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En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux


  Sujet proposé le 06/01/2022 à 16h26 par Olivier
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Olivier

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 26/10/2022 à 10h15  
Devil times five de Sean MacGregor

Des amis se retrouvent dans un chalet pour faire du ski.
Un bus sort de route, et seuls les enfants survivent à l'accident. Il s'agit d'un bus psychiatrique, transportant des mômes psychopathes.
Les adultes vont le recueillir, croyant bien faire. C'est un préambule à l'horreur.

Si le film ne brille pas par ses moyens, son casting ou ses effets spéciaux.
Le film commence par la bonne conscience des adultes, qui croient avoir sauvé ces gamins, jusqu'à ce les armes du chalet disparaissent, prélude au pire.
Cependant, sa réalisation suscite un véritable malaise, tant les enfants ont une cruauté et un sadisme détaché qui rappelle Les révoltés de l'an 2000 ou Halloween de Carpenter. Son inventivité dans l'horreur, jusqu'au twist final avec les ignobles pièges à loup saloperies que seul un chasseur peut inventer, est assez redoutable.

L'inversion de l'innocence et de la naïveté, qui est ici le fait des adultes, rend ce film assez attachant.

Bref, un petit bijou typique de cet âge d'or des années 70, celles des Hooper, Craven, Argento, Romero...
Signature de Olivier "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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Jim

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 26/10/2022 à 10h41  

Olivier :

Smile
(...) Le film joue de façon très habile sur la folie et le doute
(...) ce n'est pas de l'horreur gore ou grand-guignol, avec des effets spéciaux et du sang en veux-tu en voilà.
(...) un film plutôt réussi, qui s'éloigne des standards cinématographiques actuels de l'horreur. Une bonne surprise pour les amateurs du genre.

J'aurais aimé recevoir le film comme ça ; malheureusement, ça n'a pas été le cas. :(

Si j'ai trouvé l'ambigüité bien rendue parfois (par exemple, lors la première visite au patient dans sa chambre), elle s'évapore pour moi à partir du moment où les preuves d'une chaine de suicides s'accumulent, apportées par de tierces personnes (à moins de considérer que les scènes où elles nous sont présentées sont de l'ordre du fantasme..., mais la mise en scène ne va pas dans ce sens).

Je me suis assez vite ennuyé, d'autant que certaines situations et effets (jump scares) m'apparurent assez convenus.

Quant au gore, il est tout de même bien présent, y compris quand on pourrait l'éviter (je songe aux photos et videos des victimes).
Ceci dit, il reste ponctuel (on est pas dans le "torture porn" et c'est tant mieux).

Enfin, je reconnais que le film, bien que s'inspirant nettement du réputé It follows, cherche à proposer quelque chose de différent, amenant à une représentation finale originale, incarnation de traumatismes en série, et s'écartant de l'horreur américaine standardisée, voire franchisée.
Ainsi, son succès surprise dans les salles françaises (il se dirige vers le demi-million de spectateurs) est plutôt une bonne nouvelle.
Signature de Jim "Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
dernière édition : 26/10/2022 à 10h41   Consulter le profil de Jim  Envoyer un message privé à Jim  
Olivier

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9185 messages
RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 27/10/2022 à 14h43  
Mortelle confession de Pete Walker.
Une femme se confesse à un curé, sans se douter des conséquences.
En effet, le curé est un psychopathe, bien décidé à éradiquer les péchés de nos sociétés beaucoup trop permissives, perverses et corrompues...

Walker signe un thriller glaçant, avec de belles montées d'angoisse..
Un film qui réjouira les bouffeurs de curé (dont je suis), mais qui mérite en tous les cas d'être vu, pour son originalité et son scénario machiavélique. Je me demande s'il n'y a pas non plus un petit fond d'anticatholicisme anglican dans cette histoire, un peu comme chez Orwell, tout athée qu'il était.

De Flagellations à ce film, Walker signe des œuvres résolument dérangeantes, au casting soigné, avec scénario aux petits oignons et réalisation parfaitement maîtrisée. Comme Matheson, il excelle dans le basculement angoissant de la réalité .Et comme il produisait lui-même ses films, il avait les mains totalement libres, ce qui est une force supplémentaire : son talent et son imagination vénéneuse n'ont jamais été bridés.
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Jim

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 27/10/2022 à 16h37  

Olivier :

Pete Walker

Je ne connaissais pas ce réalisateur.

Je tâcherai de mettre la main sur Flagellations et Mortelle confession.

(Ma médiathèque de quartier dispose de House of long shadows, mais c'est visiblement d'un autre genre, celui de la réunion de grands anciens : Christopher Lee, Vincent Price, John Carradine...)
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Olivier

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 27/10/2022 à 17h52  

Citation :

(Ma médiathèque de quartier dispose de House of long shadows, mais c'est visiblement d'un autre genre, celui de la réunion de grands anciens : Christopher Lee, Vincent Price, John Carradine...)

Sous la houlette de la mythique Cannon. C'est loin d'être inoubliable, et le réal n'a eu aucune marge pour imprimer sa patte.
Et ça se ressent fortement.
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Jim

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 02/11/2022 à 14h41  


Un cadavre au dessert de Robert Moore.

Sympathique comédie où un riche excentrique (joué par Truman Capote) met au défi les meilleurs détectives du monde, ersatz de certains des plus fins limiers de la littérature :
le Charlie Chan de E. D. Biggers, le Sam Spade et le couple Charleston de Dashiell Hammett, les Hercule Poirot et Miss Marple d'Agatha Christie.

Délicieusement désuet, sans temps mort, le film bénéficie surtout d'une distribution de premier ordre : Peter Sellers, Alec Guinness, Peter Falk, David Niven, Maggie Smith...
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dernière édition : 02/11/2022 à 14h44   Consulter le profil de Jim  Envoyer un message privé à Jim  
Jim

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 04/11/2022 à 10h48  



Mutations (The freakmaster) de Jack Cardiff.

Drôle de film.

D'un côté, on est dans le pur bis, avec savant fou, filles dénudées et costumes caoutchouteux.
De l'autre, on s'attarde, et l'on s'attache, à une communauté de freaks de fête foraine (comme dans le chef-d'œuvre de Tod Browning et avec reprise du fameux "One of us!")

Dire que c'est un bon film serait exagéré mais c'est une curiosité.
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dernière édition : 04/11/2022 à 10h52   Consulter le profil de Jim  Envoyer un message privé à Jim  
Jim

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 07/11/2022 à 12h04  
The Endless de Justin Benson et Aaron Moorhead.

C'est le deuxième film que je vois de ce duo acclamé du cinéma de genre indépendant et j'y trouve amplifiés certains des défauts et qualités visibles dans Synchronic.

Il y a une volonté appréciable de mêler l'intime et le cosmique, avec des effets spéciaux qui donnent lieu à de beaux visuels (tant qu'ils ne sont pas trop voyants...)
Cette fois-ci, ils mixent un thème SF classique (les boucles temporelles) avec une horreur de type lovecraftien (mais sans tentacules).
Tout à fait pour me plaire, d'autant que s'y ajoute un questionnement moral fort dramatique (sur le choix de vie).
Hèlas, il est aussi question des problèmes relationnels entre deux frères (interprétés par les réalisateurs eux-mêmes, bien moins à l'aise devant la caméra que derrière...) et c'est leur résolution qui clôt le récit, de manière passablement ridicule.
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bruss

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 07/11/2022 à 16h52  
Dernières séries Anglaises vues :
Angela black - 2021 - Un bon thriller psychologique
Inside Man 2022 - courte série , 4 épisodes , mais géniale .
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Jim

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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux 08/11/2022 à 11h08  


Häxan, la sorcellerie à travers les âges de Benjamin Christensen.

Ce classique du cinéma muet est un merveilleux livre d'images autant qu'un pamphlet contre la superstition et l'intolérance.

Présentant d'abord, au travers de gravures, l'émergence des concepts des esprits malins et des sorcières, il s'attarde ensuite, sous forme de fiction, sur un cas de chasse aux sorcières au XVème siècle : sous le choc de la mort subite de son mari, et influencé par un charlatan, une jeune veuve accuse une vieille mendiante de sorcellerie, avant d'être elle-même la cible de l'Inquisition car un jeune moine ne peut s'empêcher d'avoir des "pensées impures" à son égard. Nombreuses seront les candidates au bûcher car, comme le dit bien un des cartons du film,"partout où passe l'Inquisition, les cas de sorcellerie se multiplient".

Le dernier chapitre se projette dans le présent (du réalisateur : les années 1920) et plaide pour un traitement humain des personnes qui jadis auraient être prises pour des sorcières : somnambules, hystériques et autres victimes de troubles mentaux.
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dernière édition : 08/11/2022 à 11h31   Consulter le profil de Jim  Envoyer un message privé à Jim  
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