En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux

		Citation : Les enfants d'Abraham de Paco Plaza, d'après le roman de Ramsey Campbell, The Pact of the Fathers. Un suspense horrifique à deux de tension. Hautement dispensable.

Justement, j'avais lu son recueil paru, je crois, au Masque. Immense déception.

		Olivier, au sujet de Ramsey Campbell : j'avais lu son recueil paru, je crois, au Masque. Immense déception.

J'ai l'impression que Campbell nouvelliste, c'est à quitte ou double.
Je vois passer des avis de lecteurs le tenant pour un des orfèvres du genre ou, au contraire, décrochant systématiquement de ses textes ; rarement des avis intermédiaires.
Son style, allusif, élusif, ne fonctionne manifestement pas avec tout le monde.

Pour ma part, j'écoutais récemment des version audio de deux de ses nouvelles (The Companion et At Lorn Hall) et si je leur reconnaissais de belles qualités d'écriture et d'atmosphère, au final me restait toujours une impression de manque.

Edit : erreur... :-/

		Citation : Pour ma part, j'écoutais récemment des version audio de deux de ses nouvelles (The Companion et At Lorn Hall) et si je leur reconnaissais de belles qualités d'écriture et d'atmosphère, au final me restait toujours une impression de manque.

Justement, j'aimais beaucoup ses nouvelles parues en anthologies (Territoires de l'inquiétude, Halloween, les citrouilles de l'horreur). Mais comme pour Charles L. Grant, son recueil m'a franchement déçu alors que j'adorais ses textes épars.

		Olivier : (...) j'aimais beaucoup ses nouvelles parues en anthologies (Territoires de l'inquiétude, Halloween, les citrouilles de l'horreur).

Je me souviens bien de Les mains, dans le n° 5, avec son ambiance cauchemardesque des plus efficaces.

Par contre, je ne sais plus si j'ai lu Double vue, dans le n° 9 ; elle n'est pas bien longue : je la (re)lirai ce soir.

		Olivier : Charles L. Grant

Je n'ai pas accroché aux quelques nouvelles que j'ai lues de cet auteur, souvent qualifié de maître de la "quiet horror".
Il faudra que je retente le coup avec des titres choisis.

Dopesick - une bonne série qui traite du problème de l'Oxycontin un anti - douleur qui causa de nombreux dégâts .

Pearl de Ty West, qui en a coécrit le scénario avec l’actrice principale, l’excellente Mia Goth.
Il s’agit d’un préquel à X, qui revient sur la jeunesse du couple âgé qui possède la ferme.
Le film joue beaucoup plus sur l’humour, avec une photo très particulière, et un scénario diablement habile.
Ty West et Mia Goth confirment pleinement les espoirs que j’avais placé en eux. Ils nous prouvent que l’horreur ne se limite pas qu’à des productions en série de jump-scares.

Le consentement d’après l’excellent roman de Vanessa Springora.
Jean-Paul Rouve y est exceptionnel dans la peau d’un pervers qui tisse patiemment sa toile, puis dévore sa proie.
Les scènes de sexe virent à l’horreur, tant Rouve y apparaît démoniaque.
Un film coup de poing, fidèle au livre.

		Olivier : Pearl de Ti West (...) une photo très particulière (...)

Il était d'abord prévu que le film soit tourné en noir et blanc puis le réalisateur et son chef opérateur ont opté par un simili-Technicolor. Je trouve que c'est tant mieux, plus original.

		Olivier : Le consentement d’après l’excellent roman de Vanessa Springora. (...) Un film coup de poing, fidèle au livre.

Je me suis laissé dire que le récit se concentrait sur le prédateur et sa victime, que la complaisance d'un certain milieu envers Matzneff était tout juste survolée : est-ce le cas ?

		Citation : Je me suis laissé dire que le récit se concentrait sur le prédateur et sa victime, que la complaisance d'un certain milieu envers Matzneff était tout juste survolée : est-ce le cas ?

Effectivement, car le livre est le témoignage d’une victime. Il se focalise donc d’avantage sur la relation perverse, mais n’oublie pas pour autant la complaisance et surtout la séduction de Matzneff et de ses livres.
C’est même l’axe principal.

		Olivier : (...) le livre est le témoignage d’une victime. Il se focalise donc d’avantage sur la relation perverse, mais n’oublie pas pour autant la complaisance et surtout la séduction de Matzneff et de ses livres. C’est même l’axe principal

D'accord. Tout ça fait sens.

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Misanthrope de Damián Szifrón.

Un solide thriller criminel, sans grande surprise (sur ce point, on ne remerciera pas ceux qui ont choisi le titre français...) mais bénéficiant d'une mise en scène soignée et d'un duo de flic/agent du FBI attachant car imparfaits.