En 2019, sur les écrans, c'est la teuf

Jordan Peele pourrait développer l’univers d’Us dans d’autres films :
https://www.journaldugeek.com/2019/03/28/jordan-peele-pourrait-developper-lunivers-dus-dautres-films/

Je préférerais autant qu'il s'abstienne, et se concentre sur un nouveau projet original.

"J’ai une mythologie entière de l’univers, car les spectateurs le savent s’il n’y en a pas.", dit-il...
On se doute bien que l'auteur-scénariste a établi un background où tout fait sens, mais ce qui est proposé aux spectateurs ne le fait pas.
Il aurait fallu un temps plus long, a minima une mini-série.
Dans un film de 2 h, ces informations surchargent, alourdissent.
Non, décidément, je suis aussi d'avis que laisser plus de mystère était souhaitable.

Sweet Country
De Warwick Thornton (2017)
Avec Hamilton Morris, Bryan Brown, Sam Neill

Synopsis :
En Australie, dans les années 20, Sam, un fermier aborigène, est contraint de fuir avec sa femme après avoir abattu, en état de légitime défense, le fils du propriétaire blanc de la station. Le shérif Fletcher se lance à sa poursuite, traquant le couple par tous les moyens nécessaires avec l'aide d'un rabatteur local et de quelques propriétaires terriens.

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Voilà un très bon film , au déroulement assez lent , mais pas du tout ennuyeux . De bons acteurs , une histoire qui tient la route et qui montre le mépris des propriétaires blancs face aux ouvriers aborigènes ...Sans oublié les belles images , le tout donne un film agréable à regarder...

oui, bon, j'ai vu le Solo, l'épisode de la série star wars, là... ça casse pas trois pattes à un droïde, je ne vous l'apprend pas... mais ça soulage de pas avoir la force sur le dos, dommage qu'ils n'aient rien mis à la place (un peu de Solo, justement, en fait). après, on sait jamais, ça eût risqué de faire du space op' plus accrocheur que Star Wars, faut pas déconner ^^

		bruss : Sweet Country [de] Warwick Thornton (2017) Avec Hamilton Morris, Bryan Brown, Sam Neill

Ah oui, ça a l'air bien, ça...Je note, merci.
Les films en pays aborigène, ça donne souvent de beaux moments de cinéma.

Revu Blue Steel de Kathryn Bigelow.

Cette deuxième vision confirme mon souvenir d’un film inégal.

Ça démarre plutôt bien avant de s’enliser dans un scénario convenu voire caricatural (était-il vraiment nécessaire que le tueur entende des voix/fasse une crise mystique ?) que la fusillade finale tendue, efficace, ne peut totalement compenser.

C’est dommage car il semblait y avoir matière à creuser la question de la fascination des armes à feu, toujours tristement d’actualité, et à faire un beau portrait de femme flic à la fois forte et vulnérable.

Revu Invasion Los Angeles (They live) de John Carpenter,
d’après la nouvelle Les fascinateurs (Eight O'Clock in the Morning) de Ray Nelson.

Débuter le visionnage d’un film de Carpenter, c’est profiter d’un cadre en Cinémascope que peu de réalisateurs savent poser avec une telle évidence et de ce fait j’ai beaucoup aimé l’exposition (l’arrivée du héros dans la cité et son installation dans le bidonville).

Puis vient le grand moment du film, la vision décillée par les lunettes spéciales, toujours diablement efficace – pour ne pas dire inoubliable.

Ensuite, ça se gâte... entre scènes d’action répétitives et facilités ou incohérences scénaristiques (le terroriste filmé/montré à la tv passe incognito dans les coulisses de l’Organisation ?!)

À moitié réussi, mais cette moitié vaut la peine d’être vue.

La mort de Staline de Armando Iannucci.

Belle satire autour de la mort du petit père des peuples, avec une ribambelle d'acteurs qui semblent s'amuser beaucoup.

Je suis tombé sur un épisode de Game of throne. Je n'avais jamais abordé ce feuilleton n'étant pas fan de fantaisy, des phénomènes de mode et de HBO en général, à part Deadwood.
Ben je n'ai pas tenu. Le montage et le charisme des personnages ont mis 20 minutes pour dépasser mon seuil d'indulgence.

La fille coupée en deux de Claude Chabrol.

Histoire de crime passionnel inspirée, comme La fille sur la balançoire, de l’affaire White/Thaw, un bon Chabrol de la dernière période, porté par un beau casting d’ensemble (le trio Sagnier/Magimel/Berléand en tête) et un art consommé (et discret) de la mise en scène.


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1ère bande-annonce de Joker.

Si on m’avait dit que je m’intéresserais, cette année, à un film sur un méchant de comic book réalisé par l’auteur de Very bad trip...
L’acteur principal y est pour beaucoup
(et je suis aussi curieux de voir Robert De Niro dans un rôle qui évoque La valse des pantins).