), mais le flm fait plus penser à Alien avec des moments bien gore (quand le dieu parle aux hommes).
On navigue donc entre thriller et horreur, dans un décor et un sous-texte lovecraftiens.
C'est un film fort sympathique, une belle réussite pour le cinéma de genre à la française.

Quant au film du soir, exhumé par l'excellent Chat qui fume, il entre d'emblée dans mon panthéon (ou mon enfer) cinématographique.
La bête tue de sang-froid, de l'excellent Aldo Lado (qui avait fait un giallo somptueux dans une Venise sombre, humide et brumeuse, avec Lazenby, bien meilleur que dans James Bond). Un film d'horreur qui annonce rien moins que le splatterpunk, avec l'esprit férocement anti-bourgeois du giallo.
Deux jeunes filles prennent le train pour aller rejoindre leur famille en Italie.
C'est aussi dans ce train que montent deux petites frappes, qui fuient la police.
L'une des grandes forces du film, c'est son imprévisibilité. Il n'y a pas vraiment de rebondissements, car le rebondissement s'inscrit dans un cadre précis. Or là, le film explose délibérément tous les cadres. Tout est logique et parfaitement cohérent a posteriori, et c'est justement la grande force du film, qui n'a rien d'un fix-up, mais tout d'une tragédie grecque, excusez du peu.
Le spectateur en sait beaucoup plus que les protagonistes, mais il reste loin d'imaginer ce qui va se passer, jusqu'à sa terrible chute finale, modèle du genre.
Il faut y ajouter la musique d'Ennio Morricone, et son air d'harmonica lancinant, que l'on croirait tiré d'un western mélancolique. Sa répétition au fil d'un film qui bascule progressivement de la légèreté à l'horreur pure, le rend de plus en plus malaisant.
Un montage somptueux, mais surtout une lumière bleue qui accentue à merveille l'horreur.
Mais plus que tout, ce film tire sa force de la psychologie des personnages. Personne n'est caricatural, tout le monde est juste, et l'on y voit toutes les facettes de l'humanité : la bonté, la bêtise, l'abjection.
Au final, c'est un film franchement éprouvant, voire difficilement supportable par moments, parce qu'il sait doser la violence à la perfection..
Pour moi, c'est clairement un pendant ciné à Une fille comme les autres de Ketchum, avec qui il partage de très nombreux points communs.
Par moment, j'ai pensé aussi aux Valseuses, à Délivrance ou à La dernière maison sur la gauche. Bref, un pur concentré du meilleur des années 70, qui restent pour moi, artistiquement, l'une des plus belles périodes.,
Un film magnifique, exceptionnel même, mais à réserver à un public averti. Celui qui sait que la vraie horreur n'est surtout pas du grand-guignol, mais un réalisme froid et cruel.
Signature de Olivier "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
dernière édition : 17/11/2023 à 11h14   Consulter le profil de Olivier  Envoyer un message privé à Olivier  Visiter le site de Olivier  
Olivier

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 18/11/2023 à 16h16  
Signature de Olivier "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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bruss

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 20/11/2023 à 16h52  
Les Hommes de Las Vegas - film 1968 - Polar italo - américain tiré d'un roman d'André Lay .(Un linceul de sable)
Une bande de truand attaque un fourgon blindé en plein désert .
Un assez bon film peu connu , avec le charme de l'époque .
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Olivier

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9414 messages
RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 20/11/2023 à 18h46  
Le braquage dans les sables me rappelle immanquablement Les morfalous, tiré d’un formidable roman de Siniac, qu’il serait urgent de rééditer.
Signature de Olivier "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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soleilvert

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1285 messages
RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 20/11/2023 à 19h18  
Pas tout à fait dans le thème, mais De l'or pour les braves quel régal !
Signature de soleilvert blog : La sortie est au fond du web
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bruss

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08/05/2007
2966 messages
RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 22/11/2023 à 15h06  
Sambre - France 2 - 1 saison 6 épisodes . une excellente mini -série ..
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